A Neuvy-Grandchamp, le Gaec des Geoffroys produit des volailles label et des bovins charolais
A Neuvy-Grandchamp, Loïc Lacroix a pu s’installer auprès de son père sans agrandissement grâce à une production de volailles label rouge. Au bout d’un an de fonctionnement, les associés ne regrettent pas leur choix.

Loïc Lacroix s’est installé en 2017 sur la ferme de ses parents à Neuvy-Granchamp. A l’origine, la famille Lacroix n’envisageait pourtant pas que Loïc revienne sur l’exploitation familiale. 70 vaches charolaises sur 93 hectares n’auraient pas suffi. Bepa et bac pro en poche, Loïc a d’abord été apprenti puis salarié dans des productions diversifiées : bovins, porcs plein-air, lapins hors-sol. Des expériences enrichissantes qui lui ont même valu des propositions d’installation. Se sentant bien dans son statut de salarié, le jeune éleveur a finalement changé d’avis lorsque la question de l’avenir de la ferme familiale s’est posée. Un agrandissement étant inenvisageable et la conjoncture bovine étant ce qu’elle est, Loïc et son père Jean-François se sont posés la question d’une diversification « hors sol ». Les deux éleveurs ont fait le tour des productions possibles et c’est finalement la volaille label rouge qui les a séduits par la qualité du produit et un temps de travail raisonnable.
Quatre poulaillers labels
Pour installer Loïc, la famille Lacroix a fait construire quatre poulaillers labels (volailles fermières de Bourgogne et du Charolais). D’une capacité de 4.400 poulets chacun, les bâtiments ont une surface de 400 mètres carrés. Conformément au cahier des charges du label rouge, ils sont assortis d’un parcours. Il faut au moins 8.800 mètres carrés pour les poulets ; 10.500 m2 pour des pintades ou des chapons et 15.500 m2 pour des dindes, indiquent Loïc et Jean-François. Les quatre bâtiments accompagnés de leurs parcours mobilisent une parcelle de 4,5 hectares. Cela représente 1,5 km de clôture grillagée et électrifiée et les associés ont dû planter une vingtaine de jeunes arbres par parc.
D’un montant de 80.000 € chacun (1), les quatre bâtiments sont en panneaux sandwich avec un sas de 9 mètres carrés. Le sol en terre battue est recouvert d’une litière de paille. Il en faut 1,5 tonnes par bâtiment, informent les associés. A la base de chaque long pan, des trappes ouvertes manuellement chaque matin, permettent aux volailles d’aller dehors. Ces dernières sont rentrées chaque soir. Le poulailler est équipé d’un chauffage au gaz de type radiant. A leur arrivée à l’âge d’un jour, les poussins ont besoin d’une température de 30 degrés. Le réglage du chauffage est automatisé grâce à des sondes réparties dans le bâtiment, reliées à un logiciel de commande. La ventilation est assurée par des volets amovibles également commandés automatiquement. Un échangeur d’air permet de contrôler le taux d’humidité. L’aliment est acheminé automatiquement des silos extérieurs vers les mangeoires intérieures via un système de vis de distribution.
3,5 lots par an et 81 jours d’élevage
Chaque bâtiment accueille 3,5 lots par an. Les poulaillers de Loïc et Jean-François sont conduits deux par deux. Pour la mise en place des poussins, il faut compter une journée à deux pour préparer deux bâtiments : mise en place des équipements, paillage…, détaillent le père et le fils. La surveillance est plus soutenue les huit premiers jours. Loïc inspecte alors ses poulaillers plusieurs fois dans la journée. Les poussins sont livrés vaccinés mais un autre vaccin doit être administré durant le séjour dans l’élevage. L’éleveur procède avec un pulvérisateur portatif en projetant un brouillard sur les poulets. Il doit aussi administrer un traitement antiparasitaire et vermifuge ainsi que des vitamines. Ce traitement est réalisé à travers l’eau de boisson des volatiles à l’aide d’une pompe doseuse.
Les poulets atteignent leur poids final à partir de 81 jours. Ils pèsent alors aux alentours de 2,3 à 2,4 kg. Un camion vient chercher un demi ou un poulailler entier soit près de 4.400 volailles ! Loïc et Jean-François rassemblent alors une équipe de 6 à 10 personnes pour réaliser l’enlèvement des poulets en une heure environ. Le transporteur introduit des conteneurs dans le poulailler que les deux associés et leurs aides remplissent de volailles.
Une fois le bâtiment vidé, les associés procèdent à son nettoyage et à son lavage intérieur et extérieur. La litière accumulée est entièrement enlevée à l’aide d’un valet de ferme et d’un chargeur télescopique en Cuma, confie Jean-François. Il faut compter six à huit heures pour un lavage complet au nettoyeur haute pression. Le nettoyage est suivi d’une désinfection à l’aide d’un pulvérisateur. De la chaux vive est appliquée au sol et l’opération est suivie d’un vide sanitaire de vingt jours.
A Neuvy-Grandchamp, le Gaec des Geoffroys produit des volailles label et des bovins charolais

Loïc Lacroix s’est installé en 2017 sur la ferme de ses parents à Neuvy-Granchamp. A l’origine, la famille Lacroix n’envisageait pourtant pas que Loïc revienne sur l’exploitation familiale. 70 vaches charolaises sur 93 hectares n’auraient pas suffi. Bepa et bac pro en poche, Loïc a d’abord été apprenti puis salarié dans des productions diversifiées : bovins, porcs plein-air, lapins hors-sol. Des expériences enrichissantes qui lui ont même valu des propositions d’installation. Se sentant bien dans son statut de salarié, le jeune éleveur a finalement changé d’avis lorsque la question de l’avenir de la ferme familiale s’est posée. Un agrandissement étant inenvisageable et la conjoncture bovine étant ce qu’elle est, Loïc et son père Jean-François se sont posés la question d’une diversification « hors sol ». Les deux éleveurs ont fait le tour des productions possibles et c’est finalement la volaille label rouge qui les a séduits par la qualité du produit et un temps de travail raisonnable.
Quatre poulaillers labels
Pour installer Loïc, la famille Lacroix a fait construire quatre poulaillers labels (volailles fermières de Bourgogne et du Charolais). D’une capacité de 4.400 poulets chacun, les bâtiments ont une surface de 400 mètres carrés. Conformément au cahier des charges du label rouge, ils sont assortis d’un parcours. Il faut au moins 8.800 mètres carrés pour les poulets ; 10.500 m2 pour des pintades ou des chapons et 15.500 m2 pour des dindes, indiquent Loïc et Jean-François. Les quatre bâtiments accompagnés de leurs parcours mobilisent une parcelle de 4,5 hectares. Cela représente 1,5 km de clôture grillagée et électrifiée et les associés ont dû planter une vingtaine de jeunes arbres par parc.
D’un montant de 80.000 € chacun (1), les quatre bâtiments sont en panneaux sandwich avec un sas de 9 mètres carrés. Le sol en terre battue est recouvert d’une litière de paille. Il en faut 1,5 tonnes par bâtiment, informent les associés. A la base de chaque long pan, des trappes ouvertes manuellement chaque matin, permettent aux volailles d’aller dehors. Ces dernières sont rentrées chaque soir. Le poulailler est équipé d’un chauffage au gaz de type radiant. A leur arrivée à l’âge d’un jour, les poussins ont besoin d’une température de 30 degrés. Le réglage du chauffage est automatisé grâce à des sondes réparties dans le bâtiment, reliées à un logiciel de commande. La ventilation est assurée par des volets amovibles également commandés automatiquement. Un échangeur d’air permet de contrôler le taux d’humidité. L’aliment est acheminé automatiquement des silos extérieurs vers les mangeoires intérieures via un système de vis de distribution.
3,5 lots par an et 81 jours d’élevage
Chaque bâtiment accueille 3,5 lots par an. Les poulaillers de Loïc et Jean-François sont conduits deux par deux. Pour la mise en place des poussins, il faut compter une journée à deux pour préparer deux bâtiments : mise en place des équipements, paillage…, détaillent le père et le fils. La surveillance est plus soutenue les huit premiers jours. Loïc inspecte alors ses poulaillers plusieurs fois dans la journée. Les poussins sont livrés vaccinés mais un autre vaccin doit être administré durant le séjour dans l’élevage. L’éleveur procède avec un pulvérisateur portatif en projetant un brouillard sur les poulets. Il doit aussi administrer un traitement antiparasitaire et vermifuge ainsi que des vitamines. Ce traitement est réalisé à travers l’eau de boisson des volatiles à l’aide d’une pompe doseuse.
Les poulets atteignent leur poids final à partir de 81 jours. Ils pèsent alors aux alentours de 2,3 à 2,4 kg. Un camion vient chercher un demi ou un poulailler entier soit près de 4.400 volailles ! Loïc et Jean-François rassemblent alors une équipe de 6 à 10 personnes pour réaliser l’enlèvement des poulets en une heure environ. Le transporteur introduit des conteneurs dans le poulailler que les deux associés et leurs aides remplissent de volailles.
Une fois le bâtiment vidé, les associés procèdent à son nettoyage et à son lavage intérieur et extérieur. La litière accumulée est entièrement enlevée à l’aide d’un valet de ferme et d’un chargeur télescopique en Cuma, confie Jean-François. Il faut compter six à huit heures pour un lavage complet au nettoyeur haute pression. Le nettoyage est suivi d’une désinfection à l’aide d’un pulvérisateur. De la chaux vive est appliquée au sol et l’opération est suivie d’un vide sanitaire de vingt jours.