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Mouton Charollais

A Paris, au SIA 2018, les éleveurs de Moutons Charollais assureront le show…

Le Mouton Charollais tiendra son concours général le 1er mars prochain au Salon de l’agriculture. Une fois de plus, les éleveurs-sélectionneurs assureront le show à Paris en présentant de magnifiques spécimens de la reine des races bouchères. Mais non sans une certaine amertume…

A Paris, au SIA 2018, les éleveurs de Moutons Charollais assureront le show…

Le 35 ème concours général du Mouton charollais aura lieu le jeudi 1er mars Porte de Versailles à Paris. La sélection des animaux avait lieu mercredi dernier à Palinges en présence des responsables de la race. 60 moutons charollais (dont 16 antenaises, 21 antenais, 10 béliers, 6 vieux béliers), appartenant à vingt élevages, ont été retenus. Cette année encore, les éleveurs de moutons charollais sont venus nombreux proposer leurs meilleurs reproducteurs. Et une fois de plus, certains étaient venus de loin : Seine-Maritime, Somme, Vienne, Puy-de-Dôme, Isère… Un panel qui témoigne du rayonnement de la race au niveau national et au-delà. Cela démontrait aussi la persistance du prestige du concours parisien pour lequel certains n’ont pas hésité à faire plus d’une journée de route en bétaillère pour décrocher une place au Salon de l’agriculture.

Vocation bouchère

Fidèle au rendez-vous parisien, l’organisme de sélection du Mouton Charollais et ses adhérents éleveurs assureront une belle vitrine de la race au salon. Sa vocation bouchère sera une nouvelle fois mise en avant avec une section de sept jeunes moutons pour le trophée viande. L’OS entend animer davantage son concours cette année avec notamment un quizz. Pour les années futures, les responsables réfléchissent à une vente aux enchères d’agneaux de boucherie. Une façon de se mettre à la portée des consommateurs. Car désormais à Paris, c’est sur le grand public et le buzz médiatique qu’il faut miser. Inutile en effet de compter sur d’éventuels contacts professionnels, déploraient les responsables de l’OS.

Faire bonne figure…

« Ne pas aller à Paris serait impensable nous dit-on au national. Alors on y va pour faire de la figuration. Pour la fierté de la France ! Mais dix jours à Paris, c’est très long et coûteux pour les éleveurs. Et derrière, les pouvoirs publics ne nous suivent pas ! », déplorait le président Pascal Chaponneau. Alors que les difficultés sanitaires ont anéanti tout espoir d’export en ce début d’année ; que les Etats Généraux de l’alimentation laissent la plupart des éleveurs sceptiques et que les émissions antiviande se succèdent à un rythme effréné, les responsables du Mouton charollais témoignaient d’un gros raz-le-bol. En prime, l’OS doit faire face au nouveau règlement zootechnique européen qui, désengagement de l’Etat oblige, lui attribue de nouvelles charges de responsabilité, mais avec moins de moyens ! Pour l’OS Mouton Charollais, c’est un véritable tournant.

A Paris, au SIA 2018, les éleveurs de Moutons Charollais assureront le show…

A Paris, au SIA 2018, les éleveurs de Moutons Charollais assureront le show…

Le 35 ème concours général du Mouton charollais aura lieu le jeudi 1er mars Porte de Versailles à Paris. La sélection des animaux avait lieu mercredi dernier à Palinges en présence des responsables de la race. 60 moutons charollais (dont 16 antenaises, 21 antenais, 10 béliers, 6 vieux béliers), appartenant à vingt élevages, ont été retenus. Cette année encore, les éleveurs de moutons charollais sont venus nombreux proposer leurs meilleurs reproducteurs. Et une fois de plus, certains étaient venus de loin : Seine-Maritime, Somme, Vienne, Puy-de-Dôme, Isère… Un panel qui témoigne du rayonnement de la race au niveau national et au-delà. Cela démontrait aussi la persistance du prestige du concours parisien pour lequel certains n’ont pas hésité à faire plus d’une journée de route en bétaillère pour décrocher une place au Salon de l’agriculture.

Vocation bouchère

Fidèle au rendez-vous parisien, l’organisme de sélection du Mouton Charollais et ses adhérents éleveurs assureront une belle vitrine de la race au salon. Sa vocation bouchère sera une nouvelle fois mise en avant avec une section de sept jeunes moutons pour le trophée viande. L’OS entend animer davantage son concours cette année avec notamment un quizz. Pour les années futures, les responsables réfléchissent à une vente aux enchères d’agneaux de boucherie. Une façon de se mettre à la portée des consommateurs. Car désormais à Paris, c’est sur le grand public et le buzz médiatique qu’il faut miser. Inutile en effet de compter sur d’éventuels contacts professionnels, déploraient les responsables de l’OS.

Faire bonne figure…

« Ne pas aller à Paris serait impensable nous dit-on au national. Alors on y va pour faire de la figuration. Pour la fierté de la France ! Mais dix jours à Paris, c’est très long et coûteux pour les éleveurs. Et derrière, les pouvoirs publics ne nous suivent pas ! », déplorait le président Pascal Chaponneau. Alors que les difficultés sanitaires ont anéanti tout espoir d’export en ce début d’année ; que les Etats Généraux de l’alimentation laissent la plupart des éleveurs sceptiques et que les émissions antiviande se succèdent à un rythme effréné, les responsables du Mouton charollais témoignaient d’un gros raz-le-bol. En prime, l’OS doit faire face au nouveau règlement zootechnique européen qui, désengagement de l’Etat oblige, lui attribue de nouvelles charges de responsabilité, mais avec moins de moyens ! Pour l’OS Mouton Charollais, c’est un véritable tournant.

A Paris, au SIA 2018, les éleveurs de Moutons Charollais assureront le show…

A Paris, au SIA 2018, les éleveurs de Moutons Charollais assureront le show…

Le 35 ème concours général du Mouton charollais aura lieu le jeudi 1er mars Porte de Versailles à Paris. La sélection des animaux avait lieu mercredi dernier à Palinges en présence des responsables de la race. 60 moutons charollais (dont 16 antenaises, 21 antenais, 10 béliers, 6 vieux béliers), appartenant à vingt élevages, ont été retenus. Cette année encore, les éleveurs de moutons charollais sont venus nombreux proposer leurs meilleurs reproducteurs. Et une fois de plus, certains étaient venus de loin : Seine-Maritime, Somme, Vienne, Puy-de-Dôme, Isère… Un panel qui témoigne du rayonnement de la race au niveau national et au-delà. Cela démontrait aussi la persistance du prestige du concours parisien pour lequel certains n’ont pas hésité à faire plus d’une journée de route en bétaillère pour décrocher une place au Salon de l’agriculture.

Vocation bouchère

Fidèle au rendez-vous parisien, l’organisme de sélection du Mouton Charollais et ses adhérents éleveurs assureront une belle vitrine de la race au salon. Sa vocation bouchère sera une nouvelle fois mise en avant avec une section de sept jeunes moutons pour le trophée viande. L’OS entend animer davantage son concours cette année avec notamment un quizz. Pour les années futures, les responsables réfléchissent à une vente aux enchères d’agneaux de boucherie. Une façon de se mettre à la portée des consommateurs. Car désormais à Paris, c’est sur le grand public et le buzz médiatique qu’il faut miser. Inutile en effet de compter sur d’éventuels contacts professionnels, déploraient les responsables de l’OS.

Faire bonne figure…

« Ne pas aller à Paris serait impensable nous dit-on au national. Alors on y va pour faire de la figuration. Pour la fierté de la France ! Mais dix jours à Paris, c’est très long et coûteux pour les éleveurs. Et derrière, les pouvoirs publics ne nous suivent pas ! », déplorait le président Pascal Chaponneau. Alors que les difficultés sanitaires ont anéanti tout espoir d’export en ce début d’année ; que les Etats Généraux de l’alimentation laissent la plupart des éleveurs sceptiques et que les émissions antiviande se succèdent à un rythme effréné, les responsables du Mouton charollais témoignaient d’un gros raz-le-bol. En prime, l’OS doit faire face au nouveau règlement zootechnique européen qui, désengagement de l’Etat oblige, lui attribue de nouvelles charges de responsabilité, mais avec moins de moyens ! Pour l’OS Mouton Charollais, c’est un véritable tournant.

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