Caméra de guidage et binage du maïs
Accélérer le débit de chantier
Le 6 juin dernier à Devrouze, la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire
présentait du matériel pour désherber mécaniquement les maïs.
L’objectif, moderniser cette pratique et accélérer le débit de chantier à
l’aide notamment d’une bineuse équipée d’une caméra facilitant le
guidage du tracteur.
présentait du matériel pour désherber mécaniquement les maïs.
L’objectif, moderniser cette pratique et accélérer le débit de chantier à
l’aide notamment d’une bineuse équipée d’une caméra facilitant le
guidage du tracteur.
Les experts estiment à 20 % les risques de perte avec un binage sans aucun guidage, contre 5 % avec. « Vous pouvez espérer désherber plus près du rang et avoir un débit de chantier de 4 hectares par heure contre 2,5 sans caméra », avançait ainsi le représentant de chez Carré, qui pressentait son matériel avec Guidage par caméra : Précicam. Muni d’une caméra placée sur la bineuse, le logiciel d’analyse d’image relié détecte les rangs du maïs. La tête d’attelage de la bineuse intègre un vérin double effet assurant le déplacement latéral d’un second bâti qui supporte les dents de la bineuse. Dans l’absolu, la bineuse permet ainsi de se rapprocher à 2 cm près de la culture avec les dents. En revanche, la caméra peut s’avérer sensible aux manques de pieds sur le rang et à la luminosité (poussière et travail au crépuscule).
Mais les agriculteurs le savent bien, si la bineuse est un outil rentable économiquement, elle est aussi très exigeante en temps de travail. Le guidage par caméra vise donc à accélérer les débits de chantier.
Associé au sein du Gaec du Bourg à Devrouze, Jean-Claude Bugaud le démontrait en adoptant une conduite rapide avec le matériel prêté pour l’occasion. En effet, demandant moins de concentration prolongée, la caméra permet au conducteur d’avoir une conduite moins contraignante et modernise ainsi le binage.
Néanmoins, pas question de rouler non plus au delà de 10-11 km/h car sinon « les dents vibrantes remuent trop la terre » et risque de projeter des mottes vers les plants de maïs et ainsi les casser. Le bon débit semble donc être entre 9 et 10 km/h. « Le plus efficace, même à des stades végétatifs développés, reste la bineuse sur inter rang ».
En ce 6 juin, équipé de socs plats avec des dents 32/12 sur une double poutre, la bineuse arrivait à "scalper" en profondeur la fine couche croutée (1 à 3 cm) de terre sèche.
Le concessionnaire présentait la gamme des tarifs. Le technicien de la Chambre d’Agriculture, Antoine Villard, analysait alors ce coût total (40.000 €) qui, selon les calculs, « s’amortit à partir de 80 ha de maïs ». Le cout de revient - avec la traction - est de l’ordre de 35 à 40 €/ha pour une bineuse 6 rangs autoguidée avec un débit de 4 ha/h.
Mais les agriculteurs le savent bien, si la bineuse est un outil rentable économiquement, elle est aussi très exigeante en temps de travail. Le guidage par caméra vise donc à accélérer les débits de chantier.
Associé au sein du Gaec du Bourg à Devrouze, Jean-Claude Bugaud le démontrait en adoptant une conduite rapide avec le matériel prêté pour l’occasion. En effet, demandant moins de concentration prolongée, la caméra permet au conducteur d’avoir une conduite moins contraignante et modernise ainsi le binage.
Néanmoins, pas question de rouler non plus au delà de 10-11 km/h car sinon « les dents vibrantes remuent trop la terre » et risque de projeter des mottes vers les plants de maïs et ainsi les casser. Le bon débit semble donc être entre 9 et 10 km/h. « Le plus efficace, même à des stades végétatifs développés, reste la bineuse sur inter rang ».
En ce 6 juin, équipé de socs plats avec des dents 32/12 sur une double poutre, la bineuse arrivait à "scalper" en profondeur la fine couche croutée (1 à 3 cm) de terre sèche.
Le concessionnaire présentait la gamme des tarifs. Le technicien de la Chambre d’Agriculture, Antoine Villard, analysait alors ce coût total (40.000 €) qui, selon les calculs, « s’amortit à partir de 80 ha de maïs ». Le cout de revient - avec la traction - est de l’ordre de 35 à 40 €/ha pour une bineuse 6 rangs autoguidée avec un débit de 4 ha/h.