Jean-Pierre Mauguin
« Aider les éleveurs salers bourguignons »
La salers se développe en Bourgogne. C’est un Saône-et-loirien qui préside l’association des éleveurs qui ont fait le choix de cette race. Jean-Pierre Mauguin conduit ses soixante mères salers en plein air. Un système qui convient particulièrement bien aux terrains pauvres du Morvan. Rencontre.
Jean-Pierre Mauguin est le nouveau président de l’association Salers de Bourgogne. Cet éleveur morvandiau détient une soixantaine de mères de race salers à Barnay. Un troupeau couleur acajou qu’il conduit en parallèle d’une soixantaine de charolaises toujours présentes sur l’exploitation. « Au départ, c’est parce que j’avais des soucis de santé que j’ai choisi la salers. J’avais une structure à reprendre et je voulais limiter la pénibilité du travail », explique l’éleveur. La salers a été préférée pour ses aptitudes au vêlage. Jean-Pierre Mauguin conduit ses vaches rustiques en plein air intégral. Ses terrains granitiques et pauvres le permettent. Les bois servent d’abri naturel. Les salers de Jean-Pierre vêlent vers fin août début septembre. « Cela permet d’obtenir des veaux déjà gros en hiver », explique l’éleveur. Pour le moment, ce dernier accouple ses vaches avec des taureaux de même race. L’objectif étant de développer le cheptel de race pure. Par la suite, il croisera une partie des femelles avec des taureaux charolais. « Les veaux croisés sont très prisés sur le marché des broutards », confient les opérateurs commerciaux. Ce sont d’excellents produits qui sont payés pratiquement au même prix que les charolais. Les mâles salers purs sont en revanche moins bien valorisés en maigre. Par contre, le fait de les engraisser atténue le différentiel de prix avec un charolais. Autrement dit, « c’est plus valable d’engraisser un salers qu’un charolais », confie Jean-Pierre Mauguin.
Les atouts d’une race rustique
« L’association Salers de Bourgogne est là pour aider les gens qui se lancent ; leur faire gagner du temps dans leurs recherches », explique le nouveau président. La structure aide les éleveurs à trouver des animaux, met en relation acheteurs et vendeurs ou avec le Herd-book de la race qui peut guider dans les choix de reproducteurs. L’association aide également les nouveaux éleveurs salers quant à la valorisation de leurs produits. « Nous sommes là pour leur dire qu’il existe des solutions pour commercialiser les animaux », insiste Jean-Pierre Mauguin.
Ce dernier croit beaucoup au développement de la salers dans les zones de montagne telles que le Morvan. « C’est une race rustique qui s’adapte très bien au plein air. Elle génère peu de frais. On n’a pas besoin de se lever les nuits. Le nombre de veaux à vendre est plus élevé qu'avec des races moins rustiques. Une salers produit jusqu’à 15 ans d’âge et est très laitière », argumente Jean-Pierre Mauguin.
Salers
Environ 300 cheptels en Saône-et-Loire
Les atouts d’une race rustique
« L’association Salers de Bourgogne est là pour aider les gens qui se lancent ; leur faire gagner du temps dans leurs recherches », explique le nouveau président. La structure aide les éleveurs à trouver des animaux, met en relation acheteurs et vendeurs ou avec le Herd-book de la race qui peut guider dans les choix de reproducteurs. L’association aide également les nouveaux éleveurs salers quant à la valorisation de leurs produits. « Nous sommes là pour leur dire qu’il existe des solutions pour commercialiser les animaux », insiste Jean-Pierre Mauguin.
Ce dernier croit beaucoup au développement de la salers dans les zones de montagne telles que le Morvan. « C’est une race rustique qui s’adapte très bien au plein air. Elle génère peu de frais. On n’a pas besoin de se lever les nuits. Le nombre de veaux à vendre est plus élevé qu'avec des races moins rustiques. Une salers produit jusqu’à 15 ans d’âge et est très laitière », argumente Jean-Pierre Mauguin.
Salers
Environ 300 cheptels en Saône-et-Loire
L’association Salers Bourgogne compte une quarantaine d’adhérents dans la région. En Saône-et-Loire, on dénombrerait près de 300 cheptels salers sur un total d’un peu plus de 400 en Bourgogne. Le nombre de vaches mères progresse d’année en année. En 2011, il atteignait 6.600 animaux, dont 2.700 en Saône-et-Loire.