André Accary contre le menu végétarien hebdomadaire unique imposé
Le conseiller départemental Frédéric Brochot l’avait déjà affirmé à l’assemblée générale du Groupement de défense sanitaire à Blanzy mais cette fois ci, c’est officiellement par la voie d’un communiqué de presse du Conseil départemental de Saône-et-Loire que son président, André Accary réaffirme clairement et sans ambiguïté être « contre le menu végétarien hebdomadaire unique imposé ».
Insistant bien sur la notion d’unique qui prive donc les élèves de leur liberté de choisir, dans un sens ou dans un autre d’ailleurs, puisque jusqu’à preuve du contraire, un élève n’était pas contraint et forcé de manger de la viande tous les jours à la cantine.
Cette prise de position salutaire intervient quatre semaine après la mise en place de la loi Egalim imposant un repas végétarien par semaine dans les restaurants scolaires depuis le 2 novembre dernier. Des parents d’élèves avaient d’ailleurs manifester leur désapprobation, dénonçant une nouvelle forme de « malbouffe » obligatoire. André Accary rappelant fort justement que pour certaines familles, les repas à la cantine offrent la possibilité « de faire manger de la viande de qualité à leurs enfants » et donc risquent de les priver de ces sources de protéines indispensables qu’ils n’ont pas forcément la possibilité - ou moyens financiers - de manger en dehors. Enfin, le Département continue « d’inciter » les gestionnaires des services de restauration collective scolaire « à privilégier les circuits-courts par le biais de la plateforme Agrilocal » pour proposer toujours plus de viandes locales mais pas que, tous les produits de nos terroirs (excepté le vin évidemment pour les enfants). Et André Accary d’enfoncer le clou : « je mettrai donc tout en œuvre pour que chacun puisse avoir le choix. C’est le sens du courrier que j’ai adressé aux gestionnaires des collèges pour que les collégiens, vos enfants, puissent bénéficier chaque jour, s’ils le souhaitent, d’un repas non végétarien ».
