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Arnaud Collaudin à L’Hôpital-le-Mercier

Arnaud Collaudin à L’Hôpital-le-Mercier : Passionnément passionné !

De sa commune, il connaît tout. A 34 ans, Arnaud Collaudin est agriculteur à L’hôpital-le-Mercier. Pour Arnaud c’est plus qu’une simple profession, c’est une vocation, une passion, une évidence. Être agriculteur se transmet de génération en génération.

Par Publié par Cédric Michelin
Arnaud Collaudin à L’Hôpital-le-Mercier : Passionnément passionné !

En 2005, son père prend sa retraite. Après un BTSA ACSE au lycée de Fontaines, et un an en tant que bouvier à la Socaviac, Arnaud rejoint sa maman sur l’exploitation d’abord en tant qu’aide familiale puis en tant qu’associé en créant le GAEC. L’exploitation subit alors de nombreux changements (mises aux normes…) et se modernise même avec notamment la construction d’une stabulation sur un nouveau site.
Car, avant de s’installer, Arnaud n’avait pas hésité « à aller voir ailleurs », en dehors des sentiers battus, « chez des gens qu’on ne connait pas ». Il a compris énormément de chose lors de son stage de six mois en Vendée, à Belleville-sur-Vie, sur l’exploitation des Bourmaud. « J’ai appris à travailler d’une manière différente mais avec la même race de vaches. Cela me sert encore aujourd’hui ». Son expérience ne s’arrête pas là puisqu’il a travaillé chez monsieur Grivaud à Saint-Romain-sous-Gourdon, chez monsieur Guillemin au Breuil et chez monsieur Guillot à Toulon-sur-Arroux. Des maîtres de stages avec qui il est resté en contact. D’autres passionnés qui ont conforté Arnaud dans le choix de son métier.

Cette passion, aujourd’hui Arnaud veut la transmettre. Il prend plaisir à travailler et à parler de son métier. « Je me filme en train de travailler depuis plus d’un an pour montrer ce qu’on fait au quotidien », afin aussi de démentir les aberrations dont l’agriculture est souvent victime en ce moment. Dans ses tâches quotidiennes, il montre au public la réalité du métier d’agriculteur et y rajoute des commentaires explicatifs. Des vidéos qu’il diffuse aussi sur la foire de Digoin par exemple.

Une exploitation familiale organisée

Aujourd’hui Arnaud travaille donc avec sa mère sur une exploitation de 145 hectares dont environ 110 hectares en propriété. Il fait naître chaque année 90 veaux de race charolaise d’octobre à juin avec un pic en février et mars. Cette période de vêlage assez longue permet à Arnaud d’étaler ses ventes et donc d’avoir une rentrée d’argent régulière. Arnaud vend également ses vaches de réforme grasses et quelques génisses. Les jeunes animaux sont vendus, pour les broutards au sevrage à environ 300 kg, et pour les laitonnes entre 270 et 300 kg. Pas d’exclusivité, Arnaud a fait le choix d’avoir plusieurs marchands : coopératives, privés, marché au cadran ou encore à quelques collègues qui souhaitent parfois acheter des broutards à repousser pour compléter leurs lots.
Sur les 145 hectares occupés par l’exploitation, 19 sont en cultures. Arnaud et sa maman cultivent du triticale, du seigle, de l’avoine…. Toutes sont autoconsommées sur l’exploitation.

Chaque exploitation a des spécificités et celle d’Arnaud en a plus d’une ! Pas forcément faciles. En plus d’avoir un parcellaire assez morcelé, les parcelles de l’exploitation se trouvent dans différentes zones « contraignantes » : Natura 2000, zone vulnérable, zone inondable. Avec les contraintes administratives qui vont avec. Des contraintes qui ont tout de même un bon côté puisqu’elles poussent à se responsabiliser notamment au niveau des apports d’engrais, avec les bons conseils de sa technicienne de la coopérative Téol.
Autre spécificité, l’exploitation est divisée en deux sites. En 2008, le siège de l’exploitation a été classé en zone inondable. Depuis, faute de pouvoir le moderniser, ce site est plutôt dédié aux vêlages et au stockage. L’autre site accueille les animaux à l’engraissement et les jeunes pendant la période hivernale. Actuellement, Arnaud est en train de réaliser lui-même dans une ancienne grange, un parc de contention qu’il a lui-même dessiné : « je l’ai fait et refait des dizaines de fois. Si j’arrive à le réaliser comme sur le papier, ce devrait-être un outil très fonctionnel ».

Bien s’entourer

S’il devait conseiller un jeune prêt à s’installer, Arnaud l’inviterait à bien aller acquérir de l’expérience dans d’autres exploitations. Des apports extérieurs qui sont précieux et qui sont aussi ceux de tous les jours avec d’autres confrères ou collaborateurs : comptable, banquier, vétérinaire, techniciens… « ne sont pas de simples passants dans la cour de ferme ». Et dans l’autre sens également, Arnaud n’hésite pas à appeler si besoin. Le jeune agriculteur reconnait être maniaque mais que c’est plutôt un atout pour un bon suivi de l’exploitation. Entre sa mère et lui, les tâches administratives sont réparties équitablement.
C’est donc un savant mélange qui s’opère : après le calme et la passion, l’organisation est probablement un des secret de sa réussite et de son épanouissement.

Justine Laurent

Arnaud Collaudin à L’Hôpital-le-Mercier : Passionnément passionné !

Arnaud Collaudin à L’Hôpital-le-Mercier : Passionnément passionné !

En 2005, son père prend sa retraite. Après un BTSA ACSE au lycée de Fontaines, et un an en tant que bouvier à la Socaviac, Arnaud rejoint sa maman sur l’exploitation d’abord en tant qu’aide familiale puis en tant qu’associé en créant le GAEC. L’exploitation subit alors de nombreux changements (mises aux normes…) et se modernise même avec notamment la construction d’une stabulation sur un nouveau site.
Car, avant de s’installer, Arnaud n’avait pas hésité « à aller voir ailleurs », en dehors des sentiers battus, « chez des gens qu’on ne connait pas ». Il a compris énormément de chose lors de son stage de six mois en Vendée, à Belleville-sur-Vie, sur l’exploitation des Bourmaud. « J’ai appris à travailler d’une manière différente mais avec la même race de vaches. Cela me sert encore aujourd’hui ». Son expérience ne s’arrête pas là puisqu’il a travaillé chez monsieur Grivaud à Saint-Romain-sous-Gourdon, chez monsieur Guillemin au Breuil et chez monsieur Guillot à Toulon-sur-Arroux. Des maîtres de stages avec qui il est resté en contact. D’autres passionnés qui ont conforté Arnaud dans le choix de son métier.

Cette passion, aujourd’hui Arnaud veut la transmettre. Il prend plaisir à travailler et à parler de son métier. « Je me filme en train de travailler depuis plus d’un an pour montrer ce qu’on fait au quotidien », afin aussi de démentir les aberrations dont l’agriculture est souvent victime en ce moment. Dans ses tâches quotidiennes, il montre au public la réalité du métier d’agriculteur et y rajoute des commentaires explicatifs. Des vidéos qu’il diffuse aussi sur la foire de Digoin par exemple.

Une exploitation familiale organisée

Aujourd’hui Arnaud travaille donc avec sa mère sur une exploitation de 145 hectares dont environ 110 hectares en propriété. Il fait naître chaque année 90 veaux de race charolaise d’octobre à juin avec un pic en février et mars. Cette période de vêlage assez longue permet à Arnaud d’étaler ses ventes et donc d’avoir une rentrée d’argent régulière. Arnaud vend également ses vaches de réforme grasses et quelques génisses. Les jeunes animaux sont vendus, pour les broutards au sevrage à environ 300 kg, et pour les laitonnes entre 270 et 300 kg. Pas d’exclusivité, Arnaud a fait le choix d’avoir plusieurs marchands : coopératives, privés, marché au cadran ou encore à quelques collègues qui souhaitent parfois acheter des broutards à repousser pour compléter leurs lots.
Sur les 145 hectares occupés par l’exploitation, 19 sont en cultures. Arnaud et sa maman cultivent du triticale, du seigle, de l’avoine…. Toutes sont autoconsommées sur l’exploitation.

Chaque exploitation a des spécificités et celle d’Arnaud en a plus d’une ! Pas forcément faciles. En plus d’avoir un parcellaire assez morcelé, les parcelles de l’exploitation se trouvent dans différentes zones « contraignantes » : Natura 2000, zone vulnérable, zone inondable. Avec les contraintes administratives qui vont avec. Des contraintes qui ont tout de même un bon côté puisqu’elles poussent à se responsabiliser notamment au niveau des apports d’engrais, avec les bons conseils de sa technicienne de la coopérative Téol.
Autre spécificité, l’exploitation est divisée en deux sites. En 2008, le siège de l’exploitation a été classé en zone inondable. Depuis, faute de pouvoir le moderniser, ce site est plutôt dédié aux vêlages et au stockage. L’autre site accueille les animaux à l’engraissement et les jeunes pendant la période hivernale. Actuellement, Arnaud est en train de réaliser lui-même dans une ancienne grange, un parc de contention qu’il a lui-même dessiné : « je l’ai fait et refait des dizaines de fois. Si j’arrive à le réaliser comme sur le papier, ce devrait-être un outil très fonctionnel ».

Bien s’entourer

S’il devait conseiller un jeune prêt à s’installer, Arnaud l’inviterait à bien aller acquérir de l’expérience dans d’autres exploitations. Des apports extérieurs qui sont précieux et qui sont aussi ceux de tous les jours avec d’autres confrères ou collaborateurs : comptable, banquier, vétérinaire, techniciens… « ne sont pas de simples passants dans la cour de ferme ». Et dans l’autre sens également, Arnaud n’hésite pas à appeler si besoin. Le jeune agriculteur reconnait être maniaque mais que c’est plutôt un atout pour un bon suivi de l’exploitation. Entre sa mère et lui, les tâches administratives sont réparties équitablement.
C’est donc un savant mélange qui s’opère : après le calme et la passion, l’organisation est probablement un des secret de sa réussite et de son épanouissement.

Justine Laurent

Arnaud Collaudin à L’Hôpital-le-Mercier : Passionnément passionné !

Arnaud Collaudin à L’Hôpital-le-Mercier : Passionnément passionné !

En 2005, son père prend sa retraite. Après un BTSA ACSE au lycée de Fontaines, et un an en tant que bouvier à la Socaviac, Arnaud rejoint sa maman sur l’exploitation d’abord en tant qu’aide familiale puis en tant qu’associé en créant le GAEC. L’exploitation subit alors de nombreux changements (mises aux normes…) et se modernise même avec notamment la construction d’une stabulation sur un nouveau site.
Car, avant de s’installer, Arnaud n’avait pas hésité « à aller voir ailleurs », en dehors des sentiers battus, « chez des gens qu’on ne connait pas ». Il a compris énormément de chose lors de son stage de six mois en Vendée, à Belleville-sur-Vie, sur l’exploitation des Bourmaud. « J’ai appris à travailler d’une manière différente mais avec la même race de vaches. Cela me sert encore aujourd’hui ». Son expérience ne s’arrête pas là puisqu’il a travaillé chez monsieur Grivaud à Saint-Romain-sous-Gourdon, chez monsieur Guillemin au Breuil et chez monsieur Guillot à Toulon-sur-Arroux. Des maîtres de stages avec qui il est resté en contact. D’autres passionnés qui ont conforté Arnaud dans le choix de son métier.

Cette passion, aujourd’hui Arnaud veut la transmettre. Il prend plaisir à travailler et à parler de son métier. « Je me filme en train de travailler depuis plus d’un an pour montrer ce qu’on fait au quotidien », afin aussi de démentir les aberrations dont l’agriculture est souvent victime en ce moment. Dans ses tâches quotidiennes, il montre au public la réalité du métier d’agriculteur et y rajoute des commentaires explicatifs. Des vidéos qu’il diffuse aussi sur la foire de Digoin par exemple.

Une exploitation familiale organisée

Aujourd’hui Arnaud travaille donc avec sa mère sur une exploitation de 145 hectares dont environ 110 hectares en propriété. Il fait naître chaque année 90 veaux de race charolaise d’octobre à juin avec un pic en février et mars. Cette période de vêlage assez longue permet à Arnaud d’étaler ses ventes et donc d’avoir une rentrée d’argent régulière. Arnaud vend également ses vaches de réforme grasses et quelques génisses. Les jeunes animaux sont vendus, pour les broutards au sevrage à environ 300 kg, et pour les laitonnes entre 270 et 300 kg. Pas d’exclusivité, Arnaud a fait le choix d’avoir plusieurs marchands : coopératives, privés, marché au cadran ou encore à quelques collègues qui souhaitent parfois acheter des broutards à repousser pour compléter leurs lots.
Sur les 145 hectares occupés par l’exploitation, 19 sont en cultures. Arnaud et sa maman cultivent du triticale, du seigle, de l’avoine…. Toutes sont autoconsommées sur l’exploitation.

Chaque exploitation a des spécificités et celle d’Arnaud en a plus d’une ! Pas forcément faciles. En plus d’avoir un parcellaire assez morcelé, les parcelles de l’exploitation se trouvent dans différentes zones « contraignantes » : Natura 2000, zone vulnérable, zone inondable. Avec les contraintes administratives qui vont avec. Des contraintes qui ont tout de même un bon côté puisqu’elles poussent à se responsabiliser notamment au niveau des apports d’engrais, avec les bons conseils de sa technicienne de la coopérative Téol.
Autre spécificité, l’exploitation est divisée en deux sites. En 2008, le siège de l’exploitation a été classé en zone inondable. Depuis, faute de pouvoir le moderniser, ce site est plutôt dédié aux vêlages et au stockage. L’autre site accueille les animaux à l’engraissement et les jeunes pendant la période hivernale. Actuellement, Arnaud est en train de réaliser lui-même dans une ancienne grange, un parc de contention qu’il a lui-même dessiné : « je l’ai fait et refait des dizaines de fois. Si j’arrive à le réaliser comme sur le papier, ce devrait-être un outil très fonctionnel ».

Bien s’entourer

S’il devait conseiller un jeune prêt à s’installer, Arnaud l’inviterait à bien aller acquérir de l’expérience dans d’autres exploitations. Des apports extérieurs qui sont précieux et qui sont aussi ceux de tous les jours avec d’autres confrères ou collaborateurs : comptable, banquier, vétérinaire, techniciens… « ne sont pas de simples passants dans la cour de ferme ». Et dans l’autre sens également, Arnaud n’hésite pas à appeler si besoin. Le jeune agriculteur reconnait être maniaque mais que c’est plutôt un atout pour un bon suivi de l’exploitation. Entre sa mère et lui, les tâches administratives sont réparties équitablement.
C’est donc un savant mélange qui s’opère : après le calme et la passion, l’organisation est probablement un des secret de sa réussite et de son épanouissement.

Justine Laurent

Arnaud Collaudin à L’Hôpital-le-Mercier : Passionnément passionné !

Arnaud Collaudin à L’Hôpital-le-Mercier : Passionnément passionné !

En 2005, son père prend sa retraite. Après un BTSA ACSE au lycée de Fontaines, et un an en tant que bouvier à la Socaviac, Arnaud rejoint sa maman sur l’exploitation d’abord en tant qu’aide familiale puis en tant qu’associé en créant le GAEC. L’exploitation subit alors de nombreux changements (mises aux normes…) et se modernise même avec notamment la construction d’une stabulation sur un nouveau site.
Car, avant de s’installer, Arnaud n’avait pas hésité « à aller voir ailleurs », en dehors des sentiers battus, « chez des gens qu’on ne connait pas ». Il a compris énormément de chose lors de son stage de six mois en Vendée, à Belleville-sur-Vie, sur l’exploitation des Bourmaud. « J’ai appris à travailler d’une manière différente mais avec la même race de vaches. Cela me sert encore aujourd’hui ». Son expérience ne s’arrête pas là puisqu’il a travaillé chez monsieur Grivaud à Saint-Romain-sous-Gourdon, chez monsieur Guillemin au Breuil et chez monsieur Guillot à Toulon-sur-Arroux. Des maîtres de stages avec qui il est resté en contact. D’autres passionnés qui ont conforté Arnaud dans le choix de son métier.

Cette passion, aujourd’hui Arnaud veut la transmettre. Il prend plaisir à travailler et à parler de son métier. « Je me filme en train de travailler depuis plus d’un an pour montrer ce qu’on fait au quotidien », afin aussi de démentir les aberrations dont l’agriculture est souvent victime en ce moment. Dans ses tâches quotidiennes, il montre au public la réalité du métier d’agriculteur et y rajoute des commentaires explicatifs. Des vidéos qu’il diffuse aussi sur la foire de Digoin par exemple.

Une exploitation familiale organisée

Aujourd’hui Arnaud travaille donc avec sa mère sur une exploitation de 145 hectares dont environ 110 hectares en propriété. Il fait naître chaque année 90 veaux de race charolaise d’octobre à juin avec un pic en février et mars. Cette période de vêlage assez longue permet à Arnaud d’étaler ses ventes et donc d’avoir une rentrée d’argent régulière. Arnaud vend également ses vaches de réforme grasses et quelques génisses. Les jeunes animaux sont vendus, pour les broutards au sevrage à environ 300 kg, et pour les laitonnes entre 270 et 300 kg. Pas d’exclusivité, Arnaud a fait le choix d’avoir plusieurs marchands : coopératives, privés, marché au cadran ou encore à quelques collègues qui souhaitent parfois acheter des broutards à repousser pour compléter leurs lots.
Sur les 145 hectares occupés par l’exploitation, 19 sont en cultures. Arnaud et sa maman cultivent du triticale, du seigle, de l’avoine…. Toutes sont autoconsommées sur l’exploitation.

Chaque exploitation a des spécificités et celle d’Arnaud en a plus d’une ! Pas forcément faciles. En plus d’avoir un parcellaire assez morcelé, les parcelles de l’exploitation se trouvent dans différentes zones « contraignantes » : Natura 2000, zone vulnérable, zone inondable. Avec les contraintes administratives qui vont avec. Des contraintes qui ont tout de même un bon côté puisqu’elles poussent à se responsabiliser notamment au niveau des apports d’engrais, avec les bons conseils de sa technicienne de la coopérative Téol.
Autre spécificité, l’exploitation est divisée en deux sites. En 2008, le siège de l’exploitation a été classé en zone inondable. Depuis, faute de pouvoir le moderniser, ce site est plutôt dédié aux vêlages et au stockage. L’autre site accueille les animaux à l’engraissement et les jeunes pendant la période hivernale. Actuellement, Arnaud est en train de réaliser lui-même dans une ancienne grange, un parc de contention qu’il a lui-même dessiné : « je l’ai fait et refait des dizaines de fois. Si j’arrive à le réaliser comme sur le papier, ce devrait-être un outil très fonctionnel ».

Bien s’entourer

S’il devait conseiller un jeune prêt à s’installer, Arnaud l’inviterait à bien aller acquérir de l’expérience dans d’autres exploitations. Des apports extérieurs qui sont précieux et qui sont aussi ceux de tous les jours avec d’autres confrères ou collaborateurs : comptable, banquier, vétérinaire, techniciens… « ne sont pas de simples passants dans la cour de ferme ». Et dans l’autre sens également, Arnaud n’hésite pas à appeler si besoin. Le jeune agriculteur reconnait être maniaque mais que c’est plutôt un atout pour un bon suivi de l’exploitation. Entre sa mère et lui, les tâches administratives sont réparties équitablement.
C’est donc un savant mélange qui s’opère : après le calme et la passion, l’organisation est probablement un des secret de sa réussite et de son épanouissement.

Justine Laurent