Assemblées Générales de CSEA : le travail entre agriculture et communautés de communes se concrétise…
Les assemblées générales des dix-huit CSEA, Communautés de syndicats d’exploitants agricoles (lire encadré), se sont tenues ces dernières semaines à travers l’ensemble du département. Près de 400 adhérents de la FDSEA de Saône-et-Loire se sont déplacés pour venir échanger sur les sujets d’actualités nationaux mais surtout locaux avec les représentants des Communautés de communes.
Nombreux furent les sujets abordés lors de ces réunions, mais celui qui revint systématiquement à l’ordre du jour, fût la sécheresse. Certes, depuis quelques semaines, les sols de Saône-et-Loire ont reçu de l’eau qui a permis aux paysages de reverdir. Mais les conséquences de la sécheresse n’en sont pas pour autant diminuées. Les éleveurs doivent maintenant faire face au manque de fourrage et à la gestion de leurs stocks pour passer l’hiver. Lors des réunions, les exploitants ont donc pu prendre connaissance de l’ensemble des aides auxquelles ils peuvent prétendre pour faire face à cet aléa climatique, et les démarches qu’ils ont à entreprendre pour y accéder, accompagnés par la FDSEA. Si les dispositifs mis en place par le Département et le Conseil Régional ont été étudiés avec attention lors des CSEA, c’est bien le « dossier calamités » qui a été au cœur de toutes les préoccupations, avec notamment la crainte pour les éleveurs laitiers ou diversifiés d’être exclus de celui-ci. Les problèmes de communication sur les dégrèvements de TFNB ont aussi été soulignés à plusieurs reprises. Les techniciens de la Chambre d’Agriculture sont également intervenus lors de certaines CSEA (du Grand Charolais, Matour-Tramayes, de la Communauté Creusot Montceau) afin de donner des conseils concrets sur : comment adapter la ration d’aliment pour passer l’hiver, quels produits de substitution utiliser pour la litière …
Des réussites encourageantes
Ces AG de CSEA étaient aussi l’occasion pour les représentants du monde agricole de faire le point avec leur Communauté de communes sur les dossiers en cours, et les dossiers ne manquent pas : GEMAPI, PLUI. Pour certaines CSEA, comme celle du Grand Autunois Morvan les contacts sont réguliers, une commission agricole au sein de la communauté de communes a même vu le jour il y a plusieurs années.
La CSEA du Grand Charolais a quant à elle démarré un travail avec la communauté de communes. Deux réunions ont déjà eu lieu pour une concertation commune sur les sujets intégrant une réflexion avec le monde agricole. Ainsi sur la gestion des déchets verts des réunions de travails sur les besoins agricoles sont programmés. De même, les membres du bureau de la CSEA ont convié les élus et des administratifs de la Communauté de communes à la visite d’une exploitation au printemps afin de les sensibiliser sur les démarches environnementales déjà engagées par les adhérents et les réalités du terrain.
Sur la Communauté Urbaine Creusot Montceau, la réflexion entre la communauté urbaine et la CSEA s’organise autour des panneaux photovoltaïques en agriculture et de l’approvisionnement en circuits courts. De plus, un travail similaire à celui mené sur le Grand Charolais a aussi été lancé avec la société CMR (Creusot Montceau Recyclage) qui gère la collecte des déchets ménagers sur la Communauté Urbaine. En partenariat étroit avec la CSEA, la société CMR propose aux agriculteurs qui le souhaitent des déchets verts broyés pouvant être utilisés en litière. C’est la CSEA Creusot Montceau qui gère le planning des agriculteurs souhaitant s’approvisionner en déchets verts.
Pour la CSEA du Grand Chalon, l’étude de ruissellement commanditée par la Communauté d’agglomération du Grand Chalon, a été au cœur du débat. « Attention aux raccourcis et à la stigmatisation de certaines cultures concernant leur impact sur le ruissellement. La rotation et l’implantation de nos cultures sont raisonnées de manière agronomique. L’agriculture était présente avant certaines habitations, ce n’est donc pas aux agriculteurs de prendre en charge seuls les aménagements. », insistait Lionel Borey, exploitant à Crissey, et secrétaire général de la FDSEA.
Enfin, sur la CSEA de la Clayette Chauffailles, la Communauté de Communes a mis en place en 2018 avec les agriculteurs de la CSEA des fermes ouvertes permettant aux touristes et aux habitants de découvrir l’agriculture du territoire. Une initiative à pérenniser dans le temps et à conforter sur le volet communication.
Service syndical FDSEA 71
Assemblées Générales de CSEA : le travail entre agriculture et communautés de communes se concrétise…
Nombreux furent les sujets abordés lors de ces réunions, mais celui qui revint systématiquement à l’ordre du jour, fût la sécheresse. Certes, depuis quelques semaines, les sols de Saône-et-Loire ont reçu de l’eau qui a permis aux paysages de reverdir. Mais les conséquences de la sécheresse n’en sont pas pour autant diminuées. Les éleveurs doivent maintenant faire face au manque de fourrage et à la gestion de leurs stocks pour passer l’hiver. Lors des réunions, les exploitants ont donc pu prendre connaissance de l’ensemble des aides auxquelles ils peuvent prétendre pour faire face à cet aléa climatique, et les démarches qu’ils ont à entreprendre pour y accéder, accompagnés par la FDSEA. Si les dispositifs mis en place par le Département et le Conseil Régional ont été étudiés avec attention lors des CSEA, c’est bien le « dossier calamités » qui a été au cœur de toutes les préoccupations, avec notamment la crainte pour les éleveurs laitiers ou diversifiés d’être exclus de celui-ci. Les problèmes de communication sur les dégrèvements de TFNB ont aussi été soulignés à plusieurs reprises. Les techniciens de la Chambre d’Agriculture sont également intervenus lors de certaines CSEA (du Grand Charolais, Matour-Tramayes, de la Communauté Creusot Montceau) afin de donner des conseils concrets sur : comment adapter la ration d’aliment pour passer l’hiver, quels produits de substitution utiliser pour la litière …
Des réussites encourageantes
Ces AG de CSEA étaient aussi l’occasion pour les représentants du monde agricole de faire le point avec leur Communauté de communes sur les dossiers en cours, et les dossiers ne manquent pas : GEMAPI, PLUI. Pour certaines CSEA, comme celle du Grand Autunois Morvan les contacts sont réguliers, une commission agricole au sein de la communauté de communes a même vu le jour il y a plusieurs années.
La CSEA du Grand Charolais a quant à elle démarré un travail avec la communauté de communes. Deux réunions ont déjà eu lieu pour une concertation commune sur les sujets intégrant une réflexion avec le monde agricole. Ainsi sur la gestion des déchets verts des réunions de travails sur les besoins agricoles sont programmés. De même, les membres du bureau de la CSEA ont convié les élus et des administratifs de la Communauté de communes à la visite d’une exploitation au printemps afin de les sensibiliser sur les démarches environnementales déjà engagées par les adhérents et les réalités du terrain.
Sur la Communauté Urbaine Creusot Montceau, la réflexion entre la communauté urbaine et la CSEA s’organise autour des panneaux photovoltaïques en agriculture et de l’approvisionnement en circuits courts. De plus, un travail similaire à celui mené sur le Grand Charolais a aussi été lancé avec la société CMR (Creusot Montceau Recyclage) qui gère la collecte des déchets ménagers sur la Communauté Urbaine. En partenariat étroit avec la CSEA, la société CMR propose aux agriculteurs qui le souhaitent des déchets verts broyés pouvant être utilisés en litière. C’est la CSEA Creusot Montceau qui gère le planning des agriculteurs souhaitant s’approvisionner en déchets verts.
Pour la CSEA du Grand Chalon, l’étude de ruissellement commanditée par la Communauté d’agglomération du Grand Chalon, a été au cœur du débat. « Attention aux raccourcis et à la stigmatisation de certaines cultures concernant leur impact sur le ruissellement. La rotation et l’implantation de nos cultures sont raisonnées de manière agronomique. L’agriculture était présente avant certaines habitations, ce n’est donc pas aux agriculteurs de prendre en charge seuls les aménagements. », insistait Lionel Borey, exploitant à Crissey, et secrétaire général de la FDSEA.
Enfin, sur la CSEA de la Clayette Chauffailles, la Communauté de Communes a mis en place en 2018 avec les agriculteurs de la CSEA des fermes ouvertes permettant aux touristes et aux habitants de découvrir l’agriculture du territoire. Une initiative à pérenniser dans le temps et à conforter sur le volet communication.
Service syndical FDSEA 71
Assemblées Générales de CSEA : le travail entre agriculture et communautés de communes se concrétise…
Nombreux furent les sujets abordés lors de ces réunions, mais celui qui revint systématiquement à l’ordre du jour, fût la sécheresse. Certes, depuis quelques semaines, les sols de Saône-et-Loire ont reçu de l’eau qui a permis aux paysages de reverdir. Mais les conséquences de la sécheresse n’en sont pas pour autant diminuées. Les éleveurs doivent maintenant faire face au manque de fourrage et à la gestion de leurs stocks pour passer l’hiver. Lors des réunions, les exploitants ont donc pu prendre connaissance de l’ensemble des aides auxquelles ils peuvent prétendre pour faire face à cet aléa climatique, et les démarches qu’ils ont à entreprendre pour y accéder, accompagnés par la FDSEA. Si les dispositifs mis en place par le Département et le Conseil Régional ont été étudiés avec attention lors des CSEA, c’est bien le « dossier calamités » qui a été au cœur de toutes les préoccupations, avec notamment la crainte pour les éleveurs laitiers ou diversifiés d’être exclus de celui-ci. Les problèmes de communication sur les dégrèvements de TFNB ont aussi été soulignés à plusieurs reprises. Les techniciens de la Chambre d’Agriculture sont également intervenus lors de certaines CSEA (du Grand Charolais, Matour-Tramayes, de la Communauté Creusot Montceau) afin de donner des conseils concrets sur : comment adapter la ration d’aliment pour passer l’hiver, quels produits de substitution utiliser pour la litière …
Des réussites encourageantes
Ces AG de CSEA étaient aussi l’occasion pour les représentants du monde agricole de faire le point avec leur Communauté de communes sur les dossiers en cours, et les dossiers ne manquent pas : GEMAPI, PLUI. Pour certaines CSEA, comme celle du Grand Autunois Morvan les contacts sont réguliers, une commission agricole au sein de la communauté de communes a même vu le jour il y a plusieurs années.
La CSEA du Grand Charolais a quant à elle démarré un travail avec la communauté de communes. Deux réunions ont déjà eu lieu pour une concertation commune sur les sujets intégrant une réflexion avec le monde agricole. Ainsi sur la gestion des déchets verts des réunions de travails sur les besoins agricoles sont programmés. De même, les membres du bureau de la CSEA ont convié les élus et des administratifs de la Communauté de communes à la visite d’une exploitation au printemps afin de les sensibiliser sur les démarches environnementales déjà engagées par les adhérents et les réalités du terrain.
Sur la Communauté Urbaine Creusot Montceau, la réflexion entre la communauté urbaine et la CSEA s’organise autour des panneaux photovoltaïques en agriculture et de l’approvisionnement en circuits courts. De plus, un travail similaire à celui mené sur le Grand Charolais a aussi été lancé avec la société CMR (Creusot Montceau Recyclage) qui gère la collecte des déchets ménagers sur la Communauté Urbaine. En partenariat étroit avec la CSEA, la société CMR propose aux agriculteurs qui le souhaitent des déchets verts broyés pouvant être utilisés en litière. C’est la CSEA Creusot Montceau qui gère le planning des agriculteurs souhaitant s’approvisionner en déchets verts.
Pour la CSEA du Grand Chalon, l’étude de ruissellement commanditée par la Communauté d’agglomération du Grand Chalon, a été au cœur du débat. « Attention aux raccourcis et à la stigmatisation de certaines cultures concernant leur impact sur le ruissellement. La rotation et l’implantation de nos cultures sont raisonnées de manière agronomique. L’agriculture était présente avant certaines habitations, ce n’est donc pas aux agriculteurs de prendre en charge seuls les aménagements. », insistait Lionel Borey, exploitant à Crissey, et secrétaire général de la FDSEA.
Enfin, sur la CSEA de la Clayette Chauffailles, la Communauté de Communes a mis en place en 2018 avec les agriculteurs de la CSEA des fermes ouvertes permettant aux touristes et aux habitants de découvrir l’agriculture du territoire. Une initiative à pérenniser dans le temps et à conforter sur le volet communication.
Service syndical FDSEA 71
Assemblées Générales de CSEA : le travail entre agriculture et communautés de communes se concrétise…
Nombreux furent les sujets abordés lors de ces réunions, mais celui qui revint systématiquement à l’ordre du jour, fût la sécheresse. Certes, depuis quelques semaines, les sols de Saône-et-Loire ont reçu de l’eau qui a permis aux paysages de reverdir. Mais les conséquences de la sécheresse n’en sont pas pour autant diminuées. Les éleveurs doivent maintenant faire face au manque de fourrage et à la gestion de leurs stocks pour passer l’hiver. Lors des réunions, les exploitants ont donc pu prendre connaissance de l’ensemble des aides auxquelles ils peuvent prétendre pour faire face à cet aléa climatique, et les démarches qu’ils ont à entreprendre pour y accéder, accompagnés par la FDSEA. Si les dispositifs mis en place par le Département et le Conseil Régional ont été étudiés avec attention lors des CSEA, c’est bien le « dossier calamités » qui a été au cœur de toutes les préoccupations, avec notamment la crainte pour les éleveurs laitiers ou diversifiés d’être exclus de celui-ci. Les problèmes de communication sur les dégrèvements de TFNB ont aussi été soulignés à plusieurs reprises. Les techniciens de la Chambre d’Agriculture sont également intervenus lors de certaines CSEA (du Grand Charolais, Matour-Tramayes, de la Communauté Creusot Montceau) afin de donner des conseils concrets sur : comment adapter la ration d’aliment pour passer l’hiver, quels produits de substitution utiliser pour la litière …
Des réussites encourageantes
Ces AG de CSEA étaient aussi l’occasion pour les représentants du monde agricole de faire le point avec leur Communauté de communes sur les dossiers en cours, et les dossiers ne manquent pas : GEMAPI, PLUI. Pour certaines CSEA, comme celle du Grand Autunois Morvan les contacts sont réguliers, une commission agricole au sein de la communauté de communes a même vu le jour il y a plusieurs années.
La CSEA du Grand Charolais a quant à elle démarré un travail avec la communauté de communes. Deux réunions ont déjà eu lieu pour une concertation commune sur les sujets intégrant une réflexion avec le monde agricole. Ainsi sur la gestion des déchets verts des réunions de travails sur les besoins agricoles sont programmés. De même, les membres du bureau de la CSEA ont convié les élus et des administratifs de la Communauté de communes à la visite d’une exploitation au printemps afin de les sensibiliser sur les démarches environnementales déjà engagées par les adhérents et les réalités du terrain.
Sur la Communauté Urbaine Creusot Montceau, la réflexion entre la communauté urbaine et la CSEA s’organise autour des panneaux photovoltaïques en agriculture et de l’approvisionnement en circuits courts. De plus, un travail similaire à celui mené sur le Grand Charolais a aussi été lancé avec la société CMR (Creusot Montceau Recyclage) qui gère la collecte des déchets ménagers sur la Communauté Urbaine. En partenariat étroit avec la CSEA, la société CMR propose aux agriculteurs qui le souhaitent des déchets verts broyés pouvant être utilisés en litière. C’est la CSEA Creusot Montceau qui gère le planning des agriculteurs souhaitant s’approvisionner en déchets verts.
Pour la CSEA du Grand Chalon, l’étude de ruissellement commanditée par la Communauté d’agglomération du Grand Chalon, a été au cœur du débat. « Attention aux raccourcis et à la stigmatisation de certaines cultures concernant leur impact sur le ruissellement. La rotation et l’implantation de nos cultures sont raisonnées de manière agronomique. L’agriculture était présente avant certaines habitations, ce n’est donc pas aux agriculteurs de prendre en charge seuls les aménagements. », insistait Lionel Borey, exploitant à Crissey, et secrétaire général de la FDSEA.
Enfin, sur la CSEA de la Clayette Chauffailles, la Communauté de Communes a mis en place en 2018 avec les agriculteurs de la CSEA des fermes ouvertes permettant aux touristes et aux habitants de découvrir l’agriculture du territoire. Une initiative à pérenniser dans le temps et à conforter sur le volet communication.
Service syndical FDSEA 71
Assemblées Générales de CSEA : le travail entre agriculture et communautés de communes se concrétise…
Nombreux furent les sujets abordés lors de ces réunions, mais celui qui revint systématiquement à l’ordre du jour, fût la sécheresse. Certes, depuis quelques semaines, les sols de Saône-et-Loire ont reçu de l’eau qui a permis aux paysages de reverdir. Mais les conséquences de la sécheresse n’en sont pas pour autant diminuées. Les éleveurs doivent maintenant faire face au manque de fourrage et à la gestion de leurs stocks pour passer l’hiver. Lors des réunions, les exploitants ont donc pu prendre connaissance de l’ensemble des aides auxquelles ils peuvent prétendre pour faire face à cet aléa climatique, et les démarches qu’ils ont à entreprendre pour y accéder, accompagnés par la FDSEA. Si les dispositifs mis en place par le Département et le Conseil Régional ont été étudiés avec attention lors des CSEA, c’est bien le « dossier calamités » qui a été au cœur de toutes les préoccupations, avec notamment la crainte pour les éleveurs laitiers ou diversifiés d’être exclus de celui-ci. Les problèmes de communication sur les dégrèvements de TFNB ont aussi été soulignés à plusieurs reprises. Les techniciens de la Chambre d’Agriculture sont également intervenus lors de certaines CSEA (du Grand Charolais, Matour-Tramayes, de la Communauté Creusot Montceau) afin de donner des conseils concrets sur : comment adapter la ration d’aliment pour passer l’hiver, quels produits de substitution utiliser pour la litière …
Des réussites encourageantes
Ces AG de CSEA étaient aussi l’occasion pour les représentants du monde agricole de faire le point avec leur Communauté de communes sur les dossiers en cours, et les dossiers ne manquent pas : GEMAPI, PLUI. Pour certaines CSEA, comme celle du Grand Autunois Morvan les contacts sont réguliers, une commission agricole au sein de la communauté de communes a même vu le jour il y a plusieurs années.
La CSEA du Grand Charolais a quant à elle démarré un travail avec la communauté de communes. Deux réunions ont déjà eu lieu pour une concertation commune sur les sujets intégrant une réflexion avec le monde agricole. Ainsi sur la gestion des déchets verts des réunions de travails sur les besoins agricoles sont programmés. De même, les membres du bureau de la CSEA ont convié les élus et des administratifs de la Communauté de communes à la visite d’une exploitation au printemps afin de les sensibiliser sur les démarches environnementales déjà engagées par les adhérents et les réalités du terrain.
Sur la Communauté Urbaine Creusot Montceau, la réflexion entre la communauté urbaine et la CSEA s’organise autour des panneaux photovoltaïques en agriculture et de l’approvisionnement en circuits courts. De plus, un travail similaire à celui mené sur le Grand Charolais a aussi été lancé avec la société CMR (Creusot Montceau Recyclage) qui gère la collecte des déchets ménagers sur la Communauté Urbaine. En partenariat étroit avec la CSEA, la société CMR propose aux agriculteurs qui le souhaitent des déchets verts broyés pouvant être utilisés en litière. C’est la CSEA Creusot Montceau qui gère le planning des agriculteurs souhaitant s’approvisionner en déchets verts.
Pour la CSEA du Grand Chalon, l’étude de ruissellement commanditée par la Communauté d’agglomération du Grand Chalon, a été au cœur du débat. « Attention aux raccourcis et à la stigmatisation de certaines cultures concernant leur impact sur le ruissellement. La rotation et l’implantation de nos cultures sont raisonnées de manière agronomique. L’agriculture était présente avant certaines habitations, ce n’est donc pas aux agriculteurs de prendre en charge seuls les aménagements. », insistait Lionel Borey, exploitant à Crissey, et secrétaire général de la FDSEA.
Enfin, sur la CSEA de la Clayette Chauffailles, la Communauté de Communes a mis en place en 2018 avec les agriculteurs de la CSEA des fermes ouvertes permettant aux touristes et aux habitants de découvrir l’agriculture du territoire. Une initiative à pérenniser dans le temps et à conforter sur le volet communication.
Service syndical FDSEA 71
Assemblées Générales de CSEA : le travail entre agriculture et communautés de communes se concrétise…
Nombreux furent les sujets abordés lors de ces réunions, mais celui qui revint systématiquement à l’ordre du jour, fût la sécheresse. Certes, depuis quelques semaines, les sols de Saône-et-Loire ont reçu de l’eau qui a permis aux paysages de reverdir. Mais les conséquences de la sécheresse n’en sont pas pour autant diminuées. Les éleveurs doivent maintenant faire face au manque de fourrage et à la gestion de leurs stocks pour passer l’hiver. Lors des réunions, les exploitants ont donc pu prendre connaissance de l’ensemble des aides auxquelles ils peuvent prétendre pour faire face à cet aléa climatique, et les démarches qu’ils ont à entreprendre pour y accéder, accompagnés par la FDSEA. Si les dispositifs mis en place par le Département et le Conseil Régional ont été étudiés avec attention lors des CSEA, c’est bien le « dossier calamités » qui a été au cœur de toutes les préoccupations, avec notamment la crainte pour les éleveurs laitiers ou diversifiés d’être exclus de celui-ci. Les problèmes de communication sur les dégrèvements de TFNB ont aussi été soulignés à plusieurs reprises. Les techniciens de la Chambre d’Agriculture sont également intervenus lors de certaines CSEA (du Grand Charolais, Matour-Tramayes, de la Communauté Creusot Montceau) afin de donner des conseils concrets sur : comment adapter la ration d’aliment pour passer l’hiver, quels produits de substitution utiliser pour la litière …
Des réussites encourageantes
Ces AG de CSEA étaient aussi l’occasion pour les représentants du monde agricole de faire le point avec leur Communauté de communes sur les dossiers en cours, et les dossiers ne manquent pas : GEMAPI, PLUI. Pour certaines CSEA, comme celle du Grand Autunois Morvan les contacts sont réguliers, une commission agricole au sein de la communauté de communes a même vu le jour il y a plusieurs années.
La CSEA du Grand Charolais a quant à elle démarré un travail avec la communauté de communes. Deux réunions ont déjà eu lieu pour une concertation commune sur les sujets intégrant une réflexion avec le monde agricole. Ainsi sur la gestion des déchets verts des réunions de travails sur les besoins agricoles sont programmés. De même, les membres du bureau de la CSEA ont convié les élus et des administratifs de la Communauté de communes à la visite d’une exploitation au printemps afin de les sensibiliser sur les démarches environnementales déjà engagées par les adhérents et les réalités du terrain.
Sur la Communauté Urbaine Creusot Montceau, la réflexion entre la communauté urbaine et la CSEA s’organise autour des panneaux photovoltaïques en agriculture et de l’approvisionnement en circuits courts. De plus, un travail similaire à celui mené sur le Grand Charolais a aussi été lancé avec la société CMR (Creusot Montceau Recyclage) qui gère la collecte des déchets ménagers sur la Communauté Urbaine. En partenariat étroit avec la CSEA, la société CMR propose aux agriculteurs qui le souhaitent des déchets verts broyés pouvant être utilisés en litière. C’est la CSEA Creusot Montceau qui gère le planning des agriculteurs souhaitant s’approvisionner en déchets verts.
Pour la CSEA du Grand Chalon, l’étude de ruissellement commanditée par la Communauté d’agglomération du Grand Chalon, a été au cœur du débat. « Attention aux raccourcis et à la stigmatisation de certaines cultures concernant leur impact sur le ruissellement. La rotation et l’implantation de nos cultures sont raisonnées de manière agronomique. L’agriculture était présente avant certaines habitations, ce n’est donc pas aux agriculteurs de prendre en charge seuls les aménagements. », insistait Lionel Borey, exploitant à Crissey, et secrétaire général de la FDSEA.
Enfin, sur la CSEA de la Clayette Chauffailles, la Communauté de Communes a mis en place en 2018 avec les agriculteurs de la CSEA des fermes ouvertes permettant aux touristes et aux habitants de découvrir l’agriculture du territoire. Une initiative à pérenniser dans le temps et à conforter sur le volet communication.
Service syndical FDSEA 71