Le Charolais Label Rouge doit s’adapter aux nouveaux modes de consommation
L’association Charolais Label Rouge n’échappe pas à la crise qui frappe les filières de qualité. Elle vient de connaître deux années de baisse consécutive, mais maintient ses efforts pour préserver son capital auprès des consommateurs et des distributeurs.

Les filières de qualité souffrent d’un contexte défavorable. Le covid a laissé des traces et l’inflation a cassé une belle dynamique. Aujourd’hui, la décapitalisation fait flamber les prix des animaux standards. Ce retournement n’encourage pas les éleveurs à produire de la qualité. Et leur nombre s’érode en même temps que les abattages à l’échelle nationale tandis que la consommation diminue elle aussi. Les labels rouges sont à la peine et l’association Charolais Label Rouge n’y échappe pas. En 2024, le volume de bovins labellisés a baissé pour la seconde année consécutive de — 6 %. Cela laisse tout de même un volume conséquent de 15.000 bovins labellisés, deux fois plus qu’en 2016-2017. 2.230 éleveurs ont livré des bovins label rouge en 2024. GMS, haché, restauration hors domicile… Depuis 2006, la part des GMS a pris de l’ampleur dans les points de vente, mais le nombre total est en baisse depuis deux ans...
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