Bâtiment veaux de boucherie
Astuces pour une construction économe
Pour construire son bâtiment de 250 places de veaux de boucherie, Pierre Berret a opté pour des solutions économes. En dépit de la spécificité technique de ce type de production hors-sol, le jeune éleveur a fait jouer l’entre-aide et optimisé la conception.
Installé auprès de ses parents à Saint-Nizier-sur-Arroux, Pierre Berret a construit un bâtiment pour veaux de boucherie de 260 places. Le bâtiment abrite quatre salles isolées les unes des autres pour le contrôle de la ventilation de chaque espace. Ces salles de 60 ou 70 veaux sont disposées dans deux tunnels accolés en multichapelles. Chacune de ces salles se présente avec un couloir central desservant deux rangées de cases de huit veaux. Le bâtiment dispose par ailleurs d’une salle de préparation du lait intercalée entre les deux salles de l’un des deux tunnels. Le lait y est élaboré à partir de lait en poudre et distribué à une température de 45 degrés. En optant pour un automate programmable de préparation du lait, Pierre a pu gagner 10 places de veaux dans son bâtiment, portant ainsi sa capacité à 260 places.
Caillebotis et fosse géomembrane
Les animaux sont élevés sur des caillebotis en bois qui recouvrent une préfosse courant sous l’ensemble des cases. Cette préfosse se vidange à l’aide d’une vanne qui évacue le lisier dans une première fosse type « fosse septique » de 4 mètres cubes de contenance. Là, l’effluent est repris par une pompe qui le renvoie vers une poche géomembrane de 400 mètres cubes. L’ensemble étant entièrement étanche, l’exploitant a pu installer son bâtiment à 35 m du ruisseau mitoyen. La seule contrainte était de créer une digue de 1,50 m de haut en cas d’éventuel incident.
Multichapelles
Pierre a opté pour une couverture de type multichapelles parce que « ce type de bâtiment revient moins cher et s’avère plus facile à isoler », explique-t-il. La solution « multichapelle » qui revient à accoler deux tunnels, a permis d’économiser un mur, fait valoir Gilles, le père de Pierre. Cette solution a aussi permis de limiter l’emprise au sol alors que la famille Berret ne disposait que d’une parcelle de taille modeste pour installer son bâtiment. Le montage du multichapelles a été réalisé par le fournisseur (Filclair) avec cependant l’aide de Pierre et de Gilles. La construction comprend les arceaux, la bâche, la laine de verre et les panneaux sandwitch des pinions pour un coût total d’environ 65.000 euros, calculent les deux éleveurs.
Sica la Truelle pour la maçonnerie
Pour la maçonnerie, Pierre et Gilles Berret ont fait appel à Sica La Truelle. Il faut dire qu’ayant terminé sa formation, Pierre avait du temps disponible pour la création de son outil. Par ailleurs, la famille Berret a embauché un ami pendant trois mois pour aider aux travaux. Au final, si François Desbrosses était le seul maçon de la Sica présent, il était secondé en permanence d’au moins deux ou trois personnes. Une équipe de sept membres a même pu être réunie pour le montage des 2.700 agglos formant 450 mètres carrés de mur ! Un chantier efficace qui n’a pris que quatre jours et demi, fait remarquer Gilles. La réalisation des enduits n’a, quant à elle, duré que trois jours du fait de la présence d’au moins cinq personnes. Au final, « le chantier a même été plus vite que prévu », se souvient Gilles. Pourtant, « les ouvrages de maçonnerie, de par leur conception particulière, demandaient beaucoup d’heures de main-d’œuvre », précise François Desbrosses. Mais la présence permanente d’aidants autour du maçon, « assurant un rendement optimum au chantier », a permis à la famille Berret de réaliser de substantielles économies. A cela s’ajoute l’achat des matériaux en direct par les exploitants. Une possibilité qui leur a permis de négocier des prix « démargés », tout en bénéficiant des conseils de la Sica sur leurs choix.
1.000 € par place de veaux
Au total, le chantier a nécessité 200 mètres cubes de béton soit 20.000 €. La fosse géomembrane a coûté 12.500 € ; la pompe 3.000 €.
Le coût de revient final du bâtiment (maçonnerie, multichapelle, fosse, pompe, machine à préparer le lait…) est de 250.000 €, soit 1.000 € par place de veau. A cela s’ajoute le prix de l’automate de préparation du lait ainsi que les deux silos de stockage de la poudre de lait soit 30.000 €. Le jeune éleveur a bénéficié d’une aide de 31.500 € de la part du groupe Sicarev pour lequel il produit les veaux de boucherie en intégration. Pierre a également bénéficié d’une subvention dans le cadre du PMBE d’un montant de 39.400 €.
Maçonnerie
Travaux réalisés par la Sica
Caillebotis et fosse géomembrane
Les animaux sont élevés sur des caillebotis en bois qui recouvrent une préfosse courant sous l’ensemble des cases. Cette préfosse se vidange à l’aide d’une vanne qui évacue le lisier dans une première fosse type « fosse septique » de 4 mètres cubes de contenance. Là, l’effluent est repris par une pompe qui le renvoie vers une poche géomembrane de 400 mètres cubes. L’ensemble étant entièrement étanche, l’exploitant a pu installer son bâtiment à 35 m du ruisseau mitoyen. La seule contrainte était de créer une digue de 1,50 m de haut en cas d’éventuel incident.
Multichapelles
Pierre a opté pour une couverture de type multichapelles parce que « ce type de bâtiment revient moins cher et s’avère plus facile à isoler », explique-t-il. La solution « multichapelle » qui revient à accoler deux tunnels, a permis d’économiser un mur, fait valoir Gilles, le père de Pierre. Cette solution a aussi permis de limiter l’emprise au sol alors que la famille Berret ne disposait que d’une parcelle de taille modeste pour installer son bâtiment. Le montage du multichapelles a été réalisé par le fournisseur (Filclair) avec cependant l’aide de Pierre et de Gilles. La construction comprend les arceaux, la bâche, la laine de verre et les panneaux sandwitch des pinions pour un coût total d’environ 65.000 euros, calculent les deux éleveurs.
Sica la Truelle pour la maçonnerie
Pour la maçonnerie, Pierre et Gilles Berret ont fait appel à Sica La Truelle. Il faut dire qu’ayant terminé sa formation, Pierre avait du temps disponible pour la création de son outil. Par ailleurs, la famille Berret a embauché un ami pendant trois mois pour aider aux travaux. Au final, si François Desbrosses était le seul maçon de la Sica présent, il était secondé en permanence d’au moins deux ou trois personnes. Une équipe de sept membres a même pu être réunie pour le montage des 2.700 agglos formant 450 mètres carrés de mur ! Un chantier efficace qui n’a pris que quatre jours et demi, fait remarquer Gilles. La réalisation des enduits n’a, quant à elle, duré que trois jours du fait de la présence d’au moins cinq personnes. Au final, « le chantier a même été plus vite que prévu », se souvient Gilles. Pourtant, « les ouvrages de maçonnerie, de par leur conception particulière, demandaient beaucoup d’heures de main-d’œuvre », précise François Desbrosses. Mais la présence permanente d’aidants autour du maçon, « assurant un rendement optimum au chantier », a permis à la famille Berret de réaliser de substantielles économies. A cela s’ajoute l’achat des matériaux en direct par les exploitants. Une possibilité qui leur a permis de négocier des prix « démargés », tout en bénéficiant des conseils de la Sica sur leurs choix.
1.000 € par place de veaux
Au total, le chantier a nécessité 200 mètres cubes de béton soit 20.000 €. La fosse géomembrane a coûté 12.500 € ; la pompe 3.000 €.
Le coût de revient final du bâtiment (maçonnerie, multichapelle, fosse, pompe, machine à préparer le lait…) est de 250.000 €, soit 1.000 € par place de veau. A cela s’ajoute le prix de l’automate de préparation du lait ainsi que les deux silos de stockage de la poudre de lait soit 30.000 €. Le jeune éleveur a bénéficié d’une aide de 31.500 € de la part du groupe Sicarev pour lequel il produit les veaux de boucherie en intégration. Pierre a également bénéficié d’une subvention dans le cadre du PMBE d’un montant de 39.400 €.
Maçonnerie
Travaux réalisés par la Sica
Dimension de la construction : 50 x 17 ml (en réalité 2 bâtiments accolés de 50 x 8,5 ml).
Travaux réalisés : implantation ; ferraillage et coulage des fondations (184 ml) ; ferraillage, coffrage et coulage des soubassements sur tout le périmètre + une longueur centrale, soit 184 ml de mur de 1 ml de haut x 0,25 de large ; élévation des murs en agglos 20/20/50, soit environ 450 m² de mur ; réalisation des dallages intérieurs (fonds de caniveaux en pente et couloirs de service) le tout sur une surface de 820 m² ; enduits des murs intérieurs.