Au concours de Saint-Christophe, des ventes mais des plus-values en baisse
Le concours de Saint-Christophe a réuni près de 200 bovins de boucherie de haute qualité. 90% auraient trouvé preneurs mais à des tarifs moins élevés que l’an dernier.

Samedi dernier, le concours de bovins de boucherie de Saint-Christophe-en-Brionnais comptait près de 200 animaux. L’effectif était en baisse pour la seconde année consécutive après avoir dépassé les 300 bovins en 2017. Deux années de sécheresse et une conjoncture plombée expliquent sans doute cette démobilisation qui touche tous les concours de bêtes grasses. 215 animaux avaient tout de même été engagés pour Saint-Christophe et c’est au final une présentation d’un très haut niveau de qualité qui a accueilli le jury. Ces derniers ont eu à classer une centaine de vaches et de nombreuses génisses. En revanche, il ne restait que huit bœufs cette année contre encore une trentaine en 2018, faisait remarquer le président du comité organisateur Philippe Velut.
Pas de folie au cadran…
Quatre des huit meilleures bêtes ont trouvé preneurs aux enchères au cadran. Les autres ont du attendre leur retour sur le foirail pour être vendues à l’amiable en même temps que les autres animaux. Le ton était ainsi donné pour une vente plus difficile que l’an dernier. Les transactions se sont faites attendre et les tarifs ont du être ajustés à un marché moins généreux que de coutume. 90% des animaux auraient tout de même trouvé preneur, évaluent les organisateurs. Dans les championnes, pas de folies avec un record de prix à 11 € le kilo de carcasse, la seule à plus de 10 €. Toujours dans les grands prix, une cularde a été vendue 9€60 ; une génisse 8€60 ; une vache cularde 8€20… Les vaches 1er prix ont été payées entre 4€30 et 5€, 5€70 pour une supérieure. Les génisses se seraient échangées entre 6€10 et 6€50, 8€ pour un prix d’honneur. Les génisses culardes 7€25. Quant aux bœufs, les tarifs relevés sont de 5€95 pour un prix d’honneur ; 5€50 pour un culard 1er prix ; 6€50 pour un grand prix.
Fidélité des chevilles traditionnelles
Les acheteurs fidèles du concours étaient bien là. La maison Despierres de Roanne s’est emparée de 35 bovins. Gesler de l’Ain a quant à lui acquis 24 animaux. Bigard 15, Sicarev 13, SVA 5…, rapportait Philippe Velut. Très actifs aussi, les artisans bouchers, qu’ils soient locaux (De Sousa, l’Assiette est dans le Pré, Baligand…) ou de plus loin (Thomas de Créteil, Fougerouse du 63…). Ce sont les filières traditionnelles et de niche, pour certaines habituées du marché de Saint-Christophe, qui sont venues s’approvisionner en animaux haut de gamme. Mais la discrétion de la grande distribution laissait deviner une érosion des besoins. Sur fond de baisse générale de la consommation de viande bovine, rapportait un opérateur.
Au concours de Saint-Christophe, des ventes mais des plus-values en baisse

Samedi dernier, le concours de bovins de boucherie de Saint-Christophe-en-Brionnais comptait près de 200 animaux. L’effectif était en baisse pour la seconde année consécutive après avoir dépassé les 300 bovins en 2017. Deux années de sécheresse et une conjoncture plombée expliquent sans doute cette démobilisation qui touche tous les concours de bêtes grasses. 215 animaux avaient tout de même été engagés pour Saint-Christophe et c’est au final une présentation d’un très haut niveau de qualité qui a accueilli le jury. Ces derniers ont eu à classer une centaine de vaches et de nombreuses génisses. En revanche, il ne restait que huit bœufs cette année contre encore une trentaine en 2018, faisait remarquer le président du comité organisateur Philippe Velut.
Pas de folie au cadran…
Quatre des huit meilleures bêtes ont trouvé preneurs aux enchères au cadran. Les autres ont du attendre leur retour sur le foirail pour être vendues à l’amiable en même temps que les autres animaux. Le ton était ainsi donné pour une vente plus difficile que l’an dernier. Les transactions se sont faites attendre et les tarifs ont du être ajustés à un marché moins généreux que de coutume. 90% des animaux auraient tout de même trouvé preneur, évaluent les organisateurs. Dans les championnes, pas de folies avec un record de prix à 11 € le kilo de carcasse, la seule à plus de 10 €. Toujours dans les grands prix, une cularde a été vendue 9€60 ; une génisse 8€60 ; une vache cularde 8€20… Les vaches 1er prix ont été payées entre 4€30 et 5€, 5€70 pour une supérieure. Les génisses se seraient échangées entre 6€10 et 6€50, 8€ pour un prix d’honneur. Les génisses culardes 7€25. Quant aux bœufs, les tarifs relevés sont de 5€95 pour un prix d’honneur ; 5€50 pour un culard 1er prix ; 6€50 pour un grand prix.
Fidélité des chevilles traditionnelles
Les acheteurs fidèles du concours étaient bien là. La maison Despierres de Roanne s’est emparée de 35 bovins. Gesler de l’Ain a quant à lui acquis 24 animaux. Bigard 15, Sicarev 13, SVA 5…, rapportait Philippe Velut. Très actifs aussi, les artisans bouchers, qu’ils soient locaux (De Sousa, l’Assiette est dans le Pré, Baligand…) ou de plus loin (Thomas de Créteil, Fougerouse du 63…). Ce sont les filières traditionnelles et de niche, pour certaines habituées du marché de Saint-Christophe, qui sont venues s’approvisionner en animaux haut de gamme. Mais la discrétion de la grande distribution laissait deviner une érosion des besoins. Sur fond de baisse générale de la consommation de viande bovine, rapportait un opérateur.
Au concours de Saint-Christophe, des ventes mais des plus-values en baisse

Samedi dernier, le concours de bovins de boucherie de Saint-Christophe-en-Brionnais comptait près de 200 animaux. L’effectif était en baisse pour la seconde année consécutive après avoir dépassé les 300 bovins en 2017. Deux années de sécheresse et une conjoncture plombée expliquent sans doute cette démobilisation qui touche tous les concours de bêtes grasses. 215 animaux avaient tout de même été engagés pour Saint-Christophe et c’est au final une présentation d’un très haut niveau de qualité qui a accueilli le jury. Ces derniers ont eu à classer une centaine de vaches et de nombreuses génisses. En revanche, il ne restait que huit bœufs cette année contre encore une trentaine en 2018, faisait remarquer le président du comité organisateur Philippe Velut.
Pas de folie au cadran…
Quatre des huit meilleures bêtes ont trouvé preneurs aux enchères au cadran. Les autres ont du attendre leur retour sur le foirail pour être vendues à l’amiable en même temps que les autres animaux. Le ton était ainsi donné pour une vente plus difficile que l’an dernier. Les transactions se sont faites attendre et les tarifs ont du être ajustés à un marché moins généreux que de coutume. 90% des animaux auraient tout de même trouvé preneur, évaluent les organisateurs. Dans les championnes, pas de folies avec un record de prix à 11 € le kilo de carcasse, la seule à plus de 10 €. Toujours dans les grands prix, une cularde a été vendue 9€60 ; une génisse 8€60 ; une vache cularde 8€20… Les vaches 1er prix ont été payées entre 4€30 et 5€, 5€70 pour une supérieure. Les génisses se seraient échangées entre 6€10 et 6€50, 8€ pour un prix d’honneur. Les génisses culardes 7€25. Quant aux bœufs, les tarifs relevés sont de 5€95 pour un prix d’honneur ; 5€50 pour un culard 1er prix ; 6€50 pour un grand prix.
Fidélité des chevilles traditionnelles
Les acheteurs fidèles du concours étaient bien là. La maison Despierres de Roanne s’est emparée de 35 bovins. Gesler de l’Ain a quant à lui acquis 24 animaux. Bigard 15, Sicarev 13, SVA 5…, rapportait Philippe Velut. Très actifs aussi, les artisans bouchers, qu’ils soient locaux (De Sousa, l’Assiette est dans le Pré, Baligand…) ou de plus loin (Thomas de Créteil, Fougerouse du 63…). Ce sont les filières traditionnelles et de niche, pour certaines habituées du marché de Saint-Christophe, qui sont venues s’approvisionner en animaux haut de gamme. Mais la discrétion de la grande distribution laissait deviner une érosion des besoins. Sur fond de baisse générale de la consommation de viande bovine, rapportait un opérateur.