Au Congrès de Jeunes Agriculteurs, les JA veulent des garanties pour l’avenir
Face aux jeunes agriculteurs qui l’ont interrogé, à l’occasion de leur congrès, sur les sujets d’actualité - PAC, accords de libre-échange, loup...- le ministre de l’Agriculture a garanti que le financement des aides à l’installation serait assuré et que l’enveloppe prévue à cet effet serait rallongée si nécessaire.

« Oui, je prends l’engagement qu’aucun jeune, en 2019 et en 2020, ne puisse pas s’installer car il manque de l’argent. L’installation fait partie des priorités du gouvernement, et l’argent des DJA sera présent partout ! », a promis le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume. L’augmentation du nombre d’installations aidées, « une bonne nouvelle pour la France », selon Samuel Vandaele, président de JA, laissait en effet craindre un dépassement de l’enveloppe initialement prévue et donc un manque de financement pour la dotation jeunes agriculteurs (DJA). Le ministre a par ailleurs indiqué qu’il souhaitait « engager un grand plan de formation » pour « réorienter les programmes dans les lycées agricoles » et faire en sorte qu’ils soient plus proches des réalités du terrain.
Injustice, revenus
Dans l’esprit de leur rapport d’orientation, qui défend une ruralité attractive, vivante pour la jeunesse au sein des territoires, les jeunes agriculteurs ont rappelé l’importance de maintenir l’attractivité du métier d’agriculteur, mis à mal depuis quelques années par les faibles revenus, l’agribashing ou encore les freins à l’installation. Ainsi, face à une grande distribution qui peine à mettre en pratique la loi Egalim, « les sanctions doivent tomber vite, aussi vite que les sanctions de la Pac » , a souligné Samuel Vandaele. « Le compte n’y est pas », a reconnu le ministre, en dépit des 2.000 contrôles déjà réalisés sur les 6.000 prévus par la DGCCRF. « Nous continuerons à mettre la pression », a-t-il ajouté, incitant les JA à en faire de même vis-à-vis des distributeurs récalcitrants.
Enfin, le sujet de l’agribashing est évidemment revenu à plusieurs reprises dans les échanges, d’autant plus ravivé par les intrusions qui ont eu lieu ces derniers temps dans les élevages et les abattoirs et qui entraînent pour les agriculteurs un sentiment « d’injustice », pour Christiane Lambert, et une « souffrance », estime Samuel Vandaele. Si le ministre a condamné ces attaques, de même que l’agribashing en général, il attend que la justice fasse son travail le plus rapidement possible.
Au Congrès de Jeunes Agriculteurs, les JA veulent des garanties pour l’avenir

« Oui, je prends l’engagement qu’aucun jeune, en 2019 et en 2020, ne puisse pas s’installer car il manque de l’argent. L’installation fait partie des priorités du gouvernement, et l’argent des DJA sera présent partout ! », a promis le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume. L’augmentation du nombre d’installations aidées, « une bonne nouvelle pour la France », selon Samuel Vandaele, président de JA, laissait en effet craindre un dépassement de l’enveloppe initialement prévue et donc un manque de financement pour la dotation jeunes agriculteurs (DJA). Le ministre a par ailleurs indiqué qu’il souhaitait « engager un grand plan de formation » pour « réorienter les programmes dans les lycées agricoles » et faire en sorte qu’ils soient plus proches des réalités du terrain.
Injustice, revenus
Dans l’esprit de leur rapport d’orientation, qui défend une ruralité attractive, vivante pour la jeunesse au sein des territoires, les jeunes agriculteurs ont rappelé l’importance de maintenir l’attractivité du métier d’agriculteur, mis à mal depuis quelques années par les faibles revenus, l’agribashing ou encore les freins à l’installation. Ainsi, face à une grande distribution qui peine à mettre en pratique la loi Egalim, « les sanctions doivent tomber vite, aussi vite que les sanctions de la Pac » , a souligné Samuel Vandaele. « Le compte n’y est pas », a reconnu le ministre, en dépit des 2.000 contrôles déjà réalisés sur les 6.000 prévus par la DGCCRF. « Nous continuerons à mettre la pression », a-t-il ajouté, incitant les JA à en faire de même vis-à-vis des distributeurs récalcitrants.
Enfin, le sujet de l’agribashing est évidemment revenu à plusieurs reprises dans les échanges, d’autant plus ravivé par les intrusions qui ont eu lieu ces derniers temps dans les élevages et les abattoirs et qui entraînent pour les agriculteurs un sentiment « d’injustice », pour Christiane Lambert, et une « souffrance », estime Samuel Vandaele. Si le ministre a condamné ces attaques, de même que l’agribashing en général, il attend que la justice fasse son travail le plus rapidement possible.