Au Velet le 26 septembre, l'administration a mis en lumière la filière Bois-Forêt de BFC
Le lycée forestier du Velet n’avait encore jamais accueilli autant d’autorités… Mais il est vrai que la Bourgogne Franche-Comté est un véritable réservoir en chênes et en résineux, pesant pour plus d’un tiers de la région. C'est ce que la préfète de Région, Christiane Barret, a notamment mis en lumière.

Depuis la visite de Michel Alliot-Marie, alors ministre de la défense, qui était venue prendre le pouls de l’Epide, jamais encore le lycée du Velet, d’Etang-sur-Arroux n’avait accueilli une délégation aussi prestigieuse que celle qui était réunie ce 26 septembre. Dans le sillage de la préfète de région, Christiane Barret, se trouvaient en effet les préfets des sept autres départements de Bourgogne Franche-Comté, mais aussi les directeurs des différentes administrations régionales de l’Etat, Draaf en tête. Avant la fusion des régions, la Bourgogne était la première région de France pour le douglas et la seconde pour le chêne et la nouvelle région peut se targuer d’être un réservoir forestier majeur pour la filière Bois. Christiane Barret a ainsi donné des chiffres qui parlent. La forêt couvre en effet 37 % de la surface de la grande région, soit l’équivalent de 1,8 million d’hectares. 4.700 entreprises, soit 2,4 % de l’emploi régional, font travailler 2.300 personnes, dont 1.900 salariées. « Il n’y a que la Nouvelle Aquitaine qui nous dépasse en nombre d’emplois », précisait-elle, mais encore faut-il préciser que la région Nouvelle Aquitaine regroupe trois grandes anciennes régions et non deux moyennes…
Un contrat Forêt-Bois pour dix ans
En Bourgogne Franche-Comté, la filière Bois et Forêt est complète. « On va de la graine avec les pépiniéristes, jusqu’à la planche et aux meubles ». Tous les métiers sont donc concernés et donc toutes les formations. Quant au bois énergie, la filière est désormais en cours de structuration, et ne parlons pas de celle du bois construction qui est structurée et reconnue au-delà de nos frontières.
Dans cet environnement, le Contrat Forêt-Bois BFC appelé à courir sur dix ans, de 2017 à 2027, sera officiellement présenté le 3 octobre par l’autorité préfectorale et l’Insee. C’est ce que Vincent Favrichon, le directeur régional de la Draaf, a annoncé au cours d’un point presse (lire encadré ci-dessous). Dans le prolongement des propos de la préfète de région, ce dernier a souligné que la forêt de Bourgogne Franche-Comté générait un milliard d’€ de valeur produite par la filière. Et pour en finir avec les idées reçues notamment par celles et ceux qui combattent les plantations de résineux, Vincent Favrichon rappelait que les feuillus recouvrent 70 % de la surface régionale de forêts… On ne peut donc pas dire qu’ils soient en péril comme certaines associations tenteraient de le faire croire. Et cela d’autant plus quand on considère qu’ont été établies des Zones d’intérêt écologique forestières…
Six priorités
Pour les décennies à venir, six objectifs émergent. Premièrement, gérer les forêts de manière dynamique et multi-fonctionnelle ; deuxièmement améliorer la compétitivité des entreprises ; troisièmement, développer la diversification des marchés ; quatrièmement, développer les projets de territoire ; cinquièmement, développer les compétences avec une promotion des métiers autant que des potentialités d’embauche ; enfin sixièmement, améliorer l’image de la forêt et de ses métiers.
L’interprofession, la nouvelle Fibois BFC (qui résulte depuis cet été de la fusion d’Aprovalbois Bourgogne et de l’Adib Franche-Comté, veut être en pointe et Jean-Philippe Basot, son président, n’a pas manqué d’annoncer que le bois construction sera bientôt utilisé pour des immeubles de grande taille, pour prouver qu’il n’a pas seulement vocation à être utilisé pour les seules maisons bois et les seules charpentes.
Quant à David Chavot, directeur de la scierie Margaritelli à Fontaines, il mettait en lumière le fait que les professionnels de la transformation, souffrent au niveau de l’approvisionnement en chênes… Lire à ce sujet les propos sur le sujet des producteurs de bois dans notre dernière édition en page 13, ces derniers, syndicats de sylviculteurs et coopératives, appelant à la contractualisation alors que la ressource n’a jamais été aussi importante… David Chavot a aussi mis en lumière la qualité des bois de nos régions, rappelant ô combien son entreprise séduisait partout dans le monde avec ses parquets.
D’après Alain Bollery, Creusot Infos
Au Velet le 26 septembre, l'administration a mis en lumière la filière Bois-Forêt de BFC

Depuis la visite de Michel Alliot-Marie, alors ministre de la défense, qui était venue prendre le pouls de l’Epide, jamais encore le lycée du Velet, d’Etang-sur-Arroux n’avait accueilli une délégation aussi prestigieuse que celle qui était réunie ce 26 septembre. Dans le sillage de la préfète de région, Christiane Barret, se trouvaient en effet les préfets des sept autres départements de Bourgogne Franche-Comté, mais aussi les directeurs des différentes administrations régionales de l’Etat, Draaf en tête. Avant la fusion des régions, la Bourgogne était la première région de France pour le douglas et la seconde pour le chêne et la nouvelle région peut se targuer d’être un réservoir forestier majeur pour la filière Bois. Christiane Barret a ainsi donné des chiffres qui parlent. La forêt couvre en effet 37 % de la surface de la grande région, soit l’équivalent de 1,8 million d’hectares. 4.700 entreprises, soit 2,4 % de l’emploi régional, font travailler 2.300 personnes, dont 1.900 salariées. « Il n’y a que la Nouvelle Aquitaine qui nous dépasse en nombre d’emplois », précisait-elle, mais encore faut-il préciser que la région Nouvelle Aquitaine regroupe trois grandes anciennes régions et non deux moyennes…
Un contrat Forêt-Bois pour dix ans
En Bourgogne Franche-Comté, la filière Bois et Forêt est complète. « On va de la graine avec les pépiniéristes, jusqu’à la planche et aux meubles ». Tous les métiers sont donc concernés et donc toutes les formations. Quant au bois énergie, la filière est désormais en cours de structuration, et ne parlons pas de celle du bois construction qui est structurée et reconnue au-delà de nos frontières.
Dans cet environnement, le Contrat Forêt-Bois BFC appelé à courir sur dix ans, de 2017 à 2027, sera officiellement présenté le 3 octobre par l’autorité préfectorale et l’Insee. C’est ce que Vincent Favrichon, le directeur régional de la Draaf, a annoncé au cours d’un point presse (lire encadré ci-dessous). Dans le prolongement des propos de la préfète de région, ce dernier a souligné que la forêt de Bourgogne Franche-Comté générait un milliard d’€ de valeur produite par la filière. Et pour en finir avec les idées reçues notamment par celles et ceux qui combattent les plantations de résineux, Vincent Favrichon rappelait que les feuillus recouvrent 70 % de la surface régionale de forêts… On ne peut donc pas dire qu’ils soient en péril comme certaines associations tenteraient de le faire croire. Et cela d’autant plus quand on considère qu’ont été établies des Zones d’intérêt écologique forestières…
Six priorités
Pour les décennies à venir, six objectifs émergent. Premièrement, gérer les forêts de manière dynamique et multi-fonctionnelle ; deuxièmement améliorer la compétitivité des entreprises ; troisièmement, développer la diversification des marchés ; quatrièmement, développer les projets de territoire ; cinquièmement, développer les compétences avec une promotion des métiers autant que des potentialités d’embauche ; enfin sixièmement, améliorer l’image de la forêt et de ses métiers.
L’interprofession, la nouvelle Fibois BFC (qui résulte depuis cet été de la fusion d’Aprovalbois Bourgogne et de l’Adib Franche-Comté, veut être en pointe et Jean-Philippe Basot, son président, n’a pas manqué d’annoncer que le bois construction sera bientôt utilisé pour des immeubles de grande taille, pour prouver qu’il n’a pas seulement vocation à être utilisé pour les seules maisons bois et les seules charpentes.
Quant à David Chavot, directeur de la scierie Margaritelli à Fontaines, il mettait en lumière le fait que les professionnels de la transformation, souffrent au niveau de l’approvisionnement en chênes… Lire à ce sujet les propos sur le sujet des producteurs de bois dans notre dernière édition en page 13, ces derniers, syndicats de sylviculteurs et coopératives, appelant à la contractualisation alors que la ressource n’a jamais été aussi importante… David Chavot a aussi mis en lumière la qualité des bois de nos régions, rappelant ô combien son entreprise séduisait partout dans le monde avec ses parquets.
D’après Alain Bollery, Creusot Infos
Au Velet le 26 septembre, l'administration a mis en lumière la filière Bois-Forêt de BFC

Depuis la visite de Michel Alliot-Marie, alors ministre de la défense, qui était venue prendre le pouls de l’Epide, jamais encore le lycée du Velet, d’Etang-sur-Arroux n’avait accueilli une délégation aussi prestigieuse que celle qui était réunie ce 26 septembre. Dans le sillage de la préfète de région, Christiane Barret, se trouvaient en effet les préfets des sept autres départements de Bourgogne Franche-Comté, mais aussi les directeurs des différentes administrations régionales de l’Etat, Draaf en tête. Avant la fusion des régions, la Bourgogne était la première région de France pour le douglas et la seconde pour le chêne et la nouvelle région peut se targuer d’être un réservoir forestier majeur pour la filière Bois. Christiane Barret a ainsi donné des chiffres qui parlent. La forêt couvre en effet 37 % de la surface de la grande région, soit l’équivalent de 1,8 million d’hectares. 4.700 entreprises, soit 2,4 % de l’emploi régional, font travailler 2.300 personnes, dont 1.900 salariées. « Il n’y a que la Nouvelle Aquitaine qui nous dépasse en nombre d’emplois », précisait-elle, mais encore faut-il préciser que la région Nouvelle Aquitaine regroupe trois grandes anciennes régions et non deux moyennes…
Un contrat Forêt-Bois pour dix ans
En Bourgogne Franche-Comté, la filière Bois et Forêt est complète. « On va de la graine avec les pépiniéristes, jusqu’à la planche et aux meubles ». Tous les métiers sont donc concernés et donc toutes les formations. Quant au bois énergie, la filière est désormais en cours de structuration, et ne parlons pas de celle du bois construction qui est structurée et reconnue au-delà de nos frontières.
Dans cet environnement, le Contrat Forêt-Bois BFC appelé à courir sur dix ans, de 2017 à 2027, sera officiellement présenté le 3 octobre par l’autorité préfectorale et l’Insee. C’est ce que Vincent Favrichon, le directeur régional de la Draaf, a annoncé au cours d’un point presse (lire encadré ci-dessous). Dans le prolongement des propos de la préfète de région, ce dernier a souligné que la forêt de Bourgogne Franche-Comté générait un milliard d’€ de valeur produite par la filière. Et pour en finir avec les idées reçues notamment par celles et ceux qui combattent les plantations de résineux, Vincent Favrichon rappelait que les feuillus recouvrent 70 % de la surface régionale de forêts… On ne peut donc pas dire qu’ils soient en péril comme certaines associations tenteraient de le faire croire. Et cela d’autant plus quand on considère qu’ont été établies des Zones d’intérêt écologique forestières…
Six priorités
Pour les décennies à venir, six objectifs émergent. Premièrement, gérer les forêts de manière dynamique et multi-fonctionnelle ; deuxièmement améliorer la compétitivité des entreprises ; troisièmement, développer la diversification des marchés ; quatrièmement, développer les projets de territoire ; cinquièmement, développer les compétences avec une promotion des métiers autant que des potentialités d’embauche ; enfin sixièmement, améliorer l’image de la forêt et de ses métiers.
L’interprofession, la nouvelle Fibois BFC (qui résulte depuis cet été de la fusion d’Aprovalbois Bourgogne et de l’Adib Franche-Comté, veut être en pointe et Jean-Philippe Basot, son président, n’a pas manqué d’annoncer que le bois construction sera bientôt utilisé pour des immeubles de grande taille, pour prouver qu’il n’a pas seulement vocation à être utilisé pour les seules maisons bois et les seules charpentes.
Quant à David Chavot, directeur de la scierie Margaritelli à Fontaines, il mettait en lumière le fait que les professionnels de la transformation, souffrent au niveau de l’approvisionnement en chênes… Lire à ce sujet les propos sur le sujet des producteurs de bois dans notre dernière édition en page 13, ces derniers, syndicats de sylviculteurs et coopératives, appelant à la contractualisation alors que la ressource n’a jamais été aussi importante… David Chavot a aussi mis en lumière la qualité des bois de nos régions, rappelant ô combien son entreprise séduisait partout dans le monde avec ses parquets.
D’après Alain Bollery, Creusot Infos