Chasselas
Aux confins du Beaujolais
Joliment vallonné, le village de Chasselas dévoile une longue histoire indissociable de son vignoble.

A l’extrémité méridionale du département de Saône-et-Loire, la commune de Chasselas est située aux confins du Beaujolais et compte 256 hectares. Comme village, Chasselas ne remonte pas à une très haute antiquité puisqu’il n’y a nulle trace de populations préhistoriques, de tribus celtiques ou gauloises ni même de la domination romaine. On remarque toutefois quelques carrières, peu ou pas exploitées, essentiellement de grès pour pavés. Formé de hautes collines couvertes de vignes, son territoire est arrosé par l’Arlois, qui y prend sa source.
Le nom de Chasselas se rencontre depuis le Xe siècle. Nous le trouvons sous la forme Cacellacus dans une charte en 971 citée dans le Cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon. Le cartulaire de Bernon nous fournit la forme Villa Cancelliaca. Le cartulaire de Saint-Mayeul le voit évoluer en Cancellacus, Cacellaicus, Cacela dans des chartes de 975 à 980. Puis dans une charte de 1160, le cartulaire de Saint-Vincent nous donne la forme Chacelacus. On trouve enfin les formes Chassenay, Chasselay et Chasselas qui a prévalu. Ces termes sont des dérivés des mots bas latins, Cassina ou Casellula, diminutifs eux-mêmes du latin casa, petite maison, chaumière. En l’espèce, il s’agissait probablement d’un simple rendez-vous de chasse.
Un raisin éponyme
Il convient de noter que le raisin portant le nom de chasselas n’a aucune part dans l’onomastique du village. Au contraire, il paraîtrait que c’est le village qui est le parrain du fameux raisin de ce nom et serait devenu par la même l’ancêtre de la célèbre treille du roi à Fontainebleau. En effet, le renommé viticulteur M. Puiliat prétendait que les premières boutures de chasselas doré apportées dans le nord provenaient du petit village de Chasselas dans les environs de Mâcon où le cépage existerait de temps immémorial. En 1668, la population de ce village était de 500 habitants. Mais en 1780, il n’y avait déjà plus que 65 feux, c’est à dire environ 450 habitants. Puis 360 personnes en 1836, 271 en 1892 et seulement 225 en 1921.
Le nom de Chasselas se rencontre depuis le Xe siècle. Nous le trouvons sous la forme Cacellacus dans une charte en 971 citée dans le Cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon. Le cartulaire de Bernon nous fournit la forme Villa Cancelliaca. Le cartulaire de Saint-Mayeul le voit évoluer en Cancellacus, Cacellaicus, Cacela dans des chartes de 975 à 980. Puis dans une charte de 1160, le cartulaire de Saint-Vincent nous donne la forme Chacelacus. On trouve enfin les formes Chassenay, Chasselay et Chasselas qui a prévalu. Ces termes sont des dérivés des mots bas latins, Cassina ou Casellula, diminutifs eux-mêmes du latin casa, petite maison, chaumière. En l’espèce, il s’agissait probablement d’un simple rendez-vous de chasse.
Un raisin éponyme
Il convient de noter que le raisin portant le nom de chasselas n’a aucune part dans l’onomastique du village. Au contraire, il paraîtrait que c’est le village qui est le parrain du fameux raisin de ce nom et serait devenu par la même l’ancêtre de la célèbre treille du roi à Fontainebleau. En effet, le renommé viticulteur M. Puiliat prétendait que les premières boutures de chasselas doré apportées dans le nord provenaient du petit village de Chasselas dans les environs de Mâcon où le cépage existerait de temps immémorial. En 1668, la population de ce village était de 500 habitants. Mais en 1780, il n’y avait déjà plus que 65 feux, c’est à dire environ 450 habitants. Puis 360 personnes en 1836, 271 en 1892 et seulement 225 en 1921.