Avec le Musée de la radio à Palinges, chacun est invité à une plongée dans l’histoire du son
Fruit d’une passion dévorante née dans sa tendre enfance, la radio continue d’accompagner le quotidien de Daniel Desroches. A tel point que l'ancien exploitant aujourd'hui à la retraite a créé, voici quelques années, un musée qui met en valeur tout un pan du patrimoine local, national voire international.

En tendant l’oreille, on imaginerait volontiers entendre surgir de l’une de ses radios la voix du général De Gaule s’exprimant depuis Londres. Ou écouter s’égosiller Robert Chapatte sur le Tour de France lors du célèbre duel Anquetil-Poulidor au sommet du Puy de Dôme. Car en se rendant dans le musée de Daniel Desroches à Palinges, les souvenirs ressurgissent et les émotions assaillent le visiteur.
Passion de jeunesse
« Enfant, j’étais passionné par la radio. J’étais fasciné par le fait qu’on puisse parler dans cette boîte. J’ai commencé à récupérer des radios et à les démonter pour comprendre comment cela fonctionnait. J’ai monté mon premier récepteur à 17 ans ». A 18 ans, Daniel Desroches découvre une publicité relative à des cours par correspondance pour s’initier à l’électronique. Il reçoit alors fascicules et matériels pour se former dans un domaine alors totalement inconnu pour lui. Cependant, très accaparé par son métier d’exploitant agricole, Daniel Desroches va progressivement laisser en sommeil ce centre d'intérêt de nombreuses années durant.
Mais la retraite venue, la passion a repris sa place et il choisit alors de vivre pleinement celle-ci trop longtemps mise de côté. Il commence alors par réaménager ses anciens bâtiments, car il lui faut de la place pour mettre en valeur ses quelque sept cents postes qui se répartissent en plusieurs collections distinctes.
A commencer par les récepteurs à lampes, dont les plus anciens modèles remontent à 1890. Parmi les curiosités, on signalera en particulier le poste d’un certain Hermann Göring récupéré par des maquisards à Nuits-Saint-Georges ou encore ce mythique poste à galène. Une collection qui va bien au-delà des frontières hexagonales puisque l’on découvre notamment des pièces suisses, allemandes, américaines et même est-allemandes. Avec, toutefois, quantité de marques tricolores à l’image de Grandin, qui fut la propriété du père du chanteur Frank Alamo. Mais aussi, plus original, des marques locales comme Toinel et ce poste fabriqué en 1934 à Paray-le-Monial ou ces JAM (Juillet Aimée au Magny) conçus à Montceau-lès-Mines. On remarquera également, dans une petite salle, toute une partie consacrée à l’évolution du disque, du phonographe à pavillon avec ses 78 tours au lecteur CD.
Restauration en règle
En outre, Daniel Desroches dispose d’environ deux-cent-quarante magnétophones à bande. « Nous sommes seulement deux en France à faire une telle collection. J’ai récupéré plus de deux cents bandes magnétiques de Jean Dumas, une figure locale qui a travaillé de longues années durant à l’ORTF. J’ai même son magnétophone qu’il avait acheté à Brazzaville dans un magasin suisse ». On signalera aussi un large éventail de transistors de 1957 à nos jours, sans oublier plusieurs appareils de mesure professionnels.
« Les trois-quarts des appareils que je présente fonctionnent ». Parmi ces appareils en parfait état de marche, Daniel Desroches en a restauré un très grand nombre dans son atelier où l’on trouve une foultitude de pièces détachées parfaitement rangées et classées. De vraies petites merveilles que le maître des lieux fait découvrir avec parcimonie. « L’objectif est de faire partager ma passion. Pour les visites, cela fonctionne par le bouche à oreille. La visite dure environ deux heures ». En se rendant dans ses murs, le visiteur va de surprise en surprise, apercevant ici des plateaux escamotables avec tourne-disques, là de rarissimes magnétophones à fil. Voir même des diffuseurs, les ancêtres de nos haut-parleurs...
Une visite qui mérite le détour et qui ne se regrette pas.
Avec le Musée de la radio à Palinges, chacun est invité à une plongée dans l’histoire du son

En tendant l’oreille, on imaginerait volontiers entendre surgir de l’une de ses radios la voix du général De Gaule s’exprimant depuis Londres. Ou écouter s’égosiller Robert Chapatte sur le Tour de France lors du célèbre duel Anquetil-Poulidor au sommet du Puy de Dôme. Car en se rendant dans le musée de Daniel Desroches à Palinges, les souvenirs ressurgissent et les émotions assaillent le visiteur.
Passion de jeunesse
« Enfant, j’étais passionné par la radio. J’étais fasciné par le fait qu’on puisse parler dans cette boîte. J’ai commencé à récupérer des radios et à les démonter pour comprendre comment cela fonctionnait. J’ai monté mon premier récepteur à 17 ans ». A 18 ans, Daniel Desroches découvre une publicité relative à des cours par correspondance pour s’initier à l’électronique. Il reçoit alors fascicules et matériels pour se former dans un domaine alors totalement inconnu pour lui. Cependant, très accaparé par son métier d’exploitant agricole, Daniel Desroches va progressivement laisser en sommeil ce centre d'intérêt de nombreuses années durant.
Mais la retraite venue, la passion a repris sa place et il choisit alors de vivre pleinement celle-ci trop longtemps mise de côté. Il commence alors par réaménager ses anciens bâtiments, car il lui faut de la place pour mettre en valeur ses quelque sept cents postes qui se répartissent en plusieurs collections distinctes.
A commencer par les récepteurs à lampes, dont les plus anciens modèles remontent à 1890. Parmi les curiosités, on signalera en particulier le poste d’un certain Hermann Göring récupéré par des maquisards à Nuits-Saint-Georges ou encore ce mythique poste à galène. Une collection qui va bien au-delà des frontières hexagonales puisque l’on découvre notamment des pièces suisses, allemandes, américaines et même est-allemandes. Avec, toutefois, quantité de marques tricolores à l’image de Grandin, qui fut la propriété du père du chanteur Frank Alamo. Mais aussi, plus original, des marques locales comme Toinel et ce poste fabriqué en 1934 à Paray-le-Monial ou ces JAM (Juillet Aimée au Magny) conçus à Montceau-lès-Mines. On remarquera également, dans une petite salle, toute une partie consacrée à l’évolution du disque, du phonographe à pavillon avec ses 78 tours au lecteur CD.
Restauration en règle
En outre, Daniel Desroches dispose d’environ deux-cent-quarante magnétophones à bande. « Nous sommes seulement deux en France à faire une telle collection. J’ai récupéré plus de deux cents bandes magnétiques de Jean Dumas, une figure locale qui a travaillé de longues années durant à l’ORTF. J’ai même son magnétophone qu’il avait acheté à Brazzaville dans un magasin suisse ». On signalera aussi un large éventail de transistors de 1957 à nos jours, sans oublier plusieurs appareils de mesure professionnels.
« Les trois-quarts des appareils que je présente fonctionnent ». Parmi ces appareils en parfait état de marche, Daniel Desroches en a restauré un très grand nombre dans son atelier où l’on trouve une foultitude de pièces détachées parfaitement rangées et classées. De vraies petites merveilles que le maître des lieux fait découvrir avec parcimonie. « L’objectif est de faire partager ma passion. Pour les visites, cela fonctionne par le bouche à oreille. La visite dure environ deux heures ». En se rendant dans ses murs, le visiteur va de surprise en surprise, apercevant ici des plateaux escamotables avec tourne-disques, là de rarissimes magnétophones à fil. Voir même des diffuseurs, les ancêtres de nos haut-parleurs...
Une visite qui mérite le détour et qui ne se regrette pas.