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Régulation des sangliers à Marly-sur-Arroux

Battue administrative à Marly-sur-Arroux ; les agriculteurs à la manœuvre avec les lieutenants de louveteries et les chasseurs.

Depuis 18 mois, un contrat de confiance s’est établi entre FDSEA de Saône-et-Loire et la Fédération de Chasse (FDC) sur plusieurs zones problématiques de Saône-et-Loire. Les résultats sont dans l’ensemble positif avec des prélèvements à la hausse et des ententes entre agriculteurs et chasseurs localement pour diminuer les points noirs. Cependant des secteurs restent problématiques et à ce titre la FDSEA se mobilise avec l’administration pour faire bouger les lignes.  

C’est dans la plus grande discrétion qu’une cinquantaine de personnes - agriculteurs, chasseurs et lieutenants de louveterie - se sont réunies au lieu-dit le Hauts des Brosses à Vendenesse-sur-Arroux (limitrophe de Marly-sur-Arroux et Perrecy-les-Forges) le 21 février au matin.

Au programme, une journée de battue administrative aux sangliers suite à un arrêté préfectoral. En effet, les dégâts aux cultures sont de plus en plus importants sur ce secteur. « J’ai 17 hectares de prairie détruis à plus de 85%, c’est insupportable » argumente Jean-Marc Labopin du Gaec Labopin.

Christian Masuez président des lieutenants de louveteries de Saône-et-Loire, a tenu à rappeler le contexte dans lequel cette battue administrative se tenait. Bien que des efforts de prélèvement sur l’unité de gestion 11 aient été notés par le monde paysan et l’administration, des points noirs perdurent.

C’est d’ailleurs ce qui était ressorti en substance de la réunion organisée par la profession agricole en concertation avec la FDC le 21 janvier dernier à Toulon-sur-Arroux. Bien qu’une chasse commune se soit tenue dans la foulée de cette rencontre, le compte n’y est pas et particulièrement sur les bois où s’est tenu cette battue administrative.

A la demande des agriculteurs, le préfet a donc ordonnée la tenue de cette battue administrative. Mais fait nouveau, les paysans ont souhaité à leur manière mettre la main à la patte et être acteur de la bonne tenue de cette chasse. Ainsi en collaboration avec le lieutenant de louveterie du secteur, Vincent Gognaud, les agriculteurs se sont mobilisés et ont convié des chasseurs de confiance pour que cette journée soit une réussite et qu’aucun sabotage ne soit constaté. De plus, ils ont souhaité être présent ce jour et c’est donc une quinzaine d’agriculteurs qui ont joué le rôle de traqueurs alors que les chasseurs étaient postés.    

Avant que l’action de chasse ne démarre, le lieutenant de louveterie a rappelé les règles élémentaires de sécurité relatives à une battue ainsi que les consignes spécifiques à une battue administrative ;

  • Uniquement du tir aux sangliers, pas de chevreuils ou renards
  • Pas de consignes de tirs (tous sangliers peu importe l’âge, le sexe, le poids…)
  • Pas de dispositifs de marquage

Et la journée est positive, aucun sabotage n’a été constaté, permettant de sortir de la centaine d’hectares de bois environ cent sangliers et de procéder à la destruction de 5 adultes et 10 jeunes. Malgré tout, le bilan est un peu amer pour Vincent Gognaud : « la population sur ce secteur est plus qu’alarmante, souhaitons qu’en ayant dispersé les sangliers de ce bois, ils s’en tuent lors des battues alentours ce samedi ».

Ainsi la FDSEA reste en appui de ses adhérents pour réitérer ce type d’opération en accord avec l’administration, y compris après la date officielle de fermeture de la chasse, le 28 février 2019.

Malgré tout, la FDSEA est bien consciente que les battues administratives sont mal perçues par les chasseurs, surtout lorsque les animaux abattus à cette occasion sont envoyés à l’équarrissage. Sur ce dossier la FDSEA 71 rejoint la FDC 71 et demande à l’administration de revoir sa position et de permettre que les carcasses soient remises aux chasseurs ou aux agriculteurs ou encore aux associations/maisons de retraites après expertise de venaison par les lieutenants de louveterie.    

Battue administrative à Marly-sur-Arroux ; les agriculteurs à la manœuvre avec les lieutenants de louveteries et les chasseurs.

C’est dans la plus grande discrétion qu’une cinquantaine de personnes - agriculteurs, chasseurs et lieutenants de louveterie - se sont réunies au lieu-dit le Hauts des Brosses à Vendenesse-sur-Arroux (limitrophe de Marly-sur-Arroux et Perrecy-les-Forges) le 21 février au matin.

Au programme, une journée de battue administrative aux sangliers suite à un arrêté préfectoral. En effet, les dégâts aux cultures sont de plus en plus importants sur ce secteur. « J’ai 17 hectares de prairie détruis à plus de 85%, c’est insupportable » argumente Jean-Marc Labopin du Gaec Labopin.

Christian Masuez président des lieutenants de louveteries de Saône-et-Loire, a tenu à rappeler le contexte dans lequel cette battue administrative se tenait. Bien que des efforts de prélèvement sur l’unité de gestion 11 aient été notés par le monde paysan et l’administration, des points noirs perdurent.

C’est d’ailleurs ce qui était ressorti en substance de la réunion organisée par la profession agricole en concertation avec la FDC le 21 janvier dernier à Toulon-sur-Arroux. Bien qu’une chasse commune se soit tenue dans la foulée de cette rencontre, le compte n’y est pas et particulièrement sur les bois où s’est tenu cette battue administrative.

A la demande des agriculteurs, le préfet a donc ordonnée la tenue de cette battue administrative. Mais fait nouveau, les paysans ont souhaité à leur manière mettre la main à la patte et être acteur de la bonne tenue de cette chasse. Ainsi en collaboration avec le lieutenant de louveterie du secteur, Vincent Gognaud, les agriculteurs se sont mobilisés et ont convié des chasseurs de confiance pour que cette journée soit une réussite et qu’aucun sabotage ne soit constaté. De plus, ils ont souhaité être présent ce jour et c’est donc une quinzaine d’agriculteurs qui ont joué le rôle de traqueurs alors que les chasseurs étaient postés.    

Avant que l’action de chasse ne démarre, le lieutenant de louveterie a rappelé les règles élémentaires de sécurité relatives à une battue ainsi que les consignes spécifiques à une battue administrative ;

  • Uniquement du tir aux sangliers, pas de chevreuils ou renards
  • Pas de consignes de tirs (tous sangliers peu importe l’âge, le sexe, le poids…)
  • Pas de dispositifs de marquage

Et la journée est positive, aucun sabotage n’a été constaté, permettant de sortir de la centaine d’hectares de bois environ cent sangliers et de procéder à la destruction de 5 adultes et 10 jeunes. Malgré tout, le bilan est un peu amer pour Vincent Gognaud : « la population sur ce secteur est plus qu’alarmante, souhaitons qu’en ayant dispersé les sangliers de ce bois, ils s’en tuent lors des battues alentours ce samedi ».

Ainsi la FDSEA reste en appui de ses adhérents pour réitérer ce type d’opération en accord avec l’administration, y compris après la date officielle de fermeture de la chasse, le 28 février 2019.

Malgré tout, la FDSEA est bien consciente que les battues administratives sont mal perçues par les chasseurs, surtout lorsque les animaux abattus à cette occasion sont envoyés à l’équarrissage. Sur ce dossier la FDSEA 71 rejoint la FDC 71 et demande à l’administration de revoir sa position et de permettre que les carcasses soient remises aux chasseurs ou aux agriculteurs ou encore aux associations/maisons de retraites après expertise de venaison par les lieutenants de louveterie.    

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