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AG de la FDSEA 71

Belle AG que celle de la FDSEA hier, avec une salle comble, des propos vivifiants, et des équipes motivées

Le 20 mars, la salle de Blanzy était bien pleine pour l’assemblée générale de la FDSEA 71. Du monde, mais surtout des idées et des échanges alors que tous les participants sont repartis "regonflés, remotivés". Retour.

Belle AG que celle de la FDSEA hier, avec une salle comble, des propos vivifiants, et des équipes motivées

Organisée en début de semaine, la dernière AG de la FDSEA 71 a fait le plein ce mardi à Blanzy. Salle comble tant et si bien qu’il a fallu remettre un bon nombre de chaises ! On n’avait pas vu cela depuis longtemps. Sans doute la personnalité de Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, invitée de l’assemblée générale y est-elle pour quelque chose. Sans doute aussi que le contexte de doutes, d’interrogations qui a gagné le monde paysan pousse chacun à se retrouver, à échanger, à confronter ses analyses… D’ailleurs, la pièce de théâtre jouée par les agricultrices pendant le temps de l’apéritif confortait l’ambiance bon enfant, celle d’une famille qui se retrouve, là même où l’on se sent bien et en confiance.

En tous cas, Bernard Lacour, président de la FDSEA 71, pouvait être fier de la tenue du rendez-vous. Programme chargé certes, mais millimétré et bien orchestré, ce qui permettait à chacune et chacun de tenir le rythme, de prendre le sens du vent à Paris ou à Bruxelles… Les craintes ne sont pas dissipées, mais chacun a mesuré l’importance du collectif pour relever les défis et parfois même, n’hésitons pas à le reconnaître, pour affronter les oppositions et relever les hostilités.

Mobilisés sur les défis

Il fut bien évidemment - et heureusement ! - question de la crise, de la répartition de la valeur au sein des filières, du Mercosur… Il fut surtout question de la nécessité de prix rémunérateurs, de protection face à la future déferlante de viandes de volailles et de bœuf qui s’apprête à débouler sur l’Union européenne (où est, à ce sujet, l’Europe qui protège promise à grands renforts de publicité ?), de Brexit ou encore de la Pac post 2020.

Mais il fut surtout question de volontarisme, de détermination, de "prendre notre avenir en main". « L’agriculture sera ce que nous en ferons », martelait Bernard Lacour, lui pour qui, « à tous les niveaux de responsabilités, notre réseau doit prendre la place qui revient à celui qui fait sa part du travail, s’engage, travaille pour l’intérêt commun et ce, du syndicat local au national. Notre détermination est notre principale force, soyons-en convaincus et alors nous serons convaincants ».

Christiane Lambert allait dans le même sens, refusant de « camper sur des positions arrêtées », quand « la société, toute la société bouge, c'est ce qui nous oblige nous aussi à bouger ! ». Exemples étayés à l’appui, la présidente de la FNSEA montrait les nombreux arguments que notre profession doit faire valoir, « une profession qui est manifestement source de solutions, bien plus que source de problèmes ». L’exemple du "contrat de solutions" (lire en page 17 de cette même édition) est édifiant. Il prouve à quel point le monde agricole se mobilise positivement sur les défis et non sur des réglementations.

Reboostés !

Ce discours volontariste, les adhérents l’attendaient. Oh, nul n’ignore la crise et la morosité ambiante, mais chacune et chacun était venu chercher du courage, pour pouvoir relever les défis qui se présentent sur nos exploitations, collectivement comme individuellement.

Avec des mots simples, un parler vrai, son abord facile d’accès, Christiane Lambert a séduit son public, elle qui affichait une détermination à toute épreuve.

Un message fort, qui motive, qui "regonfle", et qui rappelle à chacun qu’hier n’était pas mieux qu’aujourd’hui, ni plus facile, ni plus confortable. Et n’en déplaise à ceux qui cultivent la nostalgie du temps passé qu'un avenir existe bien pour les agriculteurs...

Elle n’a pas sa langue dans sa poche, la présidente de la FNSEA, elle qui allait droit au but. Avec elle, on sent que l’Agriculture, notre Agriculture, entend bien ne pas subir, mais au contraire anticiper, argumenter, bref se défendre. Ou surtout défendre les hommes et les femmes qui sont derrière et qui en vivent.

Belle AG que celle de la FDSEA hier, avec une salle comble, des propos vivifiants, et des équipes motivées

Belle AG que celle de la FDSEA hier, avec une salle comble, des propos vivifiants, et des équipes motivées

Organisée en début de semaine, la dernière AG de la FDSEA 71 a fait le plein ce mardi à Blanzy. Salle comble tant et si bien qu’il a fallu remettre un bon nombre de chaises ! On n’avait pas vu cela depuis longtemps. Sans doute la personnalité de Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, invitée de l’assemblée générale y est-elle pour quelque chose. Sans doute aussi que le contexte de doutes, d’interrogations qui a gagné le monde paysan pousse chacun à se retrouver, à échanger, à confronter ses analyses… D’ailleurs, la pièce de théâtre jouée par les agricultrices pendant le temps de l’apéritif confortait l’ambiance bon enfant, celle d’une famille qui se retrouve, là même où l’on se sent bien et en confiance.

En tous cas, Bernard Lacour, président de la FDSEA 71, pouvait être fier de la tenue du rendez-vous. Programme chargé certes, mais millimétré et bien orchestré, ce qui permettait à chacune et chacun de tenir le rythme, de prendre le sens du vent à Paris ou à Bruxelles… Les craintes ne sont pas dissipées, mais chacun a mesuré l’importance du collectif pour relever les défis et parfois même, n’hésitons pas à le reconnaître, pour affronter les oppositions et relever les hostilités.

Mobilisés sur les défis

Il fut bien évidemment - et heureusement ! - question de la crise, de la répartition de la valeur au sein des filières, du Mercosur… Il fut surtout question de la nécessité de prix rémunérateurs, de protection face à la future déferlante de viandes de volailles et de bœuf qui s’apprête à débouler sur l’Union européenne (où est, à ce sujet, l’Europe qui protège promise à grands renforts de publicité ?), de Brexit ou encore de la Pac post 2020.

Mais il fut surtout question de volontarisme, de détermination, de "prendre notre avenir en main". « L’agriculture sera ce que nous en ferons », martelait Bernard Lacour, lui pour qui, « à tous les niveaux de responsabilités, notre réseau doit prendre la place qui revient à celui qui fait sa part du travail, s’engage, travaille pour l’intérêt commun et ce, du syndicat local au national. Notre détermination est notre principale force, soyons-en convaincus et alors nous serons convaincants ».

Christiane Lambert allait dans le même sens, refusant de « camper sur des positions arrêtées », quand « la société, toute la société bouge, c'est ce qui nous oblige nous aussi à bouger ! ». Exemples étayés à l’appui, la présidente de la FNSEA montrait les nombreux arguments que notre profession doit faire valoir, « une profession qui est manifestement source de solutions, bien plus que source de problèmes ». L’exemple du "contrat de solutions" (lire en page 17 de cette même édition) est édifiant. Il prouve à quel point le monde agricole se mobilise positivement sur les défis et non sur des réglementations.

Reboostés !

Ce discours volontariste, les adhérents l’attendaient. Oh, nul n’ignore la crise et la morosité ambiante, mais chacune et chacun était venu chercher du courage, pour pouvoir relever les défis qui se présentent sur nos exploitations, collectivement comme individuellement.

Avec des mots simples, un parler vrai, son abord facile d’accès, Christiane Lambert a séduit son public, elle qui affichait une détermination à toute épreuve.

Un message fort, qui motive, qui "regonfle", et qui rappelle à chacun qu’hier n’était pas mieux qu’aujourd’hui, ni plus facile, ni plus confortable. Et n’en déplaise à ceux qui cultivent la nostalgie du temps passé qu'un avenir existe bien pour les agriculteurs...

Elle n’a pas sa langue dans sa poche, la présidente de la FNSEA, elle qui allait droit au but. Avec elle, on sent que l’Agriculture, notre Agriculture, entend bien ne pas subir, mais au contraire anticiper, argumenter, bref se défendre. Ou surtout défendre les hommes et les femmes qui sont derrière et qui en vivent.

Belle AG que celle de la FDSEA hier, avec une salle comble, des propos vivifiants, et des équipes motivées

Belle AG que celle de la FDSEA hier, avec une salle comble, des propos vivifiants, et des équipes motivées

Organisée en début de semaine, la dernière AG de la FDSEA 71 a fait le plein ce mardi à Blanzy. Salle comble tant et si bien qu’il a fallu remettre un bon nombre de chaises ! On n’avait pas vu cela depuis longtemps. Sans doute la personnalité de Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, invitée de l’assemblée générale y est-elle pour quelque chose. Sans doute aussi que le contexte de doutes, d’interrogations qui a gagné le monde paysan pousse chacun à se retrouver, à échanger, à confronter ses analyses… D’ailleurs, la pièce de théâtre jouée par les agricultrices pendant le temps de l’apéritif confortait l’ambiance bon enfant, celle d’une famille qui se retrouve, là même où l’on se sent bien et en confiance.

En tous cas, Bernard Lacour, président de la FDSEA 71, pouvait être fier de la tenue du rendez-vous. Programme chargé certes, mais millimétré et bien orchestré, ce qui permettait à chacune et chacun de tenir le rythme, de prendre le sens du vent à Paris ou à Bruxelles… Les craintes ne sont pas dissipées, mais chacun a mesuré l’importance du collectif pour relever les défis et parfois même, n’hésitons pas à le reconnaître, pour affronter les oppositions et relever les hostilités.

Mobilisés sur les défis

Il fut bien évidemment - et heureusement ! - question de la crise, de la répartition de la valeur au sein des filières, du Mercosur… Il fut surtout question de la nécessité de prix rémunérateurs, de protection face à la future déferlante de viandes de volailles et de bœuf qui s’apprête à débouler sur l’Union européenne (où est, à ce sujet, l’Europe qui protège promise à grands renforts de publicité ?), de Brexit ou encore de la Pac post 2020.

Mais il fut surtout question de volontarisme, de détermination, de "prendre notre avenir en main". « L’agriculture sera ce que nous en ferons », martelait Bernard Lacour, lui pour qui, « à tous les niveaux de responsabilités, notre réseau doit prendre la place qui revient à celui qui fait sa part du travail, s’engage, travaille pour l’intérêt commun et ce, du syndicat local au national. Notre détermination est notre principale force, soyons-en convaincus et alors nous serons convaincants ».

Christiane Lambert allait dans le même sens, refusant de « camper sur des positions arrêtées », quand « la société, toute la société bouge, c'est ce qui nous oblige nous aussi à bouger ! ». Exemples étayés à l’appui, la présidente de la FNSEA montrait les nombreux arguments que notre profession doit faire valoir, « une profession qui est manifestement source de solutions, bien plus que source de problèmes ». L’exemple du "contrat de solutions" (lire en page 17 de cette même édition) est édifiant. Il prouve à quel point le monde agricole se mobilise positivement sur les défis et non sur des réglementations.

Reboostés !

Ce discours volontariste, les adhérents l’attendaient. Oh, nul n’ignore la crise et la morosité ambiante, mais chacune et chacun était venu chercher du courage, pour pouvoir relever les défis qui se présentent sur nos exploitations, collectivement comme individuellement.

Avec des mots simples, un parler vrai, son abord facile d’accès, Christiane Lambert a séduit son public, elle qui affichait une détermination à toute épreuve.

Un message fort, qui motive, qui "regonfle", et qui rappelle à chacun qu’hier n’était pas mieux qu’aujourd’hui, ni plus facile, ni plus confortable. Et n’en déplaise à ceux qui cultivent la nostalgie du temps passé qu'un avenir existe bien pour les agriculteurs...

Elle n’a pas sa langue dans sa poche, la présidente de la FNSEA, elle qui allait droit au but. Avec elle, on sent que l’Agriculture, notre Agriculture, entend bien ne pas subir, mais au contraire anticiper, argumenter, bref se défendre. Ou surtout défendre les hommes et les femmes qui sont derrière et qui en vivent.

Belle AG que celle de la FDSEA hier, avec une salle comble, des propos vivifiants, et des équipes motivées

Belle AG que celle de la FDSEA hier, avec une salle comble, des propos vivifiants, et des équipes motivées

Organisée en début de semaine, la dernière AG de la FDSEA 71 a fait le plein ce mardi à Blanzy. Salle comble tant et si bien qu’il a fallu remettre un bon nombre de chaises ! On n’avait pas vu cela depuis longtemps. Sans doute la personnalité de Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, invitée de l’assemblée générale y est-elle pour quelque chose. Sans doute aussi que le contexte de doutes, d’interrogations qui a gagné le monde paysan pousse chacun à se retrouver, à échanger, à confronter ses analyses… D’ailleurs, la pièce de théâtre jouée par les agricultrices pendant le temps de l’apéritif confortait l’ambiance bon enfant, celle d’une famille qui se retrouve, là même où l’on se sent bien et en confiance.

En tous cas, Bernard Lacour, président de la FDSEA 71, pouvait être fier de la tenue du rendez-vous. Programme chargé certes, mais millimétré et bien orchestré, ce qui permettait à chacune et chacun de tenir le rythme, de prendre le sens du vent à Paris ou à Bruxelles… Les craintes ne sont pas dissipées, mais chacun a mesuré l’importance du collectif pour relever les défis et parfois même, n’hésitons pas à le reconnaître, pour affronter les oppositions et relever les hostilités.

Mobilisés sur les défis

Il fut bien évidemment - et heureusement ! - question de la crise, de la répartition de la valeur au sein des filières, du Mercosur… Il fut surtout question de la nécessité de prix rémunérateurs, de protection face à la future déferlante de viandes de volailles et de bœuf qui s’apprête à débouler sur l’Union européenne (où est, à ce sujet, l’Europe qui protège promise à grands renforts de publicité ?), de Brexit ou encore de la Pac post 2020.

Mais il fut surtout question de volontarisme, de détermination, de "prendre notre avenir en main". « L’agriculture sera ce que nous en ferons », martelait Bernard Lacour, lui pour qui, « à tous les niveaux de responsabilités, notre réseau doit prendre la place qui revient à celui qui fait sa part du travail, s’engage, travaille pour l’intérêt commun et ce, du syndicat local au national. Notre détermination est notre principale force, soyons-en convaincus et alors nous serons convaincants ».

Christiane Lambert allait dans le même sens, refusant de « camper sur des positions arrêtées », quand « la société, toute la société bouge, c'est ce qui nous oblige nous aussi à bouger ! ». Exemples étayés à l’appui, la présidente de la FNSEA montrait les nombreux arguments que notre profession doit faire valoir, « une profession qui est manifestement source de solutions, bien plus que source de problèmes ». L’exemple du "contrat de solutions" (lire en page 17 de cette même édition) est édifiant. Il prouve à quel point le monde agricole se mobilise positivement sur les défis et non sur des réglementations.

Reboostés !

Ce discours volontariste, les adhérents l’attendaient. Oh, nul n’ignore la crise et la morosité ambiante, mais chacune et chacun était venu chercher du courage, pour pouvoir relever les défis qui se présentent sur nos exploitations, collectivement comme individuellement.

Avec des mots simples, un parler vrai, son abord facile d’accès, Christiane Lambert a séduit son public, elle qui affichait une détermination à toute épreuve.

Un message fort, qui motive, qui "regonfle", et qui rappelle à chacun qu’hier n’était pas mieux qu’aujourd’hui, ni plus facile, ni plus confortable. Et n’en déplaise à ceux qui cultivent la nostalgie du temps passé qu'un avenir existe bien pour les agriculteurs...

Elle n’a pas sa langue dans sa poche, la présidente de la FNSEA, elle qui allait droit au but. Avec elle, on sent que l’Agriculture, notre Agriculture, entend bien ne pas subir, mais au contraire anticiper, argumenter, bref se défendre. Ou surtout défendre les hommes et les femmes qui sont derrière et qui en vivent.

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