Motion de l'Union viticole 71
Besoin du soutien de tous
Vendredi dernier à Cluny lors de l'assemblée générale de la FDSEA de Saône-et-Loire, Danièle Jaillet lisait la motion lancée par l'Union viticole et demandait à tous la profession viticole et agricole - et au delà - de la signer. Extrait :
Face aux choix importants à venir dans le cadre des réformes de la PAC à l’horizon 2014 et de l’OCM vitivinicole, l’Union Viticole 71 souhaite réaffirmer avec force les positions suivantes :
- Sa farouche opposition à une libéralisation des droits de plantation. Ceci est capital pour notre vignoble de Saône-et-Loire qui s’étend sur 13.000 hectares pour une superficie potentielle de 26.000 hectares délimités en AOC.
- La nécessité de maintenir - dans le cadre d’une entrée de la viticulture dans la Pac – certaines mesures qui existent dans l’OCM vitivinicole en cours, à savoir :
- la mesure "Investissements, qui a notamment permis la modernisation des chais et des bâtiments d’exploitation. Nous demandons toutefois que cette future mesure se mette en place avec un plafond maximal de subvention afin qu’elle bénéficie au plus grand nombre.
- la mesure "Promotion", qui permet de faire connaître nos produits notamment à l’export et qui est indispensable à la poursuite du développement des ventes de nos vins grâce aux actions de promotion menées par les Interprofessions.
- la mesure "Restructuration du vignoble" pour permettre au vignoble français de se moderniser.
Au-delà du maintien de ces différentes mesures, nous demandons également fermement que soient maintenues les enveloppes financières liées.
- La nécessité de maintenir un soutien aux viticulteurs pour l’Assurance Récolte pour faire face aux aléas climatiques. Ce soutien est indispensable sous peine d’exclure un nombre croissant d’exploitations du dispositif. Avec le passage prévu de l’Assurance Récolte dans le second pilier de la PAC lors de la réforme de 2014, nous voulons des garanties quant aux cofinancements nationaux ou régionaux qui seront disponibles pour ce dispositif en cofinancement des fonds européens.
- L’opposition de la viticulture de Saône-et-Loire à la mise en place de paiements directs à l’hectare (Droits à Paiements de Base) avec l’entrée dans la PAC. En effet, nous ne pouvons que constater les effets pervers qu’ont eus ces soutiens directs les autres productions. Les viticulteurs de Saône-et-Loire veulent vivre de leurs produits et non d’éventuels soutiens directs.
- Sa farouche opposition à une libéralisation des droits de plantation. Ceci est capital pour notre vignoble de Saône-et-Loire qui s’étend sur 13.000 hectares pour une superficie potentielle de 26.000 hectares délimités en AOC.
- La nécessité de maintenir - dans le cadre d’une entrée de la viticulture dans la Pac – certaines mesures qui existent dans l’OCM vitivinicole en cours, à savoir :
- la mesure "Investissements, qui a notamment permis la modernisation des chais et des bâtiments d’exploitation. Nous demandons toutefois que cette future mesure se mette en place avec un plafond maximal de subvention afin qu’elle bénéficie au plus grand nombre.
- la mesure "Promotion", qui permet de faire connaître nos produits notamment à l’export et qui est indispensable à la poursuite du développement des ventes de nos vins grâce aux actions de promotion menées par les Interprofessions.
- la mesure "Restructuration du vignoble" pour permettre au vignoble français de se moderniser.
Au-delà du maintien de ces différentes mesures, nous demandons également fermement que soient maintenues les enveloppes financières liées.
- La nécessité de maintenir un soutien aux viticulteurs pour l’Assurance Récolte pour faire face aux aléas climatiques. Ce soutien est indispensable sous peine d’exclure un nombre croissant d’exploitations du dispositif. Avec le passage prévu de l’Assurance Récolte dans le second pilier de la PAC lors de la réforme de 2014, nous voulons des garanties quant aux cofinancements nationaux ou régionaux qui seront disponibles pour ce dispositif en cofinancement des fonds européens.
- L’opposition de la viticulture de Saône-et-Loire à la mise en place de paiements directs à l’hectare (Droits à Paiements de Base) avec l’entrée dans la PAC. En effet, nous ne pouvons que constater les effets pervers qu’ont eus ces soutiens directs les autres productions. Les viticulteurs de Saône-et-Loire veulent vivre de leurs produits et non d’éventuels soutiens directs.