BFC terre d’itinérance douce
Le tourisme régional a tenu sa quatrième conférence jeudi 6 juin à Mâcon. Les études et les chiffres sont formels : la tendance est au développement des modes de voyage doux, d’un retour aux activités simples, à l’itinérance qu’elle soit à pied, en vélo, à cheval ou en bateau. En cela, la région est une zone privilégiée offrant un beau panel de chemins et de voies cyclables et navigables. Tous les acteurs du terrain ont donc une belle carte à jouer.

Avec comme objectif de devenir la première destination œnotouristique de France, Bourgogne Franche-Comté se doit désormais de mettre les moyens et d’insuffler la politique et les envies permettant de concrétiser cette ambition.
Ainsi un appel à projets portant sur le patrimoine lancé fin mars sera reconduit chaque année ; un prix régional de l’innovation, pour lequel les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin juin, viendra récompenser sept entreprises touristiques ; dans cette même dynamique, consciente des difficultés des professionnels de l’hôtellerie-restauration pour recruter du personnel, la Région va lancer un grand plan de formation d’ici la fin de l’année. Patrick Ayache, le vice-président notamment en charge du contrat de plan du tourisme, l’a rappelé : « l’une des ambitions de la région est la création de 4.000 nouveaux emplois dans le secteur du tourisme d’ici 2022 ».
Par ailleurs, le comité régional est bien conscient que pour devenir une destination touristique, il faut que l’offre en matière d’hébergement suive : « l’hébergement c’est à la fois ce qui coûte et ce qui crée l’attractivité », complète Patrick Ayache, d’où les 137 projets d’hébergements (publics et privés) soutenus par la Région depuis 2016 à hauteur de 9,5 millions d’euros. Un investissement permettant à BFC de rattraper son retard « après plusieurs années d’atonie … ».
En mode déconnexion
Cette offre en matière d’hébergement viendra conforter une tendance à laquelle la région toute entière peut facilement prétendre grâce à ses nombreux atouts : le développement de l’itinérance douce. Comprenez par là ces touristes qui recherchent des vacances « en mode déconnexion, bien-être, ressourcement », de ceux qui ont envie de prendre le temps de découvrir un secteur, comme l’a exposé Gabrielle Labescat, chargée de mission territoire chez Atout France.
Si les safaris et voyages à l’autre bout du monde continuent indéniablement de séduire et d’attirer de nombreux touristes en quête de dépaysement, ils sont, à l’opposé, de plus en plus nombreux à rechercher une toute autre façon de concevoir les vacances. Le maître de conférence invité, Jean Corneloup, l’a rappelé « la nomadicité devient une figure importante du monde contemporain » et prend plusieurs formes.
Ne pas décevoir
Cette itinérance douce peut se faire en voiture certes, mais surtout désormais à pied, en vélo, cheval, bateau, et elle consiste de plus en plus à allier itinérance et visite des lieux. « On voyage le matin et on visite l’après-midi. Voire, on consacre deux jours à chaque étape pour ne pas avoir à refaire le sac tous les soirs », précise Gabrielle Labescat.
On veut prendre le temps et pour les touristes français et étrangers, la France est une destination toute indiquée pour une telle pratique : « notre pays est très apprécié pour son art de vivre. La barre est haute, on doit encore moins décevoir ».
Forts de ce constat, aux professionnels du tourisme de s’organiser en fonction. « L’itinérance, a souligné Jean Corneloup, va de voyages très préparés en amont, et plus ou moins encadrés une fois sur place, à une totale nomadicité au fil des rencontres. À chaque professionnel de savoir à quel type d’itinérance il veut répondre ».
De cette position là, découlera sa communication, le réseau à mettre en place, l’histoire à raconter pour définir son lieu et son savoir faire. Gabrielle Labescat l’a bien souligné : « il y a une vraie corrélation entre retombées économiques et histoire racontée ».
Ainsi pour le voyageur, les trois fondements de l’itinérance douce sont la (re)découverte de la France, le fait de vivre une expérience, le fait de vivre un territoire. Aux professionnels du terrain de répondre à ces attentes.
BFC terre d’itinérance douce

Avec comme objectif de devenir la première destination œnotouristique de France, Bourgogne Franche-Comté se doit désormais de mettre les moyens et d’insuffler la politique et les envies permettant de concrétiser cette ambition.
Ainsi un appel à projets portant sur le patrimoine lancé fin mars sera reconduit chaque année ; un prix régional de l’innovation, pour lequel les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin juin, viendra récompenser sept entreprises touristiques ; dans cette même dynamique, consciente des difficultés des professionnels de l’hôtellerie-restauration pour recruter du personnel, la Région va lancer un grand plan de formation d’ici la fin de l’année. Patrick Ayache, le vice-président notamment en charge du contrat de plan du tourisme, l’a rappelé : « l’une des ambitions de la région est la création de 4.000 nouveaux emplois dans le secteur du tourisme d’ici 2022 ».
Par ailleurs, le comité régional est bien conscient que pour devenir une destination touristique, il faut que l’offre en matière d’hébergement suive : « l’hébergement c’est à la fois ce qui coûte et ce qui crée l’attractivité », complète Patrick Ayache, d’où les 137 projets d’hébergements (publics et privés) soutenus par la Région depuis 2016 à hauteur de 9,5 millions d’euros. Un investissement permettant à BFC de rattraper son retard « après plusieurs années d’atonie … ».
En mode déconnexion
Cette offre en matière d’hébergement viendra conforter une tendance à laquelle la région toute entière peut facilement prétendre grâce à ses nombreux atouts : le développement de l’itinérance douce. Comprenez par là ces touristes qui recherchent des vacances « en mode déconnexion, bien-être, ressourcement », de ceux qui ont envie de prendre le temps de découvrir un secteur, comme l’a exposé Gabrielle Labescat, chargée de mission territoire chez Atout France.
Si les safaris et voyages à l’autre bout du monde continuent indéniablement de séduire et d’attirer de nombreux touristes en quête de dépaysement, ils sont, à l’opposé, de plus en plus nombreux à rechercher une toute autre façon de concevoir les vacances. Le maître de conférence invité, Jean Corneloup, l’a rappelé « la nomadicité devient une figure importante du monde contemporain » et prend plusieurs formes.
Ne pas décevoir
Cette itinérance douce peut se faire en voiture certes, mais surtout désormais à pied, en vélo, cheval, bateau, et elle consiste de plus en plus à allier itinérance et visite des lieux. « On voyage le matin et on visite l’après-midi. Voire, on consacre deux jours à chaque étape pour ne pas avoir à refaire le sac tous les soirs », précise Gabrielle Labescat.
On veut prendre le temps et pour les touristes français et étrangers, la France est une destination toute indiquée pour une telle pratique : « notre pays est très apprécié pour son art de vivre. La barre est haute, on doit encore moins décevoir ».
Forts de ce constat, aux professionnels du tourisme de s’organiser en fonction. « L’itinérance, a souligné Jean Corneloup, va de voyages très préparés en amont, et plus ou moins encadrés une fois sur place, à une totale nomadicité au fil des rencontres. À chaque professionnel de savoir à quel type d’itinérance il veut répondre ».
De cette position là, découlera sa communication, le réseau à mettre en place, l’histoire à raconter pour définir son lieu et son savoir faire. Gabrielle Labescat l’a bien souligné : « il y a une vraie corrélation entre retombées économiques et histoire racontée ».
Ainsi pour le voyageur, les trois fondements de l’itinérance douce sont la (re)découverte de la France, le fait de vivre une expérience, le fait de vivre un territoire. Aux professionnels du terrain de répondre à ces attentes.
BFC terre d’itinérance douce

Avec comme objectif de devenir la première destination œnotouristique de France, Bourgogne Franche-Comté se doit désormais de mettre les moyens et d’insuffler la politique et les envies permettant de concrétiser cette ambition.
Ainsi un appel à projets portant sur le patrimoine lancé fin mars sera reconduit chaque année ; un prix régional de l’innovation, pour lequel les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin juin, viendra récompenser sept entreprises touristiques ; dans cette même dynamique, consciente des difficultés des professionnels de l’hôtellerie-restauration pour recruter du personnel, la Région va lancer un grand plan de formation d’ici la fin de l’année. Patrick Ayache, le vice-président notamment en charge du contrat de plan du tourisme, l’a rappelé : « l’une des ambitions de la région est la création de 4.000 nouveaux emplois dans le secteur du tourisme d’ici 2022 ».
Par ailleurs, le comité régional est bien conscient que pour devenir une destination touristique, il faut que l’offre en matière d’hébergement suive : « l’hébergement c’est à la fois ce qui coûte et ce qui crée l’attractivité », complète Patrick Ayache, d’où les 137 projets d’hébergements (publics et privés) soutenus par la Région depuis 2016 à hauteur de 9,5 millions d’euros. Un investissement permettant à BFC de rattraper son retard « après plusieurs années d’atonie … ».
En mode déconnexion
Cette offre en matière d’hébergement viendra conforter une tendance à laquelle la région toute entière peut facilement prétendre grâce à ses nombreux atouts : le développement de l’itinérance douce. Comprenez par là ces touristes qui recherchent des vacances « en mode déconnexion, bien-être, ressourcement », de ceux qui ont envie de prendre le temps de découvrir un secteur, comme l’a exposé Gabrielle Labescat, chargée de mission territoire chez Atout France.
Si les safaris et voyages à l’autre bout du monde continuent indéniablement de séduire et d’attirer de nombreux touristes en quête de dépaysement, ils sont, à l’opposé, de plus en plus nombreux à rechercher une toute autre façon de concevoir les vacances. Le maître de conférence invité, Jean Corneloup, l’a rappelé « la nomadicité devient une figure importante du monde contemporain » et prend plusieurs formes.
Ne pas décevoir
Cette itinérance douce peut se faire en voiture certes, mais surtout désormais à pied, en vélo, cheval, bateau, et elle consiste de plus en plus à allier itinérance et visite des lieux. « On voyage le matin et on visite l’après-midi. Voire, on consacre deux jours à chaque étape pour ne pas avoir à refaire le sac tous les soirs », précise Gabrielle Labescat.
On veut prendre le temps et pour les touristes français et étrangers, la France est une destination toute indiquée pour une telle pratique : « notre pays est très apprécié pour son art de vivre. La barre est haute, on doit encore moins décevoir ».
Forts de ce constat, aux professionnels du tourisme de s’organiser en fonction. « L’itinérance, a souligné Jean Corneloup, va de voyages très préparés en amont, et plus ou moins encadrés une fois sur place, à une totale nomadicité au fil des rencontres. À chaque professionnel de savoir à quel type d’itinérance il veut répondre ».
De cette position là, découlera sa communication, le réseau à mettre en place, l’histoire à raconter pour définir son lieu et son savoir faire. Gabrielle Labescat l’a bien souligné : « il y a une vraie corrélation entre retombées économiques et histoire racontée ».
Ainsi pour le voyageur, les trois fondements de l’itinérance douce sont la (re)découverte de la France, le fait de vivre une expérience, le fait de vivre un territoire. Aux professionnels du terrain de répondre à ces attentes.