Concours de Gueugnon
Bienvenue dans l’aire de la génomique !
Le concours de Gueugnon aura lieu les 16 et 17 octobre. Le plus jeune des trois concours charolais reconnus du berceau de race sera une nouvelle fois le fer de lance de l’innovation avec un challenge d’animaux génotypés et de charolais sans corne.
« L’idée est venue suite à l’édition de 2014 », ouvre Jean-Charles Pallot, le président du comité de concours agricole Val-d’Arroux Gueugnon (CCAVAG). « Pour la première fois, nous avions effectué tous les jugements le vendredi matin et cette formule avait parfaitement convenu aux éleveurs. Du coup, nous avons souhaité la conserver. Par contre, nous avions besoin de créer une animation pour le samedi matin. C’est alors qu’avec Didier, nous avons eu l’idée de faire travailler ensemble le comité de concours et Elva Novia pour mettre en place une présentation d’animaux qui complète le concours.
La génomique est en train de faire son entrée dans le monde de la génétique », poursuit Didier Giraud, membre du CCAVAG et administrateur à Elva Novia. « Le génotypage nous permet désormais de lire des caractères que ne mesurait pas le testage. Nous en sommes au début de la vulgarisation de ces nouveaux prédicteurs génomiques. Un marché s’ouvre… », assure l’éleveur. « La génomique, tout le monde en parle. On en est qu’au balbutiement, mais je suis convaincu que beaucoup d’éleveurs s’y intéressent déjà », renchérit Jean-Charles Pallot.
Challenge "géno-morpho"
Une vingtaine d’animaux génotypés seront présentés le samedi matin dans le cadre du concours de Gueugnon. Ils participeront à un challenge dans lequel ils seront jugés à la fois sur leur morphologie et sur leurs index génomiques. Un challenge d’animaux sans corne suivra cette présentation. « Le sans corne fait son chemin. Des élevages très connus commencent à s'y intéresser car ils sentent bien que la demande est là », fait valoir Didier Giraud. « L’objectif d’une telle exposition est de faire venir des gens qui ne sont pas habitués à nos concours », confie Jean-Charles Pallot. « Et il s’agit aussi de promouvoir la génomique et le sans corne chez les éleveurs qui pratiquent la monte naturelle », complète Didier Giraud.
Faire tomber les clivages
Les deux hommes partagent cette conviction que l’avenir passera nécessairement par l’ouverture et qu’un rapprochement entre adeptes de la monte naturelle, de l’insémination et de la viande est inéluctable. « Pour que demain il y ait encore des concours HBC, il faut que toutes les familles y soient réunies », estime Didier Giraud. Une nécessité que le jeune éleveur ne cesse de défendre lui qui est arrivé dans l’agriculture hors cadre familial, avec pour seul capital sa passion communicative de la race charolaise. Un parcours atypique qui lui vaut aujourd’hui d’être aussi bien impliqué dans le schéma de sélection collectif d’Elva Novia que dans les concours HBC à travers son engagement au CCAVAG. Quant à Jean-Charles Pallot, cette ouverture d’esprit a toujours été son moteur pour ne pas dire sa marque de fabrique. Le concours de Gueugnon qu’il préside n’a jamais cessé d’expérimenter et de se différencier des autres. Les inscriptions en ligne et le site Charolais 71 que se partagent aujourd’hui toutes les manifestations charolaises du département lui doivent beaucoup. Et cette initiative de faire entrer la génomique et la génétique d’insémination sur un concours reconnu est un nouveau geste destiné à faire tomber les clivages. « Faire se croiser les gens, créer un lieu d’échange et de réflexion autour du progrès », conclut Jean-Charles Pallot.
La génomique est en train de faire son entrée dans le monde de la génétique », poursuit Didier Giraud, membre du CCAVAG et administrateur à Elva Novia. « Le génotypage nous permet désormais de lire des caractères que ne mesurait pas le testage. Nous en sommes au début de la vulgarisation de ces nouveaux prédicteurs génomiques. Un marché s’ouvre… », assure l’éleveur. « La génomique, tout le monde en parle. On en est qu’au balbutiement, mais je suis convaincu que beaucoup d’éleveurs s’y intéressent déjà », renchérit Jean-Charles Pallot.
Challenge "géno-morpho"
Une vingtaine d’animaux génotypés seront présentés le samedi matin dans le cadre du concours de Gueugnon. Ils participeront à un challenge dans lequel ils seront jugés à la fois sur leur morphologie et sur leurs index génomiques. Un challenge d’animaux sans corne suivra cette présentation. « Le sans corne fait son chemin. Des élevages très connus commencent à s'y intéresser car ils sentent bien que la demande est là », fait valoir Didier Giraud. « L’objectif d’une telle exposition est de faire venir des gens qui ne sont pas habitués à nos concours », confie Jean-Charles Pallot. « Et il s’agit aussi de promouvoir la génomique et le sans corne chez les éleveurs qui pratiquent la monte naturelle », complète Didier Giraud.
Faire tomber les clivages
Les deux hommes partagent cette conviction que l’avenir passera nécessairement par l’ouverture et qu’un rapprochement entre adeptes de la monte naturelle, de l’insémination et de la viande est inéluctable. « Pour que demain il y ait encore des concours HBC, il faut que toutes les familles y soient réunies », estime Didier Giraud. Une nécessité que le jeune éleveur ne cesse de défendre lui qui est arrivé dans l’agriculture hors cadre familial, avec pour seul capital sa passion communicative de la race charolaise. Un parcours atypique qui lui vaut aujourd’hui d’être aussi bien impliqué dans le schéma de sélection collectif d’Elva Novia que dans les concours HBC à travers son engagement au CCAVAG. Quant à Jean-Charles Pallot, cette ouverture d’esprit a toujours été son moteur pour ne pas dire sa marque de fabrique. Le concours de Gueugnon qu’il préside n’a jamais cessé d’expérimenter et de se différencier des autres. Les inscriptions en ligne et le site Charolais 71 que se partagent aujourd’hui toutes les manifestations charolaises du département lui doivent beaucoup. Et cette initiative de faire entrer la génomique et la génétique d’insémination sur un concours reconnu est un nouveau geste destiné à faire tomber les clivages. « Faire se croiser les gens, créer un lieu d’échange et de réflexion autour du progrès », conclut Jean-Charles Pallot.
Le concours de Gueugnon aura lieu les 16 et 17 octobre. Tous les jugements du concours HBC auront lieu le vendredi matin. Le classement des animaux de boucherie sera effectué à partir de 16h30, suivi de la vente. Samedi matin, place aux challenges d’animaux génotypés et sans corne. A midi, défilé de tous les animaux primés sur le podium.
