Patrimoine
Bissy-sur-Fley et son église romane
La commune de Bissy-sur-Fley abrite une église romane du XIe-XIIe siècle placée sous le vocable de la Nativité de la Vierge et inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques. Elle dispose de bandes lombardes harmonisant l’ensemble et s’allonge, au gré des constructions successives, jusqu’au porche plus tardif. Ce porche à quatre piliers soutient un toit en bâtière à deux pans, alliance de la pierre et du chêne.
Le clocher, foudroyé à la fin du XIXe siècle, a été refait en laves en 1979. À l’intérieur, on découvre une nef, une chapelle seigneuriale, un chœur et un clocher de l’époque moderne. La nef à trois travées, de la fin du XIe siècle, a été prolongée beaucoup plus tard par un chœur refait à l’emplacement d’une abside en hémicycle. Les petites fenêtres, bouchées avec le rehaussement du sol extérieur, ont été rouvertes récemment. Une fenêtre ancienne a été murée, lors de la construction du porche, au-dessus de l’entrée principale.
Hommage à Jacques de Tyard
La petite porte, dans la troisième travée, date du XVe siècle. À droite, la chapelle seigneuriale de la famille Launay a été ajoutée à la même époque. Sa clé de voûte représente la Trinité (Dieu le Père soutient son Fils en croix et l’Esprit Saint est symbolisé par la colombe qui émane du souffle du Père) et, sur les consoles sculptées, figurent des symboles des quatre évangélistes : l’homme ou l’ange au phylactère (Matthieu), le lion (Marc), le bœuf (Luc) et l’aigle (Jean). La sacristie a été supprimée, son ouverture bouchée. Sur le panneau, à gauche du chœur, un Christ en croix polychrome de la fin du XVIIe siècle a été récemment restauré. À noter aussi l’ouverture du chevet habillée, en 1996, d’un vitrail représentant l’Annonciation (libre interprétation de Fra Angelico par P. Duckert), entouré de deux statues de pierre du XIXe siècle : l’une de Notre Dame avec l’enfant, l’autre de Saint Joseph, tenant un lys. On remarque aussi des fragments de dalle funéraire du XIVe siècle dans l’emmarchement du chœur. Dans la chapelle seigneuriale, on aperçoit une dalle de pierre munie de deux anneaux qui ferme le caveau de la famille Launay. Mais aussi une crédence du XVe siècle, de style gothique flamboyant, classée en 1927 : deux anges soutiennent un personnage debout et nu. Les têtes sont mutilées. En sortant du chœur, on aperçoit une bandeau funéraire aux armes de la famille Tyard réalisé en 1744 par le peintre Claude Bésullier et exécuté à l'occasion du décès de Jacques de Tyard.
Hommage à Jacques de Tyard
La petite porte, dans la troisième travée, date du XVe siècle. À droite, la chapelle seigneuriale de la famille Launay a été ajoutée à la même époque. Sa clé de voûte représente la Trinité (Dieu le Père soutient son Fils en croix et l’Esprit Saint est symbolisé par la colombe qui émane du souffle du Père) et, sur les consoles sculptées, figurent des symboles des quatre évangélistes : l’homme ou l’ange au phylactère (Matthieu), le lion (Marc), le bœuf (Luc) et l’aigle (Jean). La sacristie a été supprimée, son ouverture bouchée. Sur le panneau, à gauche du chœur, un Christ en croix polychrome de la fin du XVIIe siècle a été récemment restauré. À noter aussi l’ouverture du chevet habillée, en 1996, d’un vitrail représentant l’Annonciation (libre interprétation de Fra Angelico par P. Duckert), entouré de deux statues de pierre du XIXe siècle : l’une de Notre Dame avec l’enfant, l’autre de Saint Joseph, tenant un lys. On remarque aussi des fragments de dalle funéraire du XIVe siècle dans l’emmarchement du chœur. Dans la chapelle seigneuriale, on aperçoit une dalle de pierre munie de deux anneaux qui ferme le caveau de la famille Launay. Mais aussi une crédence du XVe siècle, de style gothique flamboyant, classée en 1927 : deux anges soutiennent un personnage debout et nu. Les têtes sont mutilées. En sortant du chœur, on aperçoit une bandeau funéraire aux armes de la famille Tyard réalisé en 1744 par le peintre Claude Bésullier et exécuté à l'occasion du décès de Jacques de Tyard.