Les éleveurs Bio de Bourgogne
Bonne progression en 2011
La coopérative Les éleveurs Bio de Bourgogne a tenu son assemblée générale, autour de bons résultats, lesquels se confortent année après année. Le bio reste un marché porteur pour la viande et le groupement sait répondre à la demande et s’est organisé pour assurer la pérennité de la production de ses adhérents.
Avec une augmentation de 230 têtes, soit +13 %, pour l'activité bovine et de 190 têtes de l'activité ovine, +18 %, les adhérents du groupement Les éleveurs Bio de Bourgogne se trouvent confortés dans leur choix initial de rejoindre la coopérative Bourgogne Elevage. Aujourd'hui intégrés au grand ensemble coopératif Global, ils ont toutes les raisons, comme le soulignait leur président, Bernard Desjobert « de ne pas regretter de faire partie d'une union », si l'on considère les mesures d'accompagnement dont ils peuvent bénéficier et les avantages qu’offre un groupe coopératif d'une taille significative.
Gagner en autonomie des exploitations
La progression de la production est sensible et elle s'effectue « à périmètre constant ». Comme pour le conventionnel, l'essentiel de la production bio est destiné au marché du maigre, avec 628 broutards commercialisés en 2011. 100 % des bovins gras produits sont certifiés en bio et trouvent leur débouché sur ce segment de marché. La plus-value bio s'établit à près de 20 % de plus qu'en conventionnel, mais l'écart a eu tendance à se réduire en 2012, du fait de la montée des cours du conventionnel. Les courbes se rejoignent et, dans ces conditions, il est important de rechercher plus que jamais l'autonomie alimentaire des exploitations pour limiter au maximum le recours aux achats d'aliments.
L'activité ovine a également connu « une belle progression » des mises en marché avec toutefois un taux de certification des agneaux légèrement inférieur à celui des bovins. 91% des agneaux sont en effet certifiés bio, ce qui reste « un taux satisfaisant ».
Un marché porteur
A noter que la commercialisation reste particulièrement dynamique au travers de l'activité des partenaires de la filière. Les ventes effectuées par les boucheries bio de Bourgogne, la marque portée par la coopérative, et au moyen d'un camion itinérant progressent dans de bonnes proportions : +27 % pour Dijon, +30 % pour Saint-Rémy, tandis que la boucherie située dans les locaux de Séléviandes à Saint-Rémy enregistre, elle aussi, un accroissement de son activité.
Une opération organisée conjointement avec différents partenaires de la filière entre décembre 2011 et janvier 2012, a permis la fourniture de 1,4 tonne de viande hachée bio et Charolais de Bourgogne, soit l’équivalent de 11.600 portions, aux différentes cantines des lycées de Bourgogne. Même si la réalisation s'avère complexe à mettre en œuvre et demande l'implication de tous les intervenants, ce type d'opération reste « porteur ». En terme de marché et d’image.
Le premier objectif des éleveurs bio de Bourgogne, c'est bien entendu la valorisation des produits des élevages. Et Bernard Desjobert est bien convaincu de la force de la coopération pour arriver aux meilleurs résultats. « Il faut relancer l'esprit de la coopération, rester solidaires et contrer la tendance à l'individualisme, car dans les années à venir, nous aurons encore plus besoin de conforter le système coopératif pour peser face à un aval hyperconcentré ».
Gagner en autonomie des exploitations
La progression de la production est sensible et elle s'effectue « à périmètre constant ». Comme pour le conventionnel, l'essentiel de la production bio est destiné au marché du maigre, avec 628 broutards commercialisés en 2011. 100 % des bovins gras produits sont certifiés en bio et trouvent leur débouché sur ce segment de marché. La plus-value bio s'établit à près de 20 % de plus qu'en conventionnel, mais l'écart a eu tendance à se réduire en 2012, du fait de la montée des cours du conventionnel. Les courbes se rejoignent et, dans ces conditions, il est important de rechercher plus que jamais l'autonomie alimentaire des exploitations pour limiter au maximum le recours aux achats d'aliments.
L'activité ovine a également connu « une belle progression » des mises en marché avec toutefois un taux de certification des agneaux légèrement inférieur à celui des bovins. 91% des agneaux sont en effet certifiés bio, ce qui reste « un taux satisfaisant ».
Un marché porteur
A noter que la commercialisation reste particulièrement dynamique au travers de l'activité des partenaires de la filière. Les ventes effectuées par les boucheries bio de Bourgogne, la marque portée par la coopérative, et au moyen d'un camion itinérant progressent dans de bonnes proportions : +27 % pour Dijon, +30 % pour Saint-Rémy, tandis que la boucherie située dans les locaux de Séléviandes à Saint-Rémy enregistre, elle aussi, un accroissement de son activité.
Une opération organisée conjointement avec différents partenaires de la filière entre décembre 2011 et janvier 2012, a permis la fourniture de 1,4 tonne de viande hachée bio et Charolais de Bourgogne, soit l’équivalent de 11.600 portions, aux différentes cantines des lycées de Bourgogne. Même si la réalisation s'avère complexe à mettre en œuvre et demande l'implication de tous les intervenants, ce type d'opération reste « porteur ». En terme de marché et d’image.
Le premier objectif des éleveurs bio de Bourgogne, c'est bien entendu la valorisation des produits des élevages. Et Bernard Desjobert est bien convaincu de la force de la coopération pour arriver aux meilleurs résultats. « Il faut relancer l'esprit de la coopération, rester solidaires et contrer la tendance à l'individualisme, car dans les années à venir, nous aurons encore plus besoin de conforter le système coopératif pour peser face à un aval hyperconcentré ».
