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Bourbon-Lancy

Bourbon-Lancy affiche un riche témoignage du passé

Aujourd’hui connue pour son thermalisme, la commune de Bourbon-Lancy abrite un patrimoine d’une incroyable richesse.

Bourbon-Lancy affiche un riche témoignage du passé

La vieille ville a été construite au Moyen-Âge au pied du château-fort bâti par le premier seigneur de Bourbon du nom d’Anseide. Il en reste aujourd’hui un quartier pittoresque où les maisons à colombages offrent aux passants leurs cascades de fleurs durant toute la saison. Le charme agît de la maison de bois au jardin de la Collègiale en passant par la ruelle aux loups et le square de Madame de Genlis. Les Remparts, devenus inutiles après la période féodale, ont été intégrés aux propriétés qui se sont construites d’un côté sur le Chemin des Tours et de l’autre rue Notre-Dame. La vue depuis cette promenade des remparts est presque semblable à celle que contemplaient les seigneurs du château et leurs sentinelles.

Le Beurdin vous tire la langue

Le Beffroi, ancienne porte principale de la ville close du Moyen-Âge, a été inauguré le dimanche 4 avril 1389 par Philippe II dit le Hardi, duc de Bourgogne. Il était doté à l’époque d’un pont-levis dont on voit encore l’emplacement et le passage des chaînes. Derrière descendait une herse. Le tout était clos par une lourde porte de bois. En haut de la tour montait un guetteur pour surveiller les environs. A partir du XVIème siècle, une horloge y fut installée d’où son nom de tour de l’horloge encore employé par les habitants de la cité. Le Beffroi est classé monument historique et sert de refuge au Beurdin, automate qui sonne la cloche toutes les heures en tirant la langue aux passants. Oeuvre du sculpteur Georges Kirsch, ce personnage symbolise les petites gens qui habitaient dans ce quartier de la ville jusqu’à une époque récente.

Parmi les curiosités, on citera la Maison à colombages, classée monument historique, datant du début XVIème siècle. On dit que Madame de Sévigné y aurait séjournée. L'édifice comportait un deuxième étage mais, en 1852, un incendie a détruit le toit et le dernier étage. On évoquera aussi le jardin à la française de la Collègiale, tracé à l’emplacement d’une ancienne collégiale fondée en 1495 par Guy de Salins. Au fond du jardin se dresse une colonne de marbre rose, d’origine romaine. On apercevra, en centre-ville, l’Hôtel de Ville construit au XVIIIème siècle, les châteaux Puzenat et Sarrien, anciennes demeures des XVIIIème et XIXème siècles, l’église du Sacré-Coeur de style néo-gothique dont les travaux ont débuté en 1881, la fondation d’Aligre avec sa chapelle et son établissement thermal datant du XIXème siècle ou encore la Chapelle de Saint Denis construite entre 1950 et 1953.