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Grippe aviaire en Italie

Bruxelles avalise les mesures prises

La Commission européenne a confirmé le 27 août les décisions prises par
l’Italie pour faire face à trois cas sévères de grippe aviaire
enregistrés dans des élevages de volaille en Émilie-Romagne.
Par Publié par Cédric Michelin
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Les experts italiens ont détaillé le 26 août, lors d’une réunion extraordinaire du Comité permanent européen de la chaîne alimentaire et de la santé animale (SCOFCAH), les dispositions très fermes adoptées pour contrôler la grippe aviaire hautement pathogène dont des cas ont été enregistrés, respectivement les 15, 21 et 23 août dans trois élevages de volaille en Émilie-Romagne, dans les provinces de Bologne et de Ferrara, ainsi que pour réduire l’impact de la maladie sur le secteur et prévenir tout risque potentiel pour la santé humaine. Ces mesures ont été avalisées par le Comité permanent et le lendemain par la Commission européenne.


Abattage des oiseaux et zones de protection



Deux des exploitations concernées produisent des œufs, avec un cheptel total de 700.000 poules pondeuses, la troisième est spécialisée dans l’élevage de la dinde. Pour contrôler la propagation du virus, les autorités sanitaires italiennes ont instauré les mesures prévues par une directive communautaire de 2005, notamment l’abattage des oiseaux et la mise en place de zones de protection et de surveillance autour des zones affectées.
Dans celles-ci, de strictes restrictions des transports de la volaille et des produits de la volaille sont d’application, tandis que des inspections vétérinaires spécifiques sont en cours.
Les autorités ont également établi un « périmètre de restrictions élargi » couvrant la partie est de l’Émilie-Romagne et l’extrême sud-est de la Vénétie, où une limitation des mouvements et une surveillance sont imposées aux élevages commerciaux de poules pondeuses, de volailles de chair et de dinde.


Faible danger



Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) considère que le risque de transmission de la grippe aviaire à l’homme est faible. Toutefois, les personnes en contact direct avec les volailles atteintes (agriculteurs, vétérinaires, etc.) doivent porter des équipements appropriés, comme le prévoit la législation de l’Union Européenne. Les services de la Commission soulignent qu’il est sans danger de manger la viande de volaille ou les œufs commercialisés dans l’Union, les troupeaux de volailles affectés et leurs œufs étant détruits immédiatement. Dans tous les cas, cuire ces produits élimine tout risque possible.