Bruxelles propose de réduire le budget de la Pac de 5 % pour la période 2021-2027...
La proposition de la Commission européenne de réduire le budget de la Pac de 5 % pour la période 2021-2027 est jugée « inacceptable » tant par le ministère de l’Agriculture français que par la profession.

La Commission européenne a présenté ses propositions pour le Cadre financier pluriannuel 2021-2027. L’élaboration du budget entend être à la hauteur de plusieurs défis, notamment le Brexit, mais aussi les enjeux sécuritaires et migratoires de plus en plus prégnants.
Dans ce contexte, la Commission propose un budget à long terme de 1.135 milliards d’€ (MM€) en engagements et 1.105 MM€ en paiements, soit l’équivalent de 1,1 % du revenu national brut de l’Union européenne à 27. Bruxelles souhaite investir dans la recherche et l’innovation, la jeunesse, l’économie numérique, la sécurité, la gestion des frontières et la défense. Ainsi, la Commission européenne propose-t-elle, par exemple, de doubler le budget alloué à Erasmus+ et au corps européen de solidarité.
« Avec cette proposition, nous avons présenté un plan pragmatique définissant la manière dont nous pouvons faire plus avec moins », a avancé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. « Le contexte économique favorable nous donne un peu de répit, mais ne nous dispense pas de réaliser des économies dans certains domaines », a-t-il ainsi poursuivi. En matière d’économie, la Commission européenne vise notamment le budget de la Politique agricole commune qu’elle souhaite en effet réduire de 5 %.
Nécessaire sursaut
Du côté du gouvernement français, les propositions de la Commission européenne sont mal passées et ont été qualifiées d’« inacceptables » par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert. A ce stade, ce dernier assure qu’il défendra « fermement et sans relâche un budget à la hauteur des défis que l’agriculture européenne doit relever ». « Il nous faut préserver le revenu des agriculteurs et donc maintenir un budget de la Pac à la hauteur de cette ambition », a ainsi conclu le ministre.
Inutile de préciser que la proposition de Bruxelles ne satisfait pas non plus la profession, FNSEA en tête qui a immédiatement dénoncé « un manque d’ambition pour l’Europe », et « une Pac qui fait les frais des nouvelles politiques de l’Union européenne en matière de sécurité et de défense ». En tenant compte de l’inflation, la baisse atteindrait en réalité les 10 % !
« Comment dès lors peut-on demander aux agriculteurs de faire toujours plus et mieux, pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux, avec un budget en baisse ? C’est inimaginable et inacceptable ! », a réagi avec force Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA. La FNSEA en appelle au président de la République afin qu’il « montre davantage de détermination pour augmenter le budget et convaincre ses homologues européens de la nécessité d’une agriculture forte ».
Bruxelles propose de réduire le budget de la Pac de 5 % pour la période 2021-2027...

La Commission européenne a présenté ses propositions pour le Cadre financier pluriannuel 2021-2027. L’élaboration du budget entend être à la hauteur de plusieurs défis, notamment le Brexit, mais aussi les enjeux sécuritaires et migratoires de plus en plus prégnants.
Dans ce contexte, la Commission propose un budget à long terme de 1.135 milliards d’€ (MM€) en engagements et 1.105 MM€ en paiements, soit l’équivalent de 1,1 % du revenu national brut de l’Union européenne à 27. Bruxelles souhaite investir dans la recherche et l’innovation, la jeunesse, l’économie numérique, la sécurité, la gestion des frontières et la défense. Ainsi, la Commission européenne propose-t-elle, par exemple, de doubler le budget alloué à Erasmus+ et au corps européen de solidarité.
« Avec cette proposition, nous avons présenté un plan pragmatique définissant la manière dont nous pouvons faire plus avec moins », a avancé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. « Le contexte économique favorable nous donne un peu de répit, mais ne nous dispense pas de réaliser des économies dans certains domaines », a-t-il ainsi poursuivi. En matière d’économie, la Commission européenne vise notamment le budget de la Politique agricole commune qu’elle souhaite en effet réduire de 5 %.
Nécessaire sursaut
Du côté du gouvernement français, les propositions de la Commission européenne sont mal passées et ont été qualifiées d’« inacceptables » par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert. A ce stade, ce dernier assure qu’il défendra « fermement et sans relâche un budget à la hauteur des défis que l’agriculture européenne doit relever ». « Il nous faut préserver le revenu des agriculteurs et donc maintenir un budget de la Pac à la hauteur de cette ambition », a ainsi conclu le ministre.
Inutile de préciser que la proposition de Bruxelles ne satisfait pas non plus la profession, FNSEA en tête qui a immédiatement dénoncé « un manque d’ambition pour l’Europe », et « une Pac qui fait les frais des nouvelles politiques de l’Union européenne en matière de sécurité et de défense ». En tenant compte de l’inflation, la baisse atteindrait en réalité les 10 % !
« Comment dès lors peut-on demander aux agriculteurs de faire toujours plus et mieux, pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux, avec un budget en baisse ? C’est inimaginable et inacceptable ! », a réagi avec force Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA. La FNSEA en appelle au président de la République afin qu’il « montre davantage de détermination pour augmenter le budget et convaincre ses homologues européens de la nécessité d’une agriculture forte ».
Bruxelles propose de réduire le budget de la Pac de 5 % pour la période 2021-2027...

La Commission européenne a présenté ses propositions pour le Cadre financier pluriannuel 2021-2027. L’élaboration du budget entend être à la hauteur de plusieurs défis, notamment le Brexit, mais aussi les enjeux sécuritaires et migratoires de plus en plus prégnants.
Dans ce contexte, la Commission propose un budget à long terme de 1.135 milliards d’€ (MM€) en engagements et 1.105 MM€ en paiements, soit l’équivalent de 1,1 % du revenu national brut de l’Union européenne à 27. Bruxelles souhaite investir dans la recherche et l’innovation, la jeunesse, l’économie numérique, la sécurité, la gestion des frontières et la défense. Ainsi, la Commission européenne propose-t-elle, par exemple, de doubler le budget alloué à Erasmus+ et au corps européen de solidarité.
« Avec cette proposition, nous avons présenté un plan pragmatique définissant la manière dont nous pouvons faire plus avec moins », a avancé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. « Le contexte économique favorable nous donne un peu de répit, mais ne nous dispense pas de réaliser des économies dans certains domaines », a-t-il ainsi poursuivi. En matière d’économie, la Commission européenne vise notamment le budget de la Politique agricole commune qu’elle souhaite en effet réduire de 5 %.
Nécessaire sursaut
Du côté du gouvernement français, les propositions de la Commission européenne sont mal passées et ont été qualifiées d’« inacceptables » par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert. A ce stade, ce dernier assure qu’il défendra « fermement et sans relâche un budget à la hauteur des défis que l’agriculture européenne doit relever ». « Il nous faut préserver le revenu des agriculteurs et donc maintenir un budget de la Pac à la hauteur de cette ambition », a ainsi conclu le ministre.
Inutile de préciser que la proposition de Bruxelles ne satisfait pas non plus la profession, FNSEA en tête qui a immédiatement dénoncé « un manque d’ambition pour l’Europe », et « une Pac qui fait les frais des nouvelles politiques de l’Union européenne en matière de sécurité et de défense ». En tenant compte de l’inflation, la baisse atteindrait en réalité les 10 % !
« Comment dès lors peut-on demander aux agriculteurs de faire toujours plus et mieux, pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux, avec un budget en baisse ? C’est inimaginable et inacceptable ! », a réagi avec force Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA. La FNSEA en appelle au président de la République afin qu’il « montre davantage de détermination pour augmenter le budget et convaincre ses homologues européens de la nécessité d’une agriculture forte ».