Benoit de Charette (Albert Bichot)
Burgundy’s back
Pour la famille négoce, Benoit de
Charrette - co-gérant de la Maison Albert Bichot à Beaune - réagissait « spontanément » sur le
positionnement de la Bourgogne viticole dans le monde.
Charrette - co-gérant de la Maison Albert Bichot à Beaune - réagissait « spontanément » sur le
positionnement de la Bourgogne viticole dans le monde.
Il faisait ainsi le constat que la « Bourgogne a retrouvé sa position de très grande référence mondiale alors qu’on était critiqué dans les années 90 sur nos fondamentaux, la qualité ». Aujourd'hui, ses clients dans le monde entier félicitent la région : Burgundy’s back (la Bourgogne est de retour, ndlr).
« Nous sommes, plus que jamais, considérés comme l’archétype des vignobles de terroir, complexes, offrant un intérêt nouveau, alors qu’on nous l’avait reproché », poursuivait-il. Cette évolution positive est le fait d’une « reconquête interne. Nous nous sommes réappropriés notre patrimoine ». Du coup, les clients et leader d’opinion perçoivent cet héritage. D’autant plus que « la rareté de nos grands vins et notre volonté à nous intéresser à tous les marchés » inscrit la Bourgogne dans la mondialisation depuis le XVIIe siècle.
Berceau de « deux grands cépages à mettre en avant, sur la douzaine qui se sont véritablement mondialisé », nos concurrents travaillent la « visibilité » du chardonnay et du pinot noir et permettent en fait à la Bourgogne de se « différencier », « puisqu’on n'assemble pas » et nous sommes le « berceau » historique.
Benoit de Charrette appel donc à « ne pas craindre la mondialisation ». Les marchés exports traditionnel sont « ceux ou l’équilibre est bon entre les familles et non hypertrophié par une seule ». Enfin, il notait une autre facette de la Bourgogne qui « a su cristalliser tous les métiers connexes », en amont et aval, permettant l’émergence de grands groupes. Une situation qui n’a d’équivalent qu’à Bordeaux, « mais pas en Champagne ». Il concluait sur la nécessité maintenant, pour la région, d’être en pointe en matière de recherche fondamentale et appliqué. « On a une responsabilité. C’est un point clé pour l’avenir, de maîtriser en particulier la recherche sur nos deux cépages ».
« Nous sommes, plus que jamais, considérés comme l’archétype des vignobles de terroir, complexes, offrant un intérêt nouveau, alors qu’on nous l’avait reproché », poursuivait-il. Cette évolution positive est le fait d’une « reconquête interne. Nous nous sommes réappropriés notre patrimoine ». Du coup, les clients et leader d’opinion perçoivent cet héritage. D’autant plus que « la rareté de nos grands vins et notre volonté à nous intéresser à tous les marchés » inscrit la Bourgogne dans la mondialisation depuis le XVIIe siècle.
Berceau de « deux grands cépages à mettre en avant, sur la douzaine qui se sont véritablement mondialisé », nos concurrents travaillent la « visibilité » du chardonnay et du pinot noir et permettent en fait à la Bourgogne de se « différencier », « puisqu’on n'assemble pas » et nous sommes le « berceau » historique.
Benoit de Charrette appel donc à « ne pas craindre la mondialisation ». Les marchés exports traditionnel sont « ceux ou l’équilibre est bon entre les familles et non hypertrophié par une seule ». Enfin, il notait une autre facette de la Bourgogne qui « a su cristalliser tous les métiers connexes », en amont et aval, permettant l’émergence de grands groupes. Une situation qui n’a d’équivalent qu’à Bordeaux, « mais pas en Champagne ». Il concluait sur la nécessité maintenant, pour la région, d’être en pointe en matière de recherche fondamentale et appliqué. « On a une responsabilité. C’est un point clé pour l’avenir, de maîtriser en particulier la recherche sur nos deux cépages ».