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Alsoni Conseil Élevage 71

C’est aussi le conseil alimentaire

Alsoni Conseil Elevage Saône-et-Loire (ex Bovins Croissance) élargit son
offre de services, notamment au conseil en matière d’alimentation des
cheptels. Parce qu’il existe de réelles marges de progrès dans la grande
majorité des élevages…
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Depuis la création d'Alsoni Conseil Élevage en 2013 (lire notre édition du GG en page YY), les organismes Bovins Croissance de l'Allier, la Nièvre et la Saône-et-Loire ont élargi leur carte de service en proposant, outre les mesures d'ouvertures pelviennes et le conseil génétique en matière de reproduction (tri des génisses, plans d'accouplement), un appui sur le suivi alimentaire des animaux. Ce dernier est réalisé en collaboration avec les chambres d’Agriculture.
Ainsi, à partir des valeurs nutritives des fourrages, Alsoni Conseil Élevage propose d'optimiser techniquement et économiquement la conduite alimentaire du troupeau par l’équilibre des rations. Le poste Alimentation est de fait l’une des charges la plus importante d’un élevage, il est donc capital de le gérer au mieux pour obtenir la meilleure efficience technico-économique possible.

Du simple ou double


Les forces des agents de Bovins Croissance - à savoir la connaissance des cheptels qu'ils visitent plusieurs fois par an et la possession de l'ensemble des données "génétiques" et techniques du troupeau - leur permettent une analyse globale du cheptel et ce, en toute neutralité.
Alsoni Conseil Élevage constate sur les trois départements (Allier, Nièvre et Saône-et-Loire) des croissances d’animaux qui vont régulièrement du simple au double entre les troupeaux ! Ces importantes différences de poids pour une même catégorie influent sur la productivité et sur les ventes. En parler avec son technicien Alsoni lors de son passage de pesées ou lors d’une visite spécifique est un pas vers la maîtrise et l’efficience des charges alimentaires. Les éleveurs peuvent ainsi réaliser avec son aide un bilan fourrager, des analyses qualitatives des fourrages récoltés et rechercher le meilleur équilibre des rations.
Des marges de progrès
L’utilisation et l’optimisation au maximum des fourrages grossiers ou d’associations de fourrages dans la ration permettront en effet de limiter la consommation et donc les coûts des concentrés.
Ce travail d’équilibre reste dépendant de la qualité des fourrages et donc des stades et conditions de récoltes, mais aussi de la nature des fourrages récoltés. Ces derniers points sont aussi de réelles pistes techniques pour récolter des fourrages de meilleures qualités et limiter la complémentation quand cela est possible.

Un travail en étapes


L’une des premières étapes du rationnement consiste à connaître l’état des stocks de façon quantitative (nombre de bottes et poids, volume des silos, tonnage de céréales..), mais aussi le nombre d'animaux par catégorie qui seront hivernés. En croisant ces deux informations par le biais du bilan fourrager, on saura déjà si le stock de fourrage grossier couvrira ou non les besoins en matière sèche des animaux. Il permettra aussi de mieux affecter et valoriser les fourrages à chaque catégorie d’animaux.
En effet, le calcul d’une ration - sans connaître l’état des stocks de fourrages grossiers disponibles - n’a que peu de sens si ceux-ci ne suffisent pas à passer l’hiver !
La deuxième étape très importante est de connaître la qualité de ces fourrages. C’est cette dernière information qui déterminera si les besoins des animaux seront plus ou moins bien couverts avec les fourrages grossiers récoltés.
Pour des fourrages pauvres, il faudra adapter la complémentation pour couvrir les besoins des animaux alors que des fourrages riches peuvent couvrir à eux seuls les besoins. Il ne restera plus qu’à ajuster les apports en énergie et/ou en protéines pour que la panse fonctionne bien. Pour mémoire, les microbes présents dans la panse ont besoin d’un certain équilibre entre énergie et protéines pour travailler correctement ; une carence ou un excès de l’un ou de l’autre de ces paramètres est techniquement préjudiciable pour l’animal et économiquement pour la trésorerie de l’élevage.
Donc à juste titre, il est nécessaire de faire des analyses de ses fourrages pour en connaître précisément la valeur. Rappelons que celle-ci varie chaque année en fonction des éléments climatiques et l’écart peut être important. Il est nécessaire de réserver les fourrages les plus riches aux animaux avec une capacité d’ingestion plus faible (laitonnes, génisses de 2 ans) car on va couvrir plus de besoins avec une quantité moindre de fourrages grossiers ingérée.

Équilibre des rations, préparation au vêlage et reproduction


L’équilibre des rations n’est pas neutre dans les performances futures des vaches. L’important est de bien couvrir les besoins des animaux en fonction du stade physiologique où ils se trouvent et de bien respecter l’équilibre énergie/protéines.
Cependant, il existe des périodes plus à risque, et notamment le dernier mois avant vêlage. A cette période, le volume de la panse diminue car le veau prend de plus en plus de place et, en même temps, les besoins de la vache augmentent du fait que l’on approche du vêlage. On a donc une vache qui peut ingérer moins de fourrages grossiers et en même temps qui a davantage de besoins. Il faudra donc, en fonction de la qualité des fourrages, adapter l’éventuelle complémentation pour concentrer la ration sur cette période.
La préparation des vaches au vêlage est en effet une des clés de réussite pour avoir des veaux en bonne santé et une reproduction optimale.
La reproduction est aussi impactée par l’équilibre des rations. En effet, des rations trop pauvres en énergie, trop riches en azote ou trop déséquilibrées peuvent poser des problèmes de venue en chaleur ou de mortalité embryonnaire.
Il convient de ne pas oublier non plus qu’un bon état sanitaire de l’animal est important pour que les parasites internes et externes ne détournent pas une partie des apports d’énergie et de protéines distribués aux animaux.




A retenir


Les techniciens d'Alsoni Conseil Élevage de Saône-et-Loire proposent ce nouveau service Alimentation en réalisant sur l’exploitation :
- le bilan fourrager ;
- deux analyses de fourrage ;
- l'équilibre de la ration des animaux d'élevage en fonction du bilan fourrager et du résultat des analyses.



Un réel service


Eleveur de bovins charolais à Reclesne, Benoît Lamarre témoigne ici de son expérience. Pas de doute, il est convaincu par la prestation !
« Depuis trois ans maintenant, je fais faire mes rations par mon technicien Alsoni Conseil Elevage. J’ai fait ce choix après avoir travaillé avec un commercial, parce qu’il me paraissait plus intéressant d’avoir ce conseil technique par une personne neutre qui n’avait rien à vendre, mais aussi parce que la ration n’était pas toujours équilibrée. Techniquement, je m’y retrouvais puisque les fourrages (foin, maïs ensilage et enrubannage) étaient distribués a volonté : une botte tous les 2 à 3 jours, mais la production de mes vaches ne répondaient pas à mes attentes. J’en ai discuté avec mon technicien Alsoni qui m’a proposé le nouvel appui technique sur l’alimentation qui se mettait alors en place : deux analyses de fourrages et le calcul des rations adaptés aux besoins de mes animaux. La première année (hiver 2013/2014), les résultats étaient à peine escomptés, mais j’avais économisé mes fourrages puisqu’en fin d’hiver, j’avais un rebut de stock. L’hiver dernier, nous avons réajusté les besoins de mes vaches et le résultat a été immédiat et net puisque j’ai eu un bon taux de réussite en IA 1ère sur 230 femelles mises à la repro. Et une meilleure croissance de mes veaux. L’objectif de mes rations est de valoriser au mieux mes fourrages produits sur l’exploitation et de limiter au maximum l’apport de concentrés : 8,26 tonnes pour l’hiver. Les deux analyses de fourrages comprises dans le service sont donc nécessaires pour faciliter le travail du technicien et savoir où l’on va. Ces nouvelles rations ont malgré tout un inconvénient puisqu’elles demandent un peu plus de temps de distribution. Mais ce temps est vite rentabilisé puisque j’ai fait de réelles économies alimentaires et que, dans le contexte économique actuel, il faut mesurer chaque poste de charges. Aujourd’hui, je suis plutôt satisfait du service car je paye l’appui d’un technicien à mon écoute, disponible et qui a su cibler mes attentes aux niveaux génétique, technique et économique. Il ne m’impose pas non plus une ration "type" de base puisqu’il s’adapte à mes contraintes : fourrages récoltés (quantités et qualités variables chaque année), mais aussi et surtout, bâtiments et main-d’œuvre ! C’est un réel suivi puisqu’il n’hésite pas à repasser dans l’hiver pour voir si la ration est adaptée pour tous : les vaches et l’éleveur ! »




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