Station d’évaluation de Jalogny
C’est bien parti
Le 7 octobre, la station d’évaluation de Jalogny a accueilli 86 nouveaux
pensionnaires. Et déjà se profilent les portes ouvertes de la station
le samedi 13 février et, dans la foulée, la vente du vendredi 19 février
prochain, sous les halles de Charolles. Le point.
pensionnaires. Et déjà se profilent les portes ouvertes de la station
le samedi 13 février et, dans la foulée, la vente du vendredi 19 février
prochain, sous les halles de Charolles. Le point.
Ce 11 décembre, Jalogny accueillait - sous la présidence de Frédéric Borne, président - le conseil d’administration du GIE Synergie Charolais, GIE créé en 2010 et qui réunit toutes les structures de l’élevage départemental (chambre d’Agriculture, Alsoni 71, Charolais Horizon, Feder, Elva Novia, Elvéa 71-58, sociétés d’agriculture des arrondissements de Charolles et d’Autun, Comité de concours agricole Val d’Arroux Gueugnon, Charolais Évaluation, Association des éleveurs d’entre Saône et Loire et Fédération des comités agricoles).
De la génétique
A l’ordre du jour, la sélection et la rentrée des veaux. Au total, 212 animaux ont été proposés, un chiffre certes en tassement depuis plusieurs années, mais « ce sont des animaux plus ciblés, ce qui facilite le travail de sélection », analysait Didier Giraud, qui est en charge, pour le GIE, de ce travail conjointement mené avec la station de Créancey en Côte-d’Or. « Nous avons la volonté de nous impliquer dans ce travail de sélection, de visiter les veaux et les élevages, et cela peut difficilement être confié à des tiers », complétait Frédéric Borne. Et si ce travail de sélection est conduit sur des critères morphologiques, le travail de pré-sélection, lui, se fait sur les indices génétiques des ascendants des veaux, avec des minimum requis chaque année dans le cadre du programme de procréation, comme le rappelait François Chaintron, directeur de Charolais Horizon.
L’objectif de ce programme, faut-il le rappeler, est de garantir à la station de Jalogny un approvisionnement en veaux qui correspond aux attentes des éleveurs sur les aspects productions bouchères et qualités d’élevage et à la filière viande sur les aspects qualités des produits. Le profil des reproducteurs peut se résumer en ces termes :
- des animaux bien conformés et à forte croissance ;
- des parents qui garantissent le meilleur niveau génétique sur les qualités d’élevage essentielles que sont, la maitrise des poids de naissance, l’aptitude au vêlage et le potentiel laitiers des vaches.
Une semaine d’avance
Au final, 92 veaux ont été sélectionnés et ce sont 86 entrées qui ont été réalisées le 7 octobre dernier. Les responsables notent un élargissement de plus en plus marqué de la zone de recrutement. Ainsi, sur les 86 entrées, 51 sont des animaux de Saône-et-Loire, 11 de la Nièvre, 10 de Côte-d’Or, 5 de l’Allier et autant de la Loire, 3 du Rhône, le reste venant de la Haute-Saône, de l’Isère, de la Lozère et du Pas-de-Calais. « Cet attrait de plus en plus marqué d’éleveurs non issus de nos départements traditionnels est un signe que la vente marche », analysait Frédéric Borne.
La rentrée a du être avancée d’une semaine par rapport au calendrier initial, c’est-à-dire le 7 octobre au lieu du 13 de ce même mois, « du fait de la FCO », soulignaient les responsables du GIE. Pour autant, la station, du fait des zonages réglementés, n’a pas pu intégrer les veaux pourtant sélectionnés issus de cinq élevages de l’Allier et de la Nièvre. A noter que certains veaux ont pu, de ce fait, être dirigés vers la station de Creuzier-le-Neuf dans l’Allier.
Top chrono !
Cette rentrée des veaux avancée a été possible, « grâce aux éleveurs qui ont joué le jeu, mais je tiens aussi à souligner la réactivité des équipes de Jalogny, alors qu’un incendie avait frappé la ferme cet été et que le bâtiment était à peine achevé le 7 octobre… », poursuivait le président, avant de présenter - en lien avec Agnès Avril, détachée par la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire à l’animation et au suivi du GIE - le déroulé de la phase de contrôles, lequel dure 84 jours, ainsi que la préparation de la vente en février prochain. Celle-ci se déroulera le vendredi 19 février prochain, et exceptionnellement - du fait des conséquences de l'incendie à Jalogny - sous les halles de Charolles.
Mais, de cela, nous en reparlerons.
De la génétique
A l’ordre du jour, la sélection et la rentrée des veaux. Au total, 212 animaux ont été proposés, un chiffre certes en tassement depuis plusieurs années, mais « ce sont des animaux plus ciblés, ce qui facilite le travail de sélection », analysait Didier Giraud, qui est en charge, pour le GIE, de ce travail conjointement mené avec la station de Créancey en Côte-d’Or. « Nous avons la volonté de nous impliquer dans ce travail de sélection, de visiter les veaux et les élevages, et cela peut difficilement être confié à des tiers », complétait Frédéric Borne. Et si ce travail de sélection est conduit sur des critères morphologiques, le travail de pré-sélection, lui, se fait sur les indices génétiques des ascendants des veaux, avec des minimum requis chaque année dans le cadre du programme de procréation, comme le rappelait François Chaintron, directeur de Charolais Horizon.
L’objectif de ce programme, faut-il le rappeler, est de garantir à la station de Jalogny un approvisionnement en veaux qui correspond aux attentes des éleveurs sur les aspects productions bouchères et qualités d’élevage et à la filière viande sur les aspects qualités des produits. Le profil des reproducteurs peut se résumer en ces termes :
- des animaux bien conformés et à forte croissance ;
- des parents qui garantissent le meilleur niveau génétique sur les qualités d’élevage essentielles que sont, la maitrise des poids de naissance, l’aptitude au vêlage et le potentiel laitiers des vaches.
Une semaine d’avance
Au final, 92 veaux ont été sélectionnés et ce sont 86 entrées qui ont été réalisées le 7 octobre dernier. Les responsables notent un élargissement de plus en plus marqué de la zone de recrutement. Ainsi, sur les 86 entrées, 51 sont des animaux de Saône-et-Loire, 11 de la Nièvre, 10 de Côte-d’Or, 5 de l’Allier et autant de la Loire, 3 du Rhône, le reste venant de la Haute-Saône, de l’Isère, de la Lozère et du Pas-de-Calais. « Cet attrait de plus en plus marqué d’éleveurs non issus de nos départements traditionnels est un signe que la vente marche », analysait Frédéric Borne.
La rentrée a du être avancée d’une semaine par rapport au calendrier initial, c’est-à-dire le 7 octobre au lieu du 13 de ce même mois, « du fait de la FCO », soulignaient les responsables du GIE. Pour autant, la station, du fait des zonages réglementés, n’a pas pu intégrer les veaux pourtant sélectionnés issus de cinq élevages de l’Allier et de la Nièvre. A noter que certains veaux ont pu, de ce fait, être dirigés vers la station de Creuzier-le-Neuf dans l’Allier.
Top chrono !
Cette rentrée des veaux avancée a été possible, « grâce aux éleveurs qui ont joué le jeu, mais je tiens aussi à souligner la réactivité des équipes de Jalogny, alors qu’un incendie avait frappé la ferme cet été et que le bâtiment était à peine achevé le 7 octobre… », poursuivait le président, avant de présenter - en lien avec Agnès Avril, détachée par la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire à l’animation et au suivi du GIE - le déroulé de la phase de contrôles, lequel dure 84 jours, ainsi que la préparation de la vente en février prochain. Celle-ci se déroulera le vendredi 19 février prochain, et exceptionnellement - du fait des conséquences de l'incendie à Jalogny - sous les halles de Charolles.
Mais, de cela, nous en reparlerons.