Carences
C'est le moment de penser à vos analyses
Un pilotage aléatoire de la nutrition (carence, excès) entraine des conséquences dommageables sur la vigne et les vins. La détection visuelle des symptômes de carence reste primordiale dans la conduite de la fertilisation. Cependant un suivi analytique régulier est recommandé par les instituts techniques.
Mais que risquez vous si vous ne suivez pas ces préconisations !
La Matière Oganique :
La matière organique regroupe une somme importante et hétérogène de substances carbonées d'origine végétale et animale.
Si l'on ne réalise pas d'apport il y aura un dysfonctionnement global du sol, au niveau physique, chimique et biologique. En effet, la matière organique, outre ses propriétés physiques sur le sol, joue un rôle majeur dans la régulation de l'alimentation de la plante, en particulier grâce à sa capacité de rétention en eau et son rôle sur la vie biologique des sols (minéralisation).
L'acidité des sols :
Au même titre que la matière organique, la prise en compte du statut acido-basique du sol est un préalable à toute fertilisation de la vigne.
Divers phénomènes interviennent dans l'évolution du sol, certains agissant positivement ou négativement sur son acidification. Les conséquences peuvent être :
- dégradation de la structure du sol,
- diminution de la fertilité en sol non calcaire,
- diminution de l'activité biologique du sol,
- augmentation de la solubilisation de certains métaux.
Attention aux carences !!
Carence en azote :
- un manque de vigueur avec des difficultés de mise en réserve et de taille ;
- une diminution de la fermentescibilité des moûts ;
- une dépréciation générale de la qualité et de la quantité de récolte.
Carence en phosphore :
- les carences sont extrêment rares et n'ont jamais été diagnostiquées en Bourgogne.
Carence en potassium :
- généralement vers la fermeture de la grappe sauf cas grave (fin floraison) ;
- teinte brillante et décoloration vert-jaune en périphérie du limbe des jeunes feuilles ;
- ensuite, « descente » des symptômes vers la base du pied (décoloration des feuilles de plus en plus âgées) ;
- apparition de nécroses dans les zones décolorées dans les cas graves ;
- qualité, quantité de récolte et vigueur de la vigne sont touchées
Carence en magnésium :
- généralement, après la floraison : décoloration marquée entre les nervures des feuilles les plus âgées ;
- ensuite, « montée » des symptômes dans le pied (atteinte des feuilles plus jeunes). Les nervures principales restent toujours vertes ;
- au début de la véraison, dessèchement de la rafle par de petites nécroses sèches et bien délimitées des pédoncules (en s'approfondissant, elles gênent l'alimentation des baies qui se flétrissent jusqu'au dessèchement complet).
En tout état de cause, dans le cadre d'une viticulture raisonnée, aucun apport de fertilisant ne doit être réalisé sans justification (observations et analyses).
La Matière Oganique :
La matière organique regroupe une somme importante et hétérogène de substances carbonées d'origine végétale et animale.
Si l'on ne réalise pas d'apport il y aura un dysfonctionnement global du sol, au niveau physique, chimique et biologique. En effet, la matière organique, outre ses propriétés physiques sur le sol, joue un rôle majeur dans la régulation de l'alimentation de la plante, en particulier grâce à sa capacité de rétention en eau et son rôle sur la vie biologique des sols (minéralisation).
L'acidité des sols :
Au même titre que la matière organique, la prise en compte du statut acido-basique du sol est un préalable à toute fertilisation de la vigne.
Divers phénomènes interviennent dans l'évolution du sol, certains agissant positivement ou négativement sur son acidification. Les conséquences peuvent être :
- dégradation de la structure du sol,
- diminution de la fertilité en sol non calcaire,
- diminution de l'activité biologique du sol,
- augmentation de la solubilisation de certains métaux.
Attention aux carences !!
Carence en azote :
- un manque de vigueur avec des difficultés de mise en réserve et de taille ;
- une diminution de la fermentescibilité des moûts ;
- une dépréciation générale de la qualité et de la quantité de récolte.
Carence en phosphore :
- les carences sont extrêment rares et n'ont jamais été diagnostiquées en Bourgogne.
Carence en potassium :
- généralement vers la fermeture de la grappe sauf cas grave (fin floraison) ;
- teinte brillante et décoloration vert-jaune en périphérie du limbe des jeunes feuilles ;
- ensuite, « descente » des symptômes vers la base du pied (décoloration des feuilles de plus en plus âgées) ;
- apparition de nécroses dans les zones décolorées dans les cas graves ;
- qualité, quantité de récolte et vigueur de la vigne sont touchées
Carence en magnésium :
- généralement, après la floraison : décoloration marquée entre les nervures des feuilles les plus âgées ;
- ensuite, « montée » des symptômes dans le pied (atteinte des feuilles plus jeunes). Les nervures principales restent toujours vertes ;
- au début de la véraison, dessèchement de la rafle par de petites nécroses sèches et bien délimitées des pédoncules (en s'approfondissant, elles gênent l'alimentation des baies qui se flétrissent jusqu'au dessèchement complet).
En tout état de cause, dans le cadre d'une viticulture raisonnée, aucun apport de fertilisant ne doit être réalisé sans justification (observations et analyses).