Caves coopératives Bourgogne-Jura
Catastrophique demi-récolte !
Le 25 septembre, la Fédération des Caves coopératives Bourgogne-Jura alertait l'Union viticole de Saône-et-Loire sur les « conséquences dramatiques » d'un manque de récolte à plus de 50 % dans certains secteurs. L'impact "catastrophique" de l'Esca impose, selon condition, le retour à l'utilisation de l'arsenite de soude, selon les caves. Enfin, alors que l'INAO attend toujours la fin de son expérimentation des VCI dans les appellations blanches du Chablisien, la généralisation du dispositif est réclamée d'urgence. Le syndicalisme d'Hommes défend ces mêmes positions et est ainsi conforté dans ses demandes auprès des pouvoirs publics. Détails de la lettre datée du 25 septembre.
"Les conditions climatiques et sanitaires de cette année ainsi que le développement des maladies du bois qui déciment bon nombre de ceps, auront un impact catastrophique sur les quantités de raisin récoltées.
Les vendanges étant engagées, c'est chaque jour que les viticulteurs constatent avec inquiétude ce manque estimé à 50 % dans certaines exploitations voire appellations.
Il est maintenant certain que le millésime 2012 sera un des plus faibles jamais récoltés.
Le VCI existe dans le vignoble chablisien depuis 7 ans ; depuis 2010, il est expérimenté dans une vingtaine d'appellations bordelaises. Il existe également un système de réserve en Champagne.
Le Chablisien est un vignoble où le succès du VCI n'est plus à démontrer. A la différence des autres vignobles de Bourgogne, ses viticulteurs sont actuellement sereins car ils ont un palliatif à leur petite récolte qui leur permettra de maintenir leurs positions sur les marchés et conserve la santé économique de leurs exploitations.
Il n'est plus question d'attendre la conclusion des expérimentations qui n'en finissent pas de s'achever dans les autres vignobles !
Nous exigeons que tout soit mis en œuvre pour accélérer la mise en place du VCI pour toutes les appellations blanches et commencer de le constituer dès la récolte 2013.
Et aussi...
L'Esca est l'autre sujet d'inquiétude car cette maladie est en train de décimer l'ensemble des vignobles français. La pérennité du vignoble bourguignon est plus que menacée.
Depuis l'interdiction d'utiliser l'arsénite de soude en 2002, l'Esca est en constante évolution.
Toutes les exploitations du département et de la région sont touchées par ce fléau et il n'y a rien à faire : il n'existe toujours pas d'alternative à ce produit.
Puisque les pouvoirs publics ne peuvent tenir leur engagement de trouver une manière de lutter contre l'Esca et en attendant que tel en soit le cas, nous demandons l'autorisation d'employer à nouveau l'arsénite de soude sous certaines conditions d'utilisation par une entreprise ou des exploitants agréés pour limiter les risques pour les utilisateurs".
Les vendanges étant engagées, c'est chaque jour que les viticulteurs constatent avec inquiétude ce manque estimé à 50 % dans certaines exploitations voire appellations.
Il est maintenant certain que le millésime 2012 sera un des plus faibles jamais récoltés.
Le VCI existe dans le vignoble chablisien depuis 7 ans ; depuis 2010, il est expérimenté dans une vingtaine d'appellations bordelaises. Il existe également un système de réserve en Champagne.
Le Chablisien est un vignoble où le succès du VCI n'est plus à démontrer. A la différence des autres vignobles de Bourgogne, ses viticulteurs sont actuellement sereins car ils ont un palliatif à leur petite récolte qui leur permettra de maintenir leurs positions sur les marchés et conserve la santé économique de leurs exploitations.
Il n'est plus question d'attendre la conclusion des expérimentations qui n'en finissent pas de s'achever dans les autres vignobles !
Nous exigeons que tout soit mis en œuvre pour accélérer la mise en place du VCI pour toutes les appellations blanches et commencer de le constituer dès la récolte 2013.
Et aussi...
L'Esca est l'autre sujet d'inquiétude car cette maladie est en train de décimer l'ensemble des vignobles français. La pérennité du vignoble bourguignon est plus que menacée.
Depuis l'interdiction d'utiliser l'arsénite de soude en 2002, l'Esca est en constante évolution.
Toutes les exploitations du département et de la région sont touchées par ce fléau et il n'y a rien à faire : il n'existe toujours pas d'alternative à ce produit.
Puisque les pouvoirs publics ne peuvent tenir leur engagement de trouver une manière de lutter contre l'Esca et en attendant que tel en soit le cas, nous demandons l'autorisation d'employer à nouveau l'arsénite de soude sous certaines conditions d'utilisation par une entreprise ou des exploitants agréés pour limiter les risques pour les utilisateurs".
