Zones défavorisées
Ceux qui se mobilisent et les autres…
En charge du dossier Zones défavorisées à la FRSEA BFC, Stéphane
Aurousseau, président de la FDSEA 58, livre son analyse : il y a ceux
qui se mobilisent et ceux qui s’en fichent…
Aurousseau, président de la FDSEA 58, livre son analyse : il y a ceux
qui se mobilisent et ceux qui s’en fichent…
Les paysans ne sont pas des gens qui se plaignent, ce sont des gens qui se battent. C’est pour cela que le 12 juillet dernier, de Moulins, de Mâcon, de Bourges, de Vesoul, de Nevers, de Châteauroux, d’Epinal, de Roanne, de Bourg-en-Bresse, de Tours, de Lons-le-Saunier, de Chaumont ou encore de Guéret, les représentants des FDSEA, des JA et des chambres d’Agriculture ont répondu à l’invitation de la FRSEA Bourgogne Franche-Comté pour s’organiser et pour se battre au sujet de l’avenir des Zones défavorisées.
Pour les départements concernées, cette réunion a solennellement donné le signal de départ de la mobilisation contre la remise en cause de leurs actuelles zones défavorisées. Cette mobilisation étant être exemplaire. Parce que cette politique de compensation de handicap naturel - qui a permis depuis quarante ans de maintenir des agriculteurs sur nos territoires - est aujourd’hui sérieusement menacée.
Le ministère de l’Agriculture a entre les mains de nouvelles propositions de zonage, de nouvelles cartes. Il avait pris un engagement : ces nouvelles propositions de zonage devaient être communiquées à la profession avant le 30 juin 2016…
Il n’en a rien été ! Le ministère n’a pas publié ses cartes et ne donne plus depuis aucune information sur le sujet…
C’est grave !
Questionné sur le sujet dans la Nièvre le 11 juillet, Stéphane Le Foll a prétendu "innocemment" « ne pas être au courant du sujet »…
C’est grave. Ce sujet est hyper sensible et, ne nous y trompons pas, si certains jugent nécessaire de différer à ce point l’information, c’est qu’ils redoutent d’annoncer de mauvaises nouvelles.
L’enjeu est considérable pour nos exploitations. Ainsi, par exemple, en élevage, l’ICHN - revalorisée de la PHAE dans le cadre de la nouvelle Pac - accrochera les 10.000 € en moyenne. Ce n’est pas à l’heure où cette aide sera revalorisée comme jamais en quarante ans que nous devons la perdre. Aussi, sommes-nous bien déterminés à ne pas nous laisser faire !
Dès maintenant !
Les délégués de tous les départements présents ont convenu ensemble d’un plan de mobilisation concerté, unifié, synchronisé. Et ça commence tout de suite ! D’ici la fin juillet, tout ce qui compte dans les départements et les régions comme hommes et femmes d’influence sera visité et mis à contribution.
En effet, ne nous trompons pas : l’enjeu n’est pas qu’agricole, même si nombre d’agriculteurs dans les villages concernés ont parfois des difficultés à dégager un revenu de 10.000 € annuels. Leur retirer le bénéfice de l’ICHN, c’est à coup sûr les menacer dans leur existence même. On ne peut pas toujours s’adapter à tout ! Mais l’enjeu est aussi un enjeu de territoire qui doit mobiliser bien au-delà du seul cercle agricole. La perte de ces soutiens aura nécessairement un impact sur tout ce qui, autour de nous, vit directement et indirectement de nos activités.
Alors, nous l’avons décidé, nous allons dans les jours et les semaines à venir nous mobiliser, parce que nous croyons à ce que nous défendons. "Ceux qui ont foi et qui construisent l’emportent toujours sur ceux qui doutent et qui critiquent" : voilà ce qui anime au quotidien l’action de nos FDSEA au service de nos adhérents.
Pour les départements concernées, cette réunion a solennellement donné le signal de départ de la mobilisation contre la remise en cause de leurs actuelles zones défavorisées. Cette mobilisation étant être exemplaire. Parce que cette politique de compensation de handicap naturel - qui a permis depuis quarante ans de maintenir des agriculteurs sur nos territoires - est aujourd’hui sérieusement menacée.
Le ministère de l’Agriculture a entre les mains de nouvelles propositions de zonage, de nouvelles cartes. Il avait pris un engagement : ces nouvelles propositions de zonage devaient être communiquées à la profession avant le 30 juin 2016…
Il n’en a rien été ! Le ministère n’a pas publié ses cartes et ne donne plus depuis aucune information sur le sujet…
C’est grave !
Questionné sur le sujet dans la Nièvre le 11 juillet, Stéphane Le Foll a prétendu "innocemment" « ne pas être au courant du sujet »…
C’est grave. Ce sujet est hyper sensible et, ne nous y trompons pas, si certains jugent nécessaire de différer à ce point l’information, c’est qu’ils redoutent d’annoncer de mauvaises nouvelles.
L’enjeu est considérable pour nos exploitations. Ainsi, par exemple, en élevage, l’ICHN - revalorisée de la PHAE dans le cadre de la nouvelle Pac - accrochera les 10.000 € en moyenne. Ce n’est pas à l’heure où cette aide sera revalorisée comme jamais en quarante ans que nous devons la perdre. Aussi, sommes-nous bien déterminés à ne pas nous laisser faire !
Dès maintenant !
Les délégués de tous les départements présents ont convenu ensemble d’un plan de mobilisation concerté, unifié, synchronisé. Et ça commence tout de suite ! D’ici la fin juillet, tout ce qui compte dans les départements et les régions comme hommes et femmes d’influence sera visité et mis à contribution.
En effet, ne nous trompons pas : l’enjeu n’est pas qu’agricole, même si nombre d’agriculteurs dans les villages concernés ont parfois des difficultés à dégager un revenu de 10.000 € annuels. Leur retirer le bénéfice de l’ICHN, c’est à coup sûr les menacer dans leur existence même. On ne peut pas toujours s’adapter à tout ! Mais l’enjeu est aussi un enjeu de territoire qui doit mobiliser bien au-delà du seul cercle agricole. La perte de ces soutiens aura nécessairement un impact sur tout ce qui, autour de nous, vit directement et indirectement de nos activités.
Alors, nous l’avons décidé, nous allons dans les jours et les semaines à venir nous mobiliser, parce que nous croyons à ce que nous défendons. "Ceux qui ont foi et qui construisent l’emportent toujours sur ceux qui doutent et qui critiquent" : voilà ce qui anime au quotidien l’action de nos FDSEA au service de nos adhérents.