Accès au contenu
Agrobiodiversité animale

Ceva Santé Animale et la Fondation du patrimoine lancent la 6e édition du Prix national de l'agrobiodiversité animale

À l'occasion de l'appel à candidature de la 6e édition du Prix national de l'agrobiodiversité animale, Ceva Santé Animale et la Fondation du patrimoine dévoilent les résultats d'un sondage sur les Français et la biodiversité animale.


 

Ceva Santé Animale et la Fondation du patrimoine lancent la 6e édition du Prix national de l'agrobiodiversité animale

Partout, des races agricoles locales françaises sont aujourd’hui  menacées. On pense à la poule charollaise qu’un groupe de passionnés a réussi tout juste à préserver, mais a tant d’autres races plus locales, plus ignorées encore voire même déjà quasiment disparues… Des races bovines, ovines, caprines, porcines ou de volailles qui, toutes, avaient fait leurs preuves…

On estime à plus de 80 % les races locales françaises considérées comme menacées d'abandon pour l'agriculture. Une réalité dont seulement 20 % des Français ont conscience ! Et pourtant, ils sont 83 % à affirmer être prêts à acheter plus cher un fromage ou une viande pour soutenir l'élevage traditionnel… Mais, si 26 % des Français savent que la vache bordelaise est en voie d'extinction, 11 % pensent à tort qu'il s'agit de la charolaise ou de la normande (9 %) tandis qu'une majorité d'entre eux (53 %) ne sait pas si l'une de ces races locales est menacée. Pour eux, la conservation de la diversité agricole est essentielle pour :

-       maintenir l'équilibre de nos territoires et soutenir l'économie locale (62 %) ;

-       préserver les identités culturelles locales (56 %) ;

-       protéger notre patrimoine génétique (51 %) ;

-       nourrir les hommes en quantité et en qualité (36 %) ;

-       résister aux changements climatiques et aux risques sanitaires (25 %).

Urgence…

Tous ces chiffres confirment l'importance de mettre en lumière les éleveurs français qui s'engagent pour préserver et valoriser ces races locales à faibles effectifs.

Ce contexte de raréfaction des races locales françaises est d'autant plus préjudiciable que ces dernières contribuent effectivement à l'équilibre économique et à l'identité des territoires. Elles participent au maintien d'une diversité essentielle pour la préservation des écosystèmes. Plus ils sont diversifiés, mieux ils peuvent résister aux changements, qu'ils soient d'ordre climatique ou sanitaire.

Face à l'importance de ces enjeux, la Fondation du patrimoine et Ceva Santé Animale ont créé en 2012 le "Prix national de la Fondation du patrimoine pour l'agrobiodiversité animale". Placé sous le haut patronage du ministère de l'Agriculture, il récompense chaque année des actions originales de préservation et de valorisation de races agricoles françaises domestiques à faible effectif représentatives d'un patrimoine génétique unique : bovins, caprins, équidés, ovins, porcs, volaille, chiens de travail et tous les animaux de basse-cour.

Avis aux candidats…

En cinq ans, le concours a permis de découvrir plus de 170 initiatives régionales françaises et de soutenir seize éleveurs lauréats qui se sont partagé près de 115.000 €.

Le jury récompense trois critères majeurs : la dimension économique du projet, son impact social et environnemental sur le territoire, et les actions de sensibilisation et de communication autour d'une race à préserver.

Pour cette 6e édition, les candidats ont jusqu'au 1er décembre 2017 pour envoyer leur dossier de candidature. Le prix 2018, d'une dotation totale de 20.000 €, sera remis lors du prochain Salon international de l'Agriculture à Paris, du 24 février au 4 mars 2018.

Plus de renseignement sur www.ceva.com/fr