Changement radical de stratégie du côté de la FCO sérotype 4 et un soulagement pour les éleveurs
Dans notre dernière édition, bouclée à la veille d’un Cnopsav, nous titrions alors "Entre deux Cnopsav…". Depuis, les choses ont fortement évolué en matière de FCO sérotype 4. On peut même parler de changement radical. Détails avec le GDS 71.

« C’est avec une grande impatience et soulagement qu’aujourd’hui et au terme de ces deux mois de blocage, les décisions du Cnopsav consacré à la FCO du 21 décembre prennent forme au travers d’un arrêté ministériel modifié en date du 28 décembre 2017 qui permet le passage de l'ensemble du territoire continental en zone réglementée BTV 4 (FCO sérotype 4) ». Tel est la nature du message contenu dans le communiqué de presse adressé le 29 décembre au soir par le GDS de Saône-et-Loire.
De ce fait, désormais et comme pour la FCO sérotype 8 :
- les animaux peuvent circuler librement (sur l’ensemble du territoire national) ;
- la vaccination contre le sérotype 4 de la FCO devient volontaire.
Les éleveurs des trois zones règlementées sont ainsi enfin libérés de leurs contraintes, notamment celles qui pesaient sur les restrictions aux mouvements et le commerce national peut reprendre son cours normal, comme le précise le GDS 71. Par ailleurs, et comme cela est le cas depuis le début de la crise, les conditions d’échanges d’animaux vers l’Espagne et l’Italie restent inchangées.
Un changement radical de stratégie
GDS France, les GDS des différentes zones réglementées, les GDS de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or notamment, se sont mobilisés aux côtés des autres représentants de la profession pour faire évoluer la situation. Ainsi, l’ensemble des familles professionnelles (GDS, éleveurs, coopératives, négoces, marchés) s’est prononcé à l’unanimité pour approuver la décision de la DGAl d’étendre la zone réglementée à l’ensemble du territoire continental « et ce dans les plus courts délais autorisés par les enjeux d’exportation auxquels nous étions contraints ».
L’Etat a ainsi profondément modifié sa stratégie. Ce changement radical s’explique notamment par la plus que probable sortie du virus en dehors de la zone réglementée actuelle, et cela depuis le printemps dernier…, et par les "capacités" de l’Etat à maintenir des mesures drastiques, onéreuses et inacceptables sur le terrain pour tenir cet objectif d’éradication.
Désormais, « la stratégie de vivre avec le virus BTV 4 est décidée, il conviendra désormais d’utiliser les doses de vaccins BTV 4 disponibles, prioritairement vers les ovins et les caprins, ainsi que les animaux destinés à l’export ».
Pour la profession, et comme le rappelle le GDS 71, « l’enjeu est de pouvoir utiliser à terme un vaccin bivalent aux deux sérotypes 4 et 8 de la FCO pour faciliter les conditions de vaccinations ».
Toutefois « cet épisode douloureux nous rappelle que les risques d’introduction de virus FCO exotiques sont élevés et qu’il est urgent et nécessaire de renforcer les contrôles aux mouvements avec les pays à risque ». Par ailleurs, la DGAl a informé la profession que les discussions étaient d’ores et déjà bien engagées à Bruxelles pour déclasser complètement ou au moins certains sérotypes de la FCO, notamment dans le cadre de la nouvelle loi de santé animale.
Et le GDS 71 de conclure, « en attendant une réglementation plus souple au regard des risques cliniques engendrés par cette maladie, nous demandons à l’Etat des mesures concrètes pour un renforcement des contrôles sur les animaux entrant sur notre territoire ».
Changement radical de stratégie du côté de la FCO sérotype 4 et un soulagement pour les éleveurs

« C’est avec une grande impatience et soulagement qu’aujourd’hui et au terme de ces deux mois de blocage, les décisions du Cnopsav consacré à la FCO du 21 décembre prennent forme au travers d’un arrêté ministériel modifié en date du 28 décembre 2017 qui permet le passage de l'ensemble du territoire continental en zone réglementée BTV 4 (FCO sérotype 4) ». Tel est la nature du message contenu dans le communiqué de presse adressé le 29 décembre au soir par le GDS de Saône-et-Loire.
De ce fait, désormais et comme pour la FCO sérotype 8 :
- les animaux peuvent circuler librement (sur l’ensemble du territoire national) ;
- la vaccination contre le sérotype 4 de la FCO devient volontaire.
Les éleveurs des trois zones règlementées sont ainsi enfin libérés de leurs contraintes, notamment celles qui pesaient sur les restrictions aux mouvements et le commerce national peut reprendre son cours normal, comme le précise le GDS 71. Par ailleurs, et comme cela est le cas depuis le début de la crise, les conditions d’échanges d’animaux vers l’Espagne et l’Italie restent inchangées.
Un changement radical de stratégie
GDS France, les GDS des différentes zones réglementées, les GDS de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or notamment, se sont mobilisés aux côtés des autres représentants de la profession pour faire évoluer la situation. Ainsi, l’ensemble des familles professionnelles (GDS, éleveurs, coopératives, négoces, marchés) s’est prononcé à l’unanimité pour approuver la décision de la DGAl d’étendre la zone réglementée à l’ensemble du territoire continental « et ce dans les plus courts délais autorisés par les enjeux d’exportation auxquels nous étions contraints ».
L’Etat a ainsi profondément modifié sa stratégie. Ce changement radical s’explique notamment par la plus que probable sortie du virus en dehors de la zone réglementée actuelle, et cela depuis le printemps dernier…, et par les "capacités" de l’Etat à maintenir des mesures drastiques, onéreuses et inacceptables sur le terrain pour tenir cet objectif d’éradication.
Désormais, « la stratégie de vivre avec le virus BTV 4 est décidée, il conviendra désormais d’utiliser les doses de vaccins BTV 4 disponibles, prioritairement vers les ovins et les caprins, ainsi que les animaux destinés à l’export ».
Pour la profession, et comme le rappelle le GDS 71, « l’enjeu est de pouvoir utiliser à terme un vaccin bivalent aux deux sérotypes 4 et 8 de la FCO pour faciliter les conditions de vaccinations ».
Toutefois « cet épisode douloureux nous rappelle que les risques d’introduction de virus FCO exotiques sont élevés et qu’il est urgent et nécessaire de renforcer les contrôles aux mouvements avec les pays à risque ». Par ailleurs, la DGAl a informé la profession que les discussions étaient d’ores et déjà bien engagées à Bruxelles pour déclasser complètement ou au moins certains sérotypes de la FCO, notamment dans le cadre de la nouvelle loi de santé animale.
Et le GDS 71 de conclure, « en attendant une réglementation plus souple au regard des risques cliniques engendrés par cette maladie, nous demandons à l’Etat des mesures concrètes pour un renforcement des contrôles sur les animaux entrant sur notre territoire ».