Charolais France, confiante dans le futur
Le nouveau règlement zootechnique européen a rebattu les cartes du dispositif génétique français. La première des races à viande n’a pas échappé à ces turbulences d’inspiration libérale. Mais les éleveurs charolais ont tenu à préserver l’unité de l’OS historique et c’est une race reboostée et confiante en l’avenir que représente désormais Charolais France.

Destiné à harmoniser la libre circulation de matériel génétique entre pays, le nouveau règlement zootechnique européen est entré en vigueur le 1er novembre 2018 avec un certain nombre de conséquences sur la sélection raciale. Dans la race charolaise, cette décision européenne d’inspiration libérale a fait naître un second organisme de sélection. Mais, à l’exception d’un membre, tous les fondateurs de l’organisme de sélection (OS) historique ont fait le choix de rester unis au sein de Charolais France avec cette volonté de préserver à tout prix l’unité charolaise. « La très grande majorité des éleveurs nous ont demandé de garder la race unie », confie le président de Charolais France Hugues Pichard, ajoutant que « l’OS historique a finalement réussi à garder 93% de la race autour d’elle, sans aucun clivage ». Charolais France est aujourd’hui constituée des entreprises de sélection Herd Book Charolais, Charolais Univers ainsi que des acteurs partenaires : label rouge Plaisir Charolais, AOC Bœuf de Charolles, Institut Charolais, Coop de France, France Conseil Elevage, Elvéa France, Chambres d’agriculture, Fédération des Stations, Charolais Expansion.
Charolais France se veut une organisation ouverte. « Nous avons voulu que chaque éleveur puisse avoir le même accès à la charolaise, quel que soit le mode de reproduction qu’il choisit (insémination ou monte naturelle). Quel que soit le programme de sélection, vous êtes le bienvenu à Charolais France et vous avez votre place dans notre livre généalogique », fait valoir Hugues Pichard.
Quête de valeur ajoutée
Forte du soutien de 93% de la race, Charolais France aborde cette nouvelle ère avec une volonté d’orienter la génétique vers le futur. Il s’agit pour l’OS « de créer une génétique avec de la valeur ajoutée ; au service de la filière, des consommateurs et des éleveurs », annonce Hugues Pichard. L’OS se veut « une organisation structurée autour d’un projet de filière. Elle adopte une nouvelle gouvernance avec deux pôles. Un pôle développement regroupant l’ensemble des entreprises de sélection. Un pôle valorisation regroupant l’ensemble des acteurs partenaires de l’OS », détaille la directrice Florence Marquis. Dans cette nouvelle optique, la tendreté de la viande (persillé, qualité) fera partie des axes de recherche, cite en exemple Hugues Pichard. Une commission « Recherche et Développement » a été créée à cet effet, complète la directrice. Une autre commission sera dédiée à la promotion de la race et des éleveurs, sous la responsabilité de l’Institut Charolais. Enfin, une troisième commission « orientation » s’appuiera sur les données NORMABEV, informe Florence Marquis.
La diversité est une force
Forte de ses 1 million 600.000 vaches, la charolaise entend bien miser sur sa diversité. « Selon les régions, les terroirs, il n’y a pas une mais des charolaises que les éleveurs ont adaptées à leurs marchés, aux débouchés », explique le président. Une réalité de terrain qui va à l’encontre d’une tentation d’homogénéisation ou d’une standardisation qui serait une erreur stratégique, estime Hugues Pichard. Cela souligne aussi l’intérêt de préserver la capacité d’adaptation et la liberté des éleveurs, défend-il. Une aptitude liée à la diversité de souches de la charolaise et qui permettra de continuer de segmenter la génétique pour répondre à tous les marchés, estime le président.
Un charolais facile à élever
Forte de sa diversité, la race doit cependant répondre « au bon modèle économique pour l’éleveur », fait remarquer le président. Pour cela, il faut faire le charolais le plus économique possible et donc le plus facile à élever, estime-t-il. Dans cette recherche, la race peut se prévaloir de « sa meilleure aptitude à valoriser l’herbe, les fourrages et à transformer la cellulose », pointe Hugues Pichard. Le succès du broutard charolais tient à la première place de la race en termes d’indice de consommation, rappelle-t-il.
Incontournable aujourd’hui, la facilité d’élevage, c’est aussi celle du vêlage. Sur ce point, le président de l’OS met en avant les nouveaux index génomiques IBOVAL. Et notamment l’IFNaiss qui « permet de s’approcher vraiment de la tranquillité sur les vêlage », fait-il valoir. Sur les IFNaiss, la génomique, ce n’est plus la génétique de demain, ajoute Hugues Pichard.
Un charolais qui donne envie
Pour le président de l’OS, l’enjeu prioritaire est de conserver un maximum d’éleveurs de charolais. Et pour cela, il faut des élevages compatibles avec « un modèle familial et une qualité de vie et qui soient transmissibles. Il faut pouvoir donner envie aux générations suivantes de s’installer en charolais », argumente Hugues Pichard.
« Il faut aussi dire stop au charolais Bashing ! », martèle-t-il. « Chaque année, la race fait plus d’un milliard d’euros d’export en animaux vivants. Elle demeure la première en croisement. Sa variabilité intrarace et son effectif sont une véritable force », conclut Hugues Pichard.
Charolais France, confiante dans le futur

Destiné à harmoniser la libre circulation de matériel génétique entre pays, le nouveau règlement zootechnique européen est entré en vigueur le 1er novembre 2018 avec un certain nombre de conséquences sur la sélection raciale. Dans la race charolaise, cette décision européenne d’inspiration libérale a fait naître un second organisme de sélection. Mais, à l’exception d’un membre, tous les fondateurs de l’organisme de sélection (OS) historique ont fait le choix de rester unis au sein de Charolais France avec cette volonté de préserver à tout prix l’unité charolaise. « La très grande majorité des éleveurs nous ont demandé de garder la race unie », confie le président de Charolais France Hugues Pichard, ajoutant que « l’OS historique a finalement réussi à garder 93% de la race autour d’elle, sans aucun clivage ». Charolais France est aujourd’hui constituée des entreprises de sélection Herd Book Charolais, Charolais Univers ainsi que des acteurs partenaires : label rouge Plaisir Charolais, AOC Bœuf de Charolles, Institut Charolais, Coop de France, France Conseil Elevage, Elvéa France, Chambres d’agriculture, Fédération des Stations, Charolais Expansion.
Charolais France se veut une organisation ouverte. « Nous avons voulu que chaque éleveur puisse avoir le même accès à la charolaise, quel que soit le mode de reproduction qu’il choisit (insémination ou monte naturelle). Quel que soit le programme de sélection, vous êtes le bienvenu à Charolais France et vous avez votre place dans notre livre généalogique », fait valoir Hugues Pichard.
Quête de valeur ajoutée
Forte du soutien de 93% de la race, Charolais France aborde cette nouvelle ère avec une volonté d’orienter la génétique vers le futur. Il s’agit pour l’OS « de créer une génétique avec de la valeur ajoutée ; au service de la filière, des consommateurs et des éleveurs », annonce Hugues Pichard. L’OS se veut « une organisation structurée autour d’un projet de filière. Elle adopte une nouvelle gouvernance avec deux pôles. Un pôle développement regroupant l’ensemble des entreprises de sélection. Un pôle valorisation regroupant l’ensemble des acteurs partenaires de l’OS », détaille la directrice Florence Marquis. Dans cette nouvelle optique, la tendreté de la viande (persillé, qualité) fera partie des axes de recherche, cite en exemple Hugues Pichard. Une commission « Recherche et Développement » a été créée à cet effet, complète la directrice. Une autre commission sera dédiée à la promotion de la race et des éleveurs, sous la responsabilité de l’Institut Charolais. Enfin, une troisième commission « orientation » s’appuiera sur les données NORMABEV, informe Florence Marquis.
La diversité est une force
Forte de ses 1 million 600.000 vaches, la charolaise entend bien miser sur sa diversité. « Selon les régions, les terroirs, il n’y a pas une mais des charolaises que les éleveurs ont adaptées à leurs marchés, aux débouchés », explique le président. Une réalité de terrain qui va à l’encontre d’une tentation d’homogénéisation ou d’une standardisation qui serait une erreur stratégique, estime Hugues Pichard. Cela souligne aussi l’intérêt de préserver la capacité d’adaptation et la liberté des éleveurs, défend-il. Une aptitude liée à la diversité de souches de la charolaise et qui permettra de continuer de segmenter la génétique pour répondre à tous les marchés, estime le président.
Un charolais facile à élever
Forte de sa diversité, la race doit cependant répondre « au bon modèle économique pour l’éleveur », fait remarquer le président. Pour cela, il faut faire le charolais le plus économique possible et donc le plus facile à élever, estime-t-il. Dans cette recherche, la race peut se prévaloir de « sa meilleure aptitude à valoriser l’herbe, les fourrages et à transformer la cellulose », pointe Hugues Pichard. Le succès du broutard charolais tient à la première place de la race en termes d’indice de consommation, rappelle-t-il.
Incontournable aujourd’hui, la facilité d’élevage, c’est aussi celle du vêlage. Sur ce point, le président de l’OS met en avant les nouveaux index génomiques IBOVAL. Et notamment l’IFNaiss qui « permet de s’approcher vraiment de la tranquillité sur les vêlage », fait-il valoir. Sur les IFNaiss, la génomique, ce n’est plus la génétique de demain, ajoute Hugues Pichard.
Un charolais qui donne envie
Pour le président de l’OS, l’enjeu prioritaire est de conserver un maximum d’éleveurs de charolais. Et pour cela, il faut des élevages compatibles avec « un modèle familial et une qualité de vie et qui soient transmissibles. Il faut pouvoir donner envie aux générations suivantes de s’installer en charolais », argumente Hugues Pichard.
« Il faut aussi dire stop au charolais Bashing ! », martèle-t-il. « Chaque année, la race fait plus d’un milliard d’euros d’export en animaux vivants. Elle demeure la première en croisement. Sa variabilité intrarace et son effectif sont une véritable force », conclut Hugues Pichard.
Charolais France, confiante dans le futur

Destiné à harmoniser la libre circulation de matériel génétique entre pays, le nouveau règlement zootechnique européen est entré en vigueur le 1er novembre 2018 avec un certain nombre de conséquences sur la sélection raciale. Dans la race charolaise, cette décision européenne d’inspiration libérale a fait naître un second organisme de sélection. Mais, à l’exception d’un membre, tous les fondateurs de l’organisme de sélection (OS) historique ont fait le choix de rester unis au sein de Charolais France avec cette volonté de préserver à tout prix l’unité charolaise. « La très grande majorité des éleveurs nous ont demandé de garder la race unie », confie le président de Charolais France Hugues Pichard, ajoutant que « l’OS historique a finalement réussi à garder 93% de la race autour d’elle, sans aucun clivage ». Charolais France est aujourd’hui constituée des entreprises de sélection Herd Book Charolais, Charolais Univers ainsi que des acteurs partenaires : label rouge Plaisir Charolais, AOC Bœuf de Charolles, Institut Charolais, Coop de France, France Conseil Elevage, Elvéa France, Chambres d’agriculture, Fédération des Stations, Charolais Expansion.
Charolais France se veut une organisation ouverte. « Nous avons voulu que chaque éleveur puisse avoir le même accès à la charolaise, quel que soit le mode de reproduction qu’il choisit (insémination ou monte naturelle). Quel que soit le programme de sélection, vous êtes le bienvenu à Charolais France et vous avez votre place dans notre livre généalogique », fait valoir Hugues Pichard.
Quête de valeur ajoutée
Forte du soutien de 93% de la race, Charolais France aborde cette nouvelle ère avec une volonté d’orienter la génétique vers le futur. Il s’agit pour l’OS « de créer une génétique avec de la valeur ajoutée ; au service de la filière, des consommateurs et des éleveurs », annonce Hugues Pichard. L’OS se veut « une organisation structurée autour d’un projet de filière. Elle adopte une nouvelle gouvernance avec deux pôles. Un pôle développement regroupant l’ensemble des entreprises de sélection. Un pôle valorisation regroupant l’ensemble des acteurs partenaires de l’OS », détaille la directrice Florence Marquis. Dans cette nouvelle optique, la tendreté de la viande (persillé, qualité) fera partie des axes de recherche, cite en exemple Hugues Pichard. Une commission « Recherche et Développement » a été créée à cet effet, complète la directrice. Une autre commission sera dédiée à la promotion de la race et des éleveurs, sous la responsabilité de l’Institut Charolais. Enfin, une troisième commission « orientation » s’appuiera sur les données NORMABEV, informe Florence Marquis.
La diversité est une force
Forte de ses 1 million 600.000 vaches, la charolaise entend bien miser sur sa diversité. « Selon les régions, les terroirs, il n’y a pas une mais des charolaises que les éleveurs ont adaptées à leurs marchés, aux débouchés », explique le président. Une réalité de terrain qui va à l’encontre d’une tentation d’homogénéisation ou d’une standardisation qui serait une erreur stratégique, estime Hugues Pichard. Cela souligne aussi l’intérêt de préserver la capacité d’adaptation et la liberté des éleveurs, défend-il. Une aptitude liée à la diversité de souches de la charolaise et qui permettra de continuer de segmenter la génétique pour répondre à tous les marchés, estime le président.
Un charolais facile à élever
Forte de sa diversité, la race doit cependant répondre « au bon modèle économique pour l’éleveur », fait remarquer le président. Pour cela, il faut faire le charolais le plus économique possible et donc le plus facile à élever, estime-t-il. Dans cette recherche, la race peut se prévaloir de « sa meilleure aptitude à valoriser l’herbe, les fourrages et à transformer la cellulose », pointe Hugues Pichard. Le succès du broutard charolais tient à la première place de la race en termes d’indice de consommation, rappelle-t-il.
Incontournable aujourd’hui, la facilité d’élevage, c’est aussi celle du vêlage. Sur ce point, le président de l’OS met en avant les nouveaux index génomiques IBOVAL. Et notamment l’IFNaiss qui « permet de s’approcher vraiment de la tranquillité sur les vêlage », fait-il valoir. Sur les IFNaiss, la génomique, ce n’est plus la génétique de demain, ajoute Hugues Pichard.
Un charolais qui donne envie
Pour le président de l’OS, l’enjeu prioritaire est de conserver un maximum d’éleveurs de charolais. Et pour cela, il faut des élevages compatibles avec « un modèle familial et une qualité de vie et qui soient transmissibles. Il faut pouvoir donner envie aux générations suivantes de s’installer en charolais », argumente Hugues Pichard.
« Il faut aussi dire stop au charolais Bashing ! », martèle-t-il. « Chaque année, la race fait plus d’un milliard d’euros d’export en animaux vivants. Elle demeure la première en croisement. Sa variabilité intrarace et son effectif sont une véritable force », conclut Hugues Pichard.