Accès au contenu
OS Charolais France

Charolais France prone l’unité et l’équité dans la race bovine charolaise

L’organisme de sélection Charolais France avait choisi Charolles pour son assemblée générale. Après une année 2016 consacrée en grande partie à l’intégration du nouveau règlement zootechnique européen, l’OS a bon espoir de sauvegarder l’unité de la race. Ce changement sera aussi l’opportunité de moderniser la race pour mieux répondre aux défis économiques contemporains.

Charolais France prone l’unité et l’équité dans la race bovine charolaise

Le 30 juin, l’organisme de sélection (OS) Charolais France tenait son assemblée générale à Charolles. Fondé en 2007 en remplacement de l’Upra, l’OS charolais France rassemble toutes les composantes de la charolaise : Herd-book Charolais, entreprises de sélections coopératives (Gènes Diffusion, Charolais Univers, Ucéar), fédération des stations charolaise, représentants de la filière et prestataires (organisations de producteurs, Conseil Elevage, chambres d’agriculture, Charolais Label rouge, AOC Bœuf de Charolles, Institut charolais, Charolais Expansion…).

Charolais France fait office de parlement de la race, où se décident les orientations de la charolaise, la cohérence des améliorations génétiques et la manière de répondre aux attentes de la filière et des 50.000 éleveurs producteurs de viande. L’OS est composée de trois collèges ; le premier - d’où est issu le président Hugues Pichard - est celui des éleveurs du Herd-book ; le second - d’où est issu le vice-président Patrick Desbrosses - celui des entreprises de sélection coopératives et le troisième - d’où est issu le vice-président Dominique Gougeon - celui de la filière et des utilisateurs.

Structure collective légère

Bien qu’il représente toute la diversité de la première des races à viande, l’OS se veut « une structure légère ». Les décisions prises reposent sur « un consensus fort », explique sa directrice, Florence Marquis. Une majorité de ses missions sont déléguées, à l’image de la tenue du livre généalogique qui est confiée au HBC. Sur ce point, la directrice fait valoir « un coût du livre généalogique raisonné » à comparer avec d’autres races dont le coût peut s’avérer jusqu’à « 250 % plus cher ! », faisait-elle remarquer. La qualification des meilleurs reproducteurs est par ailleurs « automatisée et non facturée à l’éleveur », complétait-elle.

OS historiques agréées d’office

Cette organisation légère et bien pensée a permis de préserver l’unité raciale, rappelait le président Hugues Pichard.

Avec le nouveau règlement zootechnique européen qui entrera en vigueur en novembre 2018, les missions de Charolais France vont être revisitées. Contrôle de performances, évaluation génétique des reproducteurs seront sous la responsabilité des OS et « les OS historiques seront agréées dès l’entrée en application du règlement sans dépôt de dossier », précisait Florence Marquis. Mais ce nouveau règlement rend possible la création de nouveaux OS, d’où la signature par les membres historiques de Charolais France d’une charte pour un seul livre généalogique et une seule évaluation génétique officielle.

Projet collectif

Cette charte fixe aussi des objectifs pour 2019. Outre l’unicité de la race et de sa gestion génétique, les co-signataires s’engagent pour une équité entre éleveurs. Ils se sont également dotés d’une vision stratégique bâtie sur « une maîtrise collective du dispositif » racial. A la clé, il s’agit « d’optimiser les coûts, d’assurer une lisibilité et une transparence commerciale, de maintenir une cohésion raciale pour conserver la notoriété de la race, de collaborer pour un projet de filière rassemblant tous les acteurs et au final, d’aboutir à une plus value du produit attendue par l’éleveur charolais », exposait la directrice.

Opportunité

Dans la conjoncture que connait l’élevage, « les 50.000 éleveurs détenteurs de 1,6 million de vaches charolaises sont en attente », estimait Hugues Pichard pour qui « le changement est inéluctable ». Convaincu que, « forte de ses atouts extraordinaires, la race mérite mieux que l’image que nous en donnons », le président voyait dans ce tournant une véritable opportunité.

« Nous déployons toute notre énergie contre les tentations de division de la race », affirmait Hugues Pichard qui se félicitait d’avoir pu « rapprocher Allice, les coopératives d’inséminations, avec Races de France, les OS ». Estimant que « le clivage entre Monte naturelle et Insémination artificielle n’existe que pour ceux qui l’entretiennent », le président rappelait qu’éleveurs et filière demandaient une race unie.

« Le règlement zootechnique européen n’a jamais prévu la création de nouvelles structures. Son but était que les OS existantes deviennent autonomes pour simplifier et réduire les coûts. Nous allons préparer un fonctionnement plus optimal, plus réactif que celui d’aujourd’hui. Nous allons effectuer une modernisation pour préserver la race, son unité et produire la viande que le consommateur attend », concluait sur le sujet Hugues Pichard.

 

Charolais France prone l’unité et l’équité dans la race bovine charolaise

Charolais France prone l’unité et l’équité dans la race bovine charolaise

Le 30 juin, l’organisme de sélection (OS) Charolais France tenait son assemblée générale à Charolles. Fondé en 2007 en remplacement de l’Upra, l’OS charolais France rassemble toutes les composantes de la charolaise : Herd-book Charolais, entreprises de sélections coopératives (Gènes Diffusion, Charolais Univers, Ucéar), fédération des stations charolaise, représentants de la filière et prestataires (organisations de producteurs, Conseil Elevage, chambres d’agriculture, Charolais Label rouge, AOC Bœuf de Charolles, Institut charolais, Charolais Expansion…).

Charolais France fait office de parlement de la race, où se décident les orientations de la charolaise, la cohérence des améliorations génétiques et la manière de répondre aux attentes de la filière et des 50.000 éleveurs producteurs de viande. L’OS est composée de trois collèges ; le premier - d’où est issu le président Hugues Pichard - est celui des éleveurs du Herd-book ; le second - d’où est issu le vice-président Patrick Desbrosses - celui des entreprises de sélection coopératives et le troisième - d’où est issu le vice-président Dominique Gougeon - celui de la filière et des utilisateurs.

Structure collective légère

Bien qu’il représente toute la diversité de la première des races à viande, l’OS se veut « une structure légère ». Les décisions prises reposent sur « un consensus fort », explique sa directrice, Florence Marquis. Une majorité de ses missions sont déléguées, à l’image de la tenue du livre généalogique qui est confiée au HBC. Sur ce point, la directrice fait valoir « un coût du livre généalogique raisonné » à comparer avec d’autres races dont le coût peut s’avérer jusqu’à « 250 % plus cher ! », faisait-elle remarquer. La qualification des meilleurs reproducteurs est par ailleurs « automatisée et non facturée à l’éleveur », complétait-elle.

OS historiques agréées d’office

Cette organisation légère et bien pensée a permis de préserver l’unité raciale, rappelait le président Hugues Pichard.

Avec le nouveau règlement zootechnique européen qui entrera en vigueur en novembre 2018, les missions de Charolais France vont être revisitées. Contrôle de performances, évaluation génétique des reproducteurs seront sous la responsabilité des OS et « les OS historiques seront agréées dès l’entrée en application du règlement sans dépôt de dossier », précisait Florence Marquis. Mais ce nouveau règlement rend possible la création de nouveaux OS, d’où la signature par les membres historiques de Charolais France d’une charte pour un seul livre généalogique et une seule évaluation génétique officielle.

Projet collectif

Cette charte fixe aussi des objectifs pour 2019. Outre l’unicité de la race et de sa gestion génétique, les co-signataires s’engagent pour une équité entre éleveurs. Ils se sont également dotés d’une vision stratégique bâtie sur « une maîtrise collective du dispositif » racial. A la clé, il s’agit « d’optimiser les coûts, d’assurer une lisibilité et une transparence commerciale, de maintenir une cohésion raciale pour conserver la notoriété de la race, de collaborer pour un projet de filière rassemblant tous les acteurs et au final, d’aboutir à une plus value du produit attendue par l’éleveur charolais », exposait la directrice.

Opportunité

Dans la conjoncture que connait l’élevage, « les 50.000 éleveurs détenteurs de 1,6 million de vaches charolaises sont en attente », estimait Hugues Pichard pour qui « le changement est inéluctable ». Convaincu que, « forte de ses atouts extraordinaires, la race mérite mieux que l’image que nous en donnons », le président voyait dans ce tournant une véritable opportunité.

« Nous déployons toute notre énergie contre les tentations de division de la race », affirmait Hugues Pichard qui se félicitait d’avoir pu « rapprocher Allice, les coopératives d’inséminations, avec Races de France, les OS ». Estimant que « le clivage entre Monte naturelle et Insémination artificielle n’existe que pour ceux qui l’entretiennent », le président rappelait qu’éleveurs et filière demandaient une race unie.

« Le règlement zootechnique européen n’a jamais prévu la création de nouvelles structures. Son but était que les OS existantes deviennent autonomes pour simplifier et réduire les coûts. Nous allons préparer un fonctionnement plus optimal, plus réactif que celui d’aujourd’hui. Nous allons effectuer une modernisation pour préserver la race, son unité et produire la viande que le consommateur attend », concluait sur le sujet Hugues Pichard.

 

Charolais France prone l’unité et l’équité dans la race bovine charolaise

Charolais France prone l’unité et l’équité dans la race bovine charolaise

Le 30 juin, l’organisme de sélection (OS) Charolais France tenait son assemblée générale à Charolles. Fondé en 2007 en remplacement de l’Upra, l’OS charolais France rassemble toutes les composantes de la charolaise : Herd-book Charolais, entreprises de sélections coopératives (Gènes Diffusion, Charolais Univers, Ucéar), fédération des stations charolaise, représentants de la filière et prestataires (organisations de producteurs, Conseil Elevage, chambres d’agriculture, Charolais Label rouge, AOC Bœuf de Charolles, Institut charolais, Charolais Expansion…).

Charolais France fait office de parlement de la race, où se décident les orientations de la charolaise, la cohérence des améliorations génétiques et la manière de répondre aux attentes de la filière et des 50.000 éleveurs producteurs de viande. L’OS est composée de trois collèges ; le premier - d’où est issu le président Hugues Pichard - est celui des éleveurs du Herd-book ; le second - d’où est issu le vice-président Patrick Desbrosses - celui des entreprises de sélection coopératives et le troisième - d’où est issu le vice-président Dominique Gougeon - celui de la filière et des utilisateurs.

Structure collective légère

Bien qu’il représente toute la diversité de la première des races à viande, l’OS se veut « une structure légère ». Les décisions prises reposent sur « un consensus fort », explique sa directrice, Florence Marquis. Une majorité de ses missions sont déléguées, à l’image de la tenue du livre généalogique qui est confiée au HBC. Sur ce point, la directrice fait valoir « un coût du livre généalogique raisonné » à comparer avec d’autres races dont le coût peut s’avérer jusqu’à « 250 % plus cher ! », faisait-elle remarquer. La qualification des meilleurs reproducteurs est par ailleurs « automatisée et non facturée à l’éleveur », complétait-elle.

OS historiques agréées d’office

Cette organisation légère et bien pensée a permis de préserver l’unité raciale, rappelait le président Hugues Pichard.

Avec le nouveau règlement zootechnique européen qui entrera en vigueur en novembre 2018, les missions de Charolais France vont être revisitées. Contrôle de performances, évaluation génétique des reproducteurs seront sous la responsabilité des OS et « les OS historiques seront agréées dès l’entrée en application du règlement sans dépôt de dossier », précisait Florence Marquis. Mais ce nouveau règlement rend possible la création de nouveaux OS, d’où la signature par les membres historiques de Charolais France d’une charte pour un seul livre généalogique et une seule évaluation génétique officielle.

Projet collectif

Cette charte fixe aussi des objectifs pour 2019. Outre l’unicité de la race et de sa gestion génétique, les co-signataires s’engagent pour une équité entre éleveurs. Ils se sont également dotés d’une vision stratégique bâtie sur « une maîtrise collective du dispositif » racial. A la clé, il s’agit « d’optimiser les coûts, d’assurer une lisibilité et une transparence commerciale, de maintenir une cohésion raciale pour conserver la notoriété de la race, de collaborer pour un projet de filière rassemblant tous les acteurs et au final, d’aboutir à une plus value du produit attendue par l’éleveur charolais », exposait la directrice.

Opportunité

Dans la conjoncture que connait l’élevage, « les 50.000 éleveurs détenteurs de 1,6 million de vaches charolaises sont en attente », estimait Hugues Pichard pour qui « le changement est inéluctable ». Convaincu que, « forte de ses atouts extraordinaires, la race mérite mieux que l’image que nous en donnons », le président voyait dans ce tournant une véritable opportunité.

« Nous déployons toute notre énergie contre les tentations de division de la race », affirmait Hugues Pichard qui se félicitait d’avoir pu « rapprocher Allice, les coopératives d’inséminations, avec Races de France, les OS ». Estimant que « le clivage entre Monte naturelle et Insémination artificielle n’existe que pour ceux qui l’entretiennent », le président rappelait qu’éleveurs et filière demandaient une race unie.

« Le règlement zootechnique européen n’a jamais prévu la création de nouvelles structures. Son but était que les OS existantes deviennent autonomes pour simplifier et réduire les coûts. Nous allons préparer un fonctionnement plus optimal, plus réactif que celui d’aujourd’hui. Nous allons effectuer une modernisation pour préserver la race, son unité et produire la viande que le consommateur attend », concluait sur le sujet Hugues Pichard.

 

Charolais France prone l’unité et l’équité dans la race bovine charolaise

Charolais France prone l’unité et l’équité dans la race bovine charolaise

Le 30 juin, l’organisme de sélection (OS) Charolais France tenait son assemblée générale à Charolles. Fondé en 2007 en remplacement de l’Upra, l’OS charolais France rassemble toutes les composantes de la charolaise : Herd-book Charolais, entreprises de sélections coopératives (Gènes Diffusion, Charolais Univers, Ucéar), fédération des stations charolaise, représentants de la filière et prestataires (organisations de producteurs, Conseil Elevage, chambres d’agriculture, Charolais Label rouge, AOC Bœuf de Charolles, Institut charolais, Charolais Expansion…).

Charolais France fait office de parlement de la race, où se décident les orientations de la charolaise, la cohérence des améliorations génétiques et la manière de répondre aux attentes de la filière et des 50.000 éleveurs producteurs de viande. L’OS est composée de trois collèges ; le premier - d’où est issu le président Hugues Pichard - est celui des éleveurs du Herd-book ; le second - d’où est issu le vice-président Patrick Desbrosses - celui des entreprises de sélection coopératives et le troisième - d’où est issu le vice-président Dominique Gougeon - celui de la filière et des utilisateurs.

Structure collective légère

Bien qu’il représente toute la diversité de la première des races à viande, l’OS se veut « une structure légère ». Les décisions prises reposent sur « un consensus fort », explique sa directrice, Florence Marquis. Une majorité de ses missions sont déléguées, à l’image de la tenue du livre généalogique qui est confiée au HBC. Sur ce point, la directrice fait valoir « un coût du livre généalogique raisonné » à comparer avec d’autres races dont le coût peut s’avérer jusqu’à « 250 % plus cher ! », faisait-elle remarquer. La qualification des meilleurs reproducteurs est par ailleurs « automatisée et non facturée à l’éleveur », complétait-elle.

OS historiques agréées d’office

Cette organisation légère et bien pensée a permis de préserver l’unité raciale, rappelait le président Hugues Pichard.

Avec le nouveau règlement zootechnique européen qui entrera en vigueur en novembre 2018, les missions de Charolais France vont être revisitées. Contrôle de performances, évaluation génétique des reproducteurs seront sous la responsabilité des OS et « les OS historiques seront agréées dès l’entrée en application du règlement sans dépôt de dossier », précisait Florence Marquis. Mais ce nouveau règlement rend possible la création de nouveaux OS, d’où la signature par les membres historiques de Charolais France d’une charte pour un seul livre généalogique et une seule évaluation génétique officielle.

Projet collectif

Cette charte fixe aussi des objectifs pour 2019. Outre l’unicité de la race et de sa gestion génétique, les co-signataires s’engagent pour une équité entre éleveurs. Ils se sont également dotés d’une vision stratégique bâtie sur « une maîtrise collective du dispositif » racial. A la clé, il s’agit « d’optimiser les coûts, d’assurer une lisibilité et une transparence commerciale, de maintenir une cohésion raciale pour conserver la notoriété de la race, de collaborer pour un projet de filière rassemblant tous les acteurs et au final, d’aboutir à une plus value du produit attendue par l’éleveur charolais », exposait la directrice.

Opportunité

Dans la conjoncture que connait l’élevage, « les 50.000 éleveurs détenteurs de 1,6 million de vaches charolaises sont en attente », estimait Hugues Pichard pour qui « le changement est inéluctable ». Convaincu que, « forte de ses atouts extraordinaires, la race mérite mieux que l’image que nous en donnons », le président voyait dans ce tournant une véritable opportunité.

« Nous déployons toute notre énergie contre les tentations de division de la race », affirmait Hugues Pichard qui se félicitait d’avoir pu « rapprocher Allice, les coopératives d’inséminations, avec Races de France, les OS ». Estimant que « le clivage entre Monte naturelle et Insémination artificielle n’existe que pour ceux qui l’entretiennent », le président rappelait qu’éleveurs et filière demandaient une race unie.

« Le règlement zootechnique européen n’a jamais prévu la création de nouvelles structures. Son but était que les OS existantes deviennent autonomes pour simplifier et réduire les coûts. Nous allons préparer un fonctionnement plus optimal, plus réactif que celui d’aujourd’hui. Nous allons effectuer une modernisation pour préserver la race, son unité et produire la viande que le consommateur attend », concluait sur le sujet Hugues Pichard.

 

Images