Charolais Terroir : activité en hausse malgré tout
L’assemblée générale de l’ODG Charolais Terroir s’est tenue le 23 novembre dernier à Perreux (42), tirant le bilan d’une activité certes en hausse, mais dans un contexte délicat.

Malgré une consommation de viande en baisse en 2017, l’activité du Label rouge Charolais Terroir est en augmentation sur tous les postes par rapport à 2016 : plus de nouveaux producteurs, de bovins en présélection label, de carcasses labellisées et de nouveaux points de vente. C’est ce qu’a mis en évidence Max Chaume, président de l’ODG Charolais Terroir lors de la dernière assemblée générale de la structure. Toutefois, « ces points de développement sont en contradiction avec les résultats du marché de Saint-Christophe-en-Brionnais qui régresse » (de 3.142 en 2016 à 2.472 en 2017, soit -27%). Pour Max Chaume, « c’est la preuve d’une nouvelle organisation qui s’est naturellement mise en place sur la base de ventes directes plus importantes aux négociants et opérateurs », expliquait-il.
629 adhérents, 8.651 bovins labellisés
Au 31 janvier 2018, Charolais Terroir comptabilisait 629 éleveurs adhérant à la démarche et donc susceptibles d’inscrire des animaux dans le cadre de la présélection label. Ils se répartissent ainsi dans les départements : 242 en Saône-et-Loire, 8 en Côte d’Or, 12 dans la Nièvre, 93 dans la Loire, 29 dans le Rhône, 2 dans l’Ain, 233 dans l’Allier, 7 dans le Puy de Dôme et 3 dans le Cher. 420 d’entre eux ont effectivement destiné au moins un animal au circuit label sur l’année 2017 (401 en 2106). En 2017, 10.926 bovins ont été présélectionnés (10.404 en 2016 et 10.462 en 2015). Le nombre de bovins labellisés est de 8.651, représentant une augmentation de 3% par rapport à 2016.
Le poids moyen des animaux labellisés est de 477,5 kg (équivalant à 2016). La répartition entre les mâles et les femelles est également stable : 4,15% de mâles et 95,85% de femelles. Le nombre d’animaux classés « R » a tendance à augmenter : 31,16% des animaux labellisés sont classés R (29,20% en 2016), 56,25% sont classés U et 12,59% sont classés E. Dans le même temps, le poids moyen des animaux classés dans la catégorie E a fortement augmenté par rapport aux années précédentes.
Nouveaux débouchés
Plusieurs épisodes marquants ont marqué l’année 2017 pour le Label rouge Charolais Terroir, à commencer par l’habilitation de la société suisse Suter et la contractualisation exclusive avec deux opérateurs Gesler et Romans viandes. Le débouché concerne la grande restauration suisse avec une fourniture de viande maturée à plus de 40 jours. La société Sodely a également été habilitée pour son atelier de transformation de steaks hachés à destination des GMS et pour laquelle une étiquette spécifique a été créée. L’année 2017 a également connu l’habilitation de trois ateliers, de deux abattoirs et d’un grossiste. Pour l’année 2018, Charolais terroir a habilité quatre nouveaux abattoirs et trois nouveaux opérateurs.
Lucie Grolleau Frécon
Charolais Terroir : activité en hausse malgré tout

Malgré une consommation de viande en baisse en 2017, l’activité du Label rouge Charolais Terroir est en augmentation sur tous les postes par rapport à 2016 : plus de nouveaux producteurs, de bovins en présélection label, de carcasses labellisées et de nouveaux points de vente. C’est ce qu’a mis en évidence Max Chaume, président de l’ODG Charolais Terroir lors de la dernière assemblée générale de la structure. Toutefois, « ces points de développement sont en contradiction avec les résultats du marché de Saint-Christophe-en-Brionnais qui régresse » (de 3.142 en 2016 à 2.472 en 2017, soit -27%). Pour Max Chaume, « c’est la preuve d’une nouvelle organisation qui s’est naturellement mise en place sur la base de ventes directes plus importantes aux négociants et opérateurs », expliquait-il.
629 adhérents, 8.651 bovins labellisés
Au 31 janvier 2018, Charolais Terroir comptabilisait 629 éleveurs adhérant à la démarche et donc susceptibles d’inscrire des animaux dans le cadre de la présélection label. Ils se répartissent ainsi dans les départements : 242 en Saône-et-Loire, 8 en Côte d’Or, 12 dans la Nièvre, 93 dans la Loire, 29 dans le Rhône, 2 dans l’Ain, 233 dans l’Allier, 7 dans le Puy de Dôme et 3 dans le Cher. 420 d’entre eux ont effectivement destiné au moins un animal au circuit label sur l’année 2017 (401 en 2106). En 2017, 10.926 bovins ont été présélectionnés (10.404 en 2016 et 10.462 en 2015). Le nombre de bovins labellisés est de 8.651, représentant une augmentation de 3% par rapport à 2016.
Le poids moyen des animaux labellisés est de 477,5 kg (équivalant à 2016). La répartition entre les mâles et les femelles est également stable : 4,15% de mâles et 95,85% de femelles. Le nombre d’animaux classés « R » a tendance à augmenter : 31,16% des animaux labellisés sont classés R (29,20% en 2016), 56,25% sont classés U et 12,59% sont classés E. Dans le même temps, le poids moyen des animaux classés dans la catégorie E a fortement augmenté par rapport aux années précédentes.
Nouveaux débouchés
Plusieurs épisodes marquants ont marqué l’année 2017 pour le Label rouge Charolais Terroir, à commencer par l’habilitation de la société suisse Suter et la contractualisation exclusive avec deux opérateurs Gesler et Romans viandes. Le débouché concerne la grande restauration suisse avec une fourniture de viande maturée à plus de 40 jours. La société Sodely a également été habilitée pour son atelier de transformation de steaks hachés à destination des GMS et pour laquelle une étiquette spécifique a été créée. L’année 2017 a également connu l’habilitation de trois ateliers, de deux abattoirs et d’un grossiste. Pour l’année 2018, Charolais terroir a habilité quatre nouveaux abattoirs et trois nouveaux opérateurs.
Lucie Grolleau Frécon