Cave de Bissey-sous-Cruchaud
Chercher la meilleure valorisation
Le 17 février à Rosey, la Cave des Vignerons de Bissey-sous-Cruchaud faisait le
point sur le dernier exercice clos lors de son assemblée générale. Malgré les pertes de récoltes 2015, les coopérateurs gardent
visiblement le moral. Les vignerons ont choisi de passer ce mauvais cap
en misant sur davantage de ventes en bouteilles. Tant pis pour les ventes
au négoce et la trésorerie immédiate, une meilleure valorisation à terme
est attendue.
point sur le dernier exercice clos lors de son assemblée générale. Malgré les pertes de récoltes 2015, les coopérateurs gardent
visiblement le moral. Les vignerons ont choisi de passer ce mauvais cap
en misant sur davantage de ventes en bouteilles. Tant pis pour les ventes
au négoce et la trésorerie immédiate, une meilleure valorisation à terme
est attendue.
La récolte 2015 a été « déficitaire », passant à 4.246 hl (86 ha) contre 5.412 hl (86 ha) pour le millésime 2014, soit 1.600 hl de perdus entre les deux millésimes ! Du coup, des Volumes complémentaires individuels (VCI) de 2014 ont-ils été débloqués.
Mais la vraie différence se trouve dans la commercialisation durant l’année 2015. Le conseil d’administration de la cave a en effet souhaité diminuer « la part de vente au négoce ». Une « différence » qui représente tout de même 1.200 hl « en moins » pour les négociants clients de la coopérative, soit 3.926 hl (BIB et vrac) contre 5.370 hl l’année d’avant. « C’est l’ajustement d’une plus petite récolte en volume », expliquait le président, Christian Denizot, mais c’est sutout une volonté de valoriser davantage : « notre premier métier est de faire de bons vins, mais ensuite bien le vendre est notre but final », rappelait-il. Ainsi l’équilibre se rapproche entre 303.576 équivalent bouteilles en BIB et vrac et les sorties bouteilles en vente directe à 293.128 cols.
Bonne gestion
Forcément avec ces moindres sorties, le chiffre d’affaires s’en est-il ressenti et baisse ainsi à 2.237 k€ (-15 %). Prenant en compte l’écoulement des stocks jusqu’au 30 novembre 2016, les compléments de prix 2012, 2013 et 2014 représentaient tout de même un total de 333.850 € payés aux coopérateurs. La trésorerie passait alors à 237.000 € (-62 %), mais cela est bien au bénéfice des coopérateurs et en raison « du décalage » de ventes entre les deux campagnes.
Dans son rapport financier, le comptable rassurait justement sur les comptes : « les charges de fonctionnement sont maîtrisées et la gestion de votre coopérative est saine ». Les frais de cave restaient, par exemple, stables à 66 €/hl. Ses capitaux propres sont même en augmentation (+2,6 %) avec une augmentation des stocks. Quant au commissaire aux comptes, il le confirmait en le formulant différemment : « la forte baisse vrac, au profit demain des ventes bouteilles, devrait améliorer le prix moyen des ventes totales, même si cela ne se voit pas pour l’instant car, malgré des charges bien contenues, les charges fixes notamment ne peuvent diminuer ». Une situation qui est donc appelée à s’améliorer avec le temps d’autant plus que la récolte 2016 a été normale avec 5.700 hl rentrés.
Par attachement
Côté projets, la cave ne va pas pouvoir investir comme elle l’entendait, à cause surtout « du retard du couvreur » qui a certes finit le toit de la cave mais n'a pas transmis le devis suffisamment tôt pour boucler le dossier de demande d’aides de financement à FranceAgriMer pour les travaux visant à améliorer la réception de vendanges de crémants avec un tapis alimentant trois pressoirs, la ligne d’étiquetage ou encore le filtre à bourbes. Sur l’exercice clos, les investissements se sont élevés à 73.500 €, principalement pour des futs, pour des gyro-palettes, pour les pesons à la réception des vendanges…
Enfin, une assemblée générale extraordinaire avait également lieu pour statuer (23 présents et 12 représentés sur 43 associés coopérateurs) sur les propositions de modifications statutaires. Notamment la levée de l’option "associé non coopérateurs", pour « ceux voulant conserver du capital social sans n’avoir plus d’activité », ce qui permettra à ces "anciens coopérateurs" de rester associés « par attachement » à leur coopérative. Les "actifs" plébiscitaient d’ailleurs leurs "anciens" de rester avec, en tête, Christian Denizot, retraité mais réélu administrateur de la cave coopérative.
Mais la vraie différence se trouve dans la commercialisation durant l’année 2015. Le conseil d’administration de la cave a en effet souhaité diminuer « la part de vente au négoce ». Une « différence » qui représente tout de même 1.200 hl « en moins » pour les négociants clients de la coopérative, soit 3.926 hl (BIB et vrac) contre 5.370 hl l’année d’avant. « C’est l’ajustement d’une plus petite récolte en volume », expliquait le président, Christian Denizot, mais c’est sutout une volonté de valoriser davantage : « notre premier métier est de faire de bons vins, mais ensuite bien le vendre est notre but final », rappelait-il. Ainsi l’équilibre se rapproche entre 303.576 équivalent bouteilles en BIB et vrac et les sorties bouteilles en vente directe à 293.128 cols.
Bonne gestion
Forcément avec ces moindres sorties, le chiffre d’affaires s’en est-il ressenti et baisse ainsi à 2.237 k€ (-15 %). Prenant en compte l’écoulement des stocks jusqu’au 30 novembre 2016, les compléments de prix 2012, 2013 et 2014 représentaient tout de même un total de 333.850 € payés aux coopérateurs. La trésorerie passait alors à 237.000 € (-62 %), mais cela est bien au bénéfice des coopérateurs et en raison « du décalage » de ventes entre les deux campagnes.
Dans son rapport financier, le comptable rassurait justement sur les comptes : « les charges de fonctionnement sont maîtrisées et la gestion de votre coopérative est saine ». Les frais de cave restaient, par exemple, stables à 66 €/hl. Ses capitaux propres sont même en augmentation (+2,6 %) avec une augmentation des stocks. Quant au commissaire aux comptes, il le confirmait en le formulant différemment : « la forte baisse vrac, au profit demain des ventes bouteilles, devrait améliorer le prix moyen des ventes totales, même si cela ne se voit pas pour l’instant car, malgré des charges bien contenues, les charges fixes notamment ne peuvent diminuer ». Une situation qui est donc appelée à s’améliorer avec le temps d’autant plus que la récolte 2016 a été normale avec 5.700 hl rentrés.
Par attachement
Côté projets, la cave ne va pas pouvoir investir comme elle l’entendait, à cause surtout « du retard du couvreur » qui a certes finit le toit de la cave mais n'a pas transmis le devis suffisamment tôt pour boucler le dossier de demande d’aides de financement à FranceAgriMer pour les travaux visant à améliorer la réception de vendanges de crémants avec un tapis alimentant trois pressoirs, la ligne d’étiquetage ou encore le filtre à bourbes. Sur l’exercice clos, les investissements se sont élevés à 73.500 €, principalement pour des futs, pour des gyro-palettes, pour les pesons à la réception des vendanges…
Enfin, une assemblée générale extraordinaire avait également lieu pour statuer (23 présents et 12 représentés sur 43 associés coopérateurs) sur les propositions de modifications statutaires. Notamment la levée de l’option "associé non coopérateurs", pour « ceux voulant conserver du capital social sans n’avoir plus d’activité », ce qui permettra à ces "anciens coopérateurs" de rester associés « par attachement » à leur coopérative. Les "actifs" plébiscitaient d’ailleurs leurs "anciens" de rester avec, en tête, Christian Denizot, retraité mais réélu administrateur de la cave coopérative.
