Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse ?
La chambre d’agriculture a organisé plusieurs réunions à destination des éleveurs du département pour tenter d’apporter des solutions face à la situation de sécheresse. Comment nourrir son troupeau, vers quel fourrage se tourner, comment gérer la prochaine campagne ? Trois des quatre réunions prévues se sont déroulées la semaine dernière, retour sur celle ayant eu lieu à la ferme expérimentale de Jalogny.

Si des épisodes de sécheresse ont déjà été traversés par le monde agricole, la situation actuelle est une première. La sécheresse arrivée tardivement entraine un passage sans rupture entre l’été et l’hiver, et donc sans repousse des prairies. Actuellement, les stocks de fourrage destinés à passer l’hiver sont déjà bien entamés et laissent craindre le pire à nombre d’exploitants.
Devant l’urgence de la situation et le caractère critique, les techniciens de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont tenté d’apporter quelques solutions.
Premières actions sur le troupeau
En élevage bovins viande, parmi les actions à faire en priorité, il est conseiller de sevrer tous les animaux de 5-6 mois et d’un poids minimum de 200 kg. Détecter également toutes les vaches vides et les réformer rapidement en vue de maximiser le fourrage des animaux restants. Pour les vaches sur le point de vêler, les affourager raisonnablement mais en couvrant les besoins (énergie, azote, minéraux). Rapatrier les lots sur les parcelles les plus proches des bâtiments pour les affourager et ainsi laisser opérer au maximum la repousse sur les autres parcelles. Enfin, dresser l’inventaire des animaux à hiverner pour anticiper les besoins de fourrage.
À l’aide d’un tableau, quantifiez vos animaux de repousse et de finition et vos animaux d’élevage pour déterminer vos besoins totaux en tonnes de matière sèche.
En pratique, il convient d’alloter le troupeau par catégories animales et de caler les rations à leur donner en conséquence.
Le bilan fourrager
Une fois ces points sur le troupeau effectués, il convient de faire le bilan fourrager à la fois en quantité et en qualité. Le bilan quantitatif doit être le plus précis possible en procédant si nécessaire à la pesée de quelques bottes et en estimant au plus près le cubage des silos. Le bilan qualitatif est également primordial pour connaître la valeur nutritive du stock, en vue d’économiser le recours aux concentrés et pour éviter tout problème sanitaire.
Partant de ces deux bilans (troupeau / fourrage), la comparaison des stocks et des besoins permet de déterminer votre situation.
Si le total des stocks est supérieur ou égal aux besoins des animaux, pas de problème il est conseillé d’équilibrer les rations avec des concentrés et de préférer le maïs ensilage pour les bovins en repousse ou en finition.
Si le total des stocks est inférieur aux besoins des animaux, déterminez le niveau de ce déficit grâce au calcul suivant : Déficit = [(stocks – besoins)/besoins]x100= … %.
Si ce déficit est entre 10 et 20 % des besoins, procédez à l’achat de fourrage ou recourez à des concentrés pour équilibrer les rations. Vous pouvez également opter pour une restriction des rations en fourrage grossier, pour couvrir 80 % de la capacité d’ingestion, la couverture du déficit étant assurée par des apports supplémentaires de concentrés.
Si le déficit est compris entre 20 et 40 % des besoins, l’achat de fourrage est obligatoire pour permettre de ramener le déficit fourrager à zéro, ou pour ramener le déficit entre 10 et 20 % en appliquant ensuite les solutions citées précédemment.
Au-delà de 40 %, il convient de contacter votre technicien conseil pour déterminer rapidement la stratégie à mettre en œuvre. Une telle situation mérite une réflexion pour les campagnes à venir sur la conduite générale du troupeau.
De façon générale, pour toute question ou besoin d’information, contactez votre technicien conseil.
Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse ?

Si des épisodes de sécheresse ont déjà été traversés par le monde agricole, la situation actuelle est une première. La sécheresse arrivée tardivement entraine un passage sans rupture entre l’été et l’hiver, et donc sans repousse des prairies. Actuellement, les stocks de fourrage destinés à passer l’hiver sont déjà bien entamés et laissent craindre le pire à nombre d’exploitants.
Devant l’urgence de la situation et le caractère critique, les techniciens de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont tenté d’apporter quelques solutions.
Premières actions sur le troupeau
En élevage bovins viande, parmi les actions à faire en priorité, il est conseiller de sevrer tous les animaux de 5-6 mois et d’un poids minimum de 200 kg. Détecter également toutes les vaches vides et les réformer rapidement en vue de maximiser le fourrage des animaux restants. Pour les vaches sur le point de vêler, les affourager raisonnablement mais en couvrant les besoins (énergie, azote, minéraux). Rapatrier les lots sur les parcelles les plus proches des bâtiments pour les affourager et ainsi laisser opérer au maximum la repousse sur les autres parcelles. Enfin, dresser l’inventaire des animaux à hiverner pour anticiper les besoins de fourrage.
À l’aide d’un tableau, quantifiez vos animaux de repousse et de finition et vos animaux d’élevage pour déterminer vos besoins totaux en tonnes de matière sèche.
En pratique, il convient d’alloter le troupeau par catégories animales et de caler les rations à leur donner en conséquence.
Le bilan fourrager
Une fois ces points sur le troupeau effectués, il convient de faire le bilan fourrager à la fois en quantité et en qualité. Le bilan quantitatif doit être le plus précis possible en procédant si nécessaire à la pesée de quelques bottes et en estimant au plus près le cubage des silos. Le bilan qualitatif est également primordial pour connaître la valeur nutritive du stock, en vue d’économiser le recours aux concentrés et pour éviter tout problème sanitaire.
Partant de ces deux bilans (troupeau / fourrage), la comparaison des stocks et des besoins permet de déterminer votre situation.
Si le total des stocks est supérieur ou égal aux besoins des animaux, pas de problème il est conseillé d’équilibrer les rations avec des concentrés et de préférer le maïs ensilage pour les bovins en repousse ou en finition.
Si le total des stocks est inférieur aux besoins des animaux, déterminez le niveau de ce déficit grâce au calcul suivant : Déficit = [(stocks – besoins)/besoins]x100= … %.
Si ce déficit est entre 10 et 20 % des besoins, procédez à l’achat de fourrage ou recourez à des concentrés pour équilibrer les rations. Vous pouvez également opter pour une restriction des rations en fourrage grossier, pour couvrir 80 % de la capacité d’ingestion, la couverture du déficit étant assurée par des apports supplémentaires de concentrés.
Si le déficit est compris entre 20 et 40 % des besoins, l’achat de fourrage est obligatoire pour permettre de ramener le déficit fourrager à zéro, ou pour ramener le déficit entre 10 et 20 % en appliquant ensuite les solutions citées précédemment.
Au-delà de 40 %, il convient de contacter votre technicien conseil pour déterminer rapidement la stratégie à mettre en œuvre. Une telle situation mérite une réflexion pour les campagnes à venir sur la conduite générale du troupeau.
De façon générale, pour toute question ou besoin d’information, contactez votre technicien conseil.
Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse ?

Si des épisodes de sécheresse ont déjà été traversés par le monde agricole, la situation actuelle est une première. La sécheresse arrivée tardivement entraine un passage sans rupture entre l’été et l’hiver, et donc sans repousse des prairies. Actuellement, les stocks de fourrage destinés à passer l’hiver sont déjà bien entamés et laissent craindre le pire à nombre d’exploitants.
Devant l’urgence de la situation et le caractère critique, les techniciens de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont tenté d’apporter quelques solutions.
Premières actions sur le troupeau
En élevage bovins viande, parmi les actions à faire en priorité, il est conseiller de sevrer tous les animaux de 5-6 mois et d’un poids minimum de 200 kg. Détecter également toutes les vaches vides et les réformer rapidement en vue de maximiser le fourrage des animaux restants. Pour les vaches sur le point de vêler, les affourager raisonnablement mais en couvrant les besoins (énergie, azote, minéraux). Rapatrier les lots sur les parcelles les plus proches des bâtiments pour les affourager et ainsi laisser opérer au maximum la repousse sur les autres parcelles. Enfin, dresser l’inventaire des animaux à hiverner pour anticiper les besoins de fourrage.
À l’aide d’un tableau, quantifiez vos animaux de repousse et de finition et vos animaux d’élevage pour déterminer vos besoins totaux en tonnes de matière sèche.
En pratique, il convient d’alloter le troupeau par catégories animales et de caler les rations à leur donner en conséquence.
Le bilan fourrager
Une fois ces points sur le troupeau effectués, il convient de faire le bilan fourrager à la fois en quantité et en qualité. Le bilan quantitatif doit être le plus précis possible en procédant si nécessaire à la pesée de quelques bottes et en estimant au plus près le cubage des silos. Le bilan qualitatif est également primordial pour connaître la valeur nutritive du stock, en vue d’économiser le recours aux concentrés et pour éviter tout problème sanitaire.
Partant de ces deux bilans (troupeau / fourrage), la comparaison des stocks et des besoins permet de déterminer votre situation.
Si le total des stocks est supérieur ou égal aux besoins des animaux, pas de problème il est conseillé d’équilibrer les rations avec des concentrés et de préférer le maïs ensilage pour les bovins en repousse ou en finition.
Si le total des stocks est inférieur aux besoins des animaux, déterminez le niveau de ce déficit grâce au calcul suivant : Déficit = [(stocks – besoins)/besoins]x100= … %.
Si ce déficit est entre 10 et 20 % des besoins, procédez à l’achat de fourrage ou recourez à des concentrés pour équilibrer les rations. Vous pouvez également opter pour une restriction des rations en fourrage grossier, pour couvrir 80 % de la capacité d’ingestion, la couverture du déficit étant assurée par des apports supplémentaires de concentrés.
Si le déficit est compris entre 20 et 40 % des besoins, l’achat de fourrage est obligatoire pour permettre de ramener le déficit fourrager à zéro, ou pour ramener le déficit entre 10 et 20 % en appliquant ensuite les solutions citées précédemment.
Au-delà de 40 %, il convient de contacter votre technicien conseil pour déterminer rapidement la stratégie à mettre en œuvre. Une telle situation mérite une réflexion pour les campagnes à venir sur la conduite générale du troupeau.
De façon générale, pour toute question ou besoin d’information, contactez votre technicien conseil.
Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse ?

Si des épisodes de sécheresse ont déjà été traversés par le monde agricole, la situation actuelle est une première. La sécheresse arrivée tardivement entraine un passage sans rupture entre l’été et l’hiver, et donc sans repousse des prairies. Actuellement, les stocks de fourrage destinés à passer l’hiver sont déjà bien entamés et laissent craindre le pire à nombre d’exploitants.
Devant l’urgence de la situation et le caractère critique, les techniciens de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont tenté d’apporter quelques solutions.
Premières actions sur le troupeau
En élevage bovins viande, parmi les actions à faire en priorité, il est conseiller de sevrer tous les animaux de 5-6 mois et d’un poids minimum de 200 kg. Détecter également toutes les vaches vides et les réformer rapidement en vue de maximiser le fourrage des animaux restants. Pour les vaches sur le point de vêler, les affourager raisonnablement mais en couvrant les besoins (énergie, azote, minéraux). Rapatrier les lots sur les parcelles les plus proches des bâtiments pour les affourager et ainsi laisser opérer au maximum la repousse sur les autres parcelles. Enfin, dresser l’inventaire des animaux à hiverner pour anticiper les besoins de fourrage.
À l’aide d’un tableau, quantifiez vos animaux de repousse et de finition et vos animaux d’élevage pour déterminer vos besoins totaux en tonnes de matière sèche.
En pratique, il convient d’alloter le troupeau par catégories animales et de caler les rations à leur donner en conséquence.
Le bilan fourrager
Une fois ces points sur le troupeau effectués, il convient de faire le bilan fourrager à la fois en quantité et en qualité. Le bilan quantitatif doit être le plus précis possible en procédant si nécessaire à la pesée de quelques bottes et en estimant au plus près le cubage des silos. Le bilan qualitatif est également primordial pour connaître la valeur nutritive du stock, en vue d’économiser le recours aux concentrés et pour éviter tout problème sanitaire.
Partant de ces deux bilans (troupeau / fourrage), la comparaison des stocks et des besoins permet de déterminer votre situation.
Si le total des stocks est supérieur ou égal aux besoins des animaux, pas de problème il est conseillé d’équilibrer les rations avec des concentrés et de préférer le maïs ensilage pour les bovins en repousse ou en finition.
Si le total des stocks est inférieur aux besoins des animaux, déterminez le niveau de ce déficit grâce au calcul suivant : Déficit = [(stocks – besoins)/besoins]x100= … %.
Si ce déficit est entre 10 et 20 % des besoins, procédez à l’achat de fourrage ou recourez à des concentrés pour équilibrer les rations. Vous pouvez également opter pour une restriction des rations en fourrage grossier, pour couvrir 80 % de la capacité d’ingestion, la couverture du déficit étant assurée par des apports supplémentaires de concentrés.
Si le déficit est compris entre 20 et 40 % des besoins, l’achat de fourrage est obligatoire pour permettre de ramener le déficit fourrager à zéro, ou pour ramener le déficit entre 10 et 20 % en appliquant ensuite les solutions citées précédemment.
Au-delà de 40 %, il convient de contacter votre technicien conseil pour déterminer rapidement la stratégie à mettre en œuvre. Une telle situation mérite une réflexion pour les campagnes à venir sur la conduite générale du troupeau.
De façon générale, pour toute question ou besoin d’information, contactez votre technicien conseil.
Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse ?

Si des épisodes de sécheresse ont déjà été traversés par le monde agricole, la situation actuelle est une première. La sécheresse arrivée tardivement entraine un passage sans rupture entre l’été et l’hiver, et donc sans repousse des prairies. Actuellement, les stocks de fourrage destinés à passer l’hiver sont déjà bien entamés et laissent craindre le pire à nombre d’exploitants.
Devant l’urgence de la situation et le caractère critique, les techniciens de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont tenté d’apporter quelques solutions.
Premières actions sur le troupeau
En élevage bovins viande, parmi les actions à faire en priorité, il est conseiller de sevrer tous les animaux de 5-6 mois et d’un poids minimum de 200 kg. Détecter également toutes les vaches vides et les réformer rapidement en vue de maximiser le fourrage des animaux restants. Pour les vaches sur le point de vêler, les affourager raisonnablement mais en couvrant les besoins (énergie, azote, minéraux). Rapatrier les lots sur les parcelles les plus proches des bâtiments pour les affourager et ainsi laisser opérer au maximum la repousse sur les autres parcelles. Enfin, dresser l’inventaire des animaux à hiverner pour anticiper les besoins de fourrage.
À l’aide d’un tableau, quantifiez vos animaux de repousse et de finition et vos animaux d’élevage pour déterminer vos besoins totaux en tonnes de matière sèche.
En pratique, il convient d’alloter le troupeau par catégories animales et de caler les rations à leur donner en conséquence.
Le bilan fourrager
Une fois ces points sur le troupeau effectués, il convient de faire le bilan fourrager à la fois en quantité et en qualité. Le bilan quantitatif doit être le plus précis possible en procédant si nécessaire à la pesée de quelques bottes et en estimant au plus près le cubage des silos. Le bilan qualitatif est également primordial pour connaître la valeur nutritive du stock, en vue d’économiser le recours aux concentrés et pour éviter tout problème sanitaire.
Partant de ces deux bilans (troupeau / fourrage), la comparaison des stocks et des besoins permet de déterminer votre situation.
Si le total des stocks est supérieur ou égal aux besoins des animaux, pas de problème il est conseillé d’équilibrer les rations avec des concentrés et de préférer le maïs ensilage pour les bovins en repousse ou en finition.
Si le total des stocks est inférieur aux besoins des animaux, déterminez le niveau de ce déficit grâce au calcul suivant : Déficit = [(stocks – besoins)/besoins]x100= … %.
Si ce déficit est entre 10 et 20 % des besoins, procédez à l’achat de fourrage ou recourez à des concentrés pour équilibrer les rations. Vous pouvez également opter pour une restriction des rations en fourrage grossier, pour couvrir 80 % de la capacité d’ingestion, la couverture du déficit étant assurée par des apports supplémentaires de concentrés.
Si le déficit est compris entre 20 et 40 % des besoins, l’achat de fourrage est obligatoire pour permettre de ramener le déficit fourrager à zéro, ou pour ramener le déficit entre 10 et 20 % en appliquant ensuite les solutions citées précédemment.
Au-delà de 40 %, il convient de contacter votre technicien conseil pour déterminer rapidement la stratégie à mettre en œuvre. Une telle situation mérite une réflexion pour les campagnes à venir sur la conduite générale du troupeau.
De façon générale, pour toute question ou besoin d’information, contactez votre technicien conseil.
Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse ?

Si des épisodes de sécheresse ont déjà été traversés par le monde agricole, la situation actuelle est une première. La sécheresse arrivée tardivement entraine un passage sans rupture entre l’été et l’hiver, et donc sans repousse des prairies. Actuellement, les stocks de fourrage destinés à passer l’hiver sont déjà bien entamés et laissent craindre le pire à nombre d’exploitants.
Devant l’urgence de la situation et le caractère critique, les techniciens de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont tenté d’apporter quelques solutions.
Premières actions sur le troupeau
En élevage bovins viande, parmi les actions à faire en priorité, il est conseiller de sevrer tous les animaux de 5-6 mois et d’un poids minimum de 200 kg. Détecter également toutes les vaches vides et les réformer rapidement en vue de maximiser le fourrage des animaux restants. Pour les vaches sur le point de vêler, les affourager raisonnablement mais en couvrant les besoins (énergie, azote, minéraux). Rapatrier les lots sur les parcelles les plus proches des bâtiments pour les affourager et ainsi laisser opérer au maximum la repousse sur les autres parcelles. Enfin, dresser l’inventaire des animaux à hiverner pour anticiper les besoins de fourrage.
À l’aide d’un tableau, quantifiez vos animaux de repousse et de finition et vos animaux d’élevage pour déterminer vos besoins totaux en tonnes de matière sèche.
En pratique, il convient d’alloter le troupeau par catégories animales et de caler les rations à leur donner en conséquence.
Le bilan fourrager
Une fois ces points sur le troupeau effectués, il convient de faire le bilan fourrager à la fois en quantité et en qualité. Le bilan quantitatif doit être le plus précis possible en procédant si nécessaire à la pesée de quelques bottes et en estimant au plus près le cubage des silos. Le bilan qualitatif est également primordial pour connaître la valeur nutritive du stock, en vue d’économiser le recours aux concentrés et pour éviter tout problème sanitaire.
Partant de ces deux bilans (troupeau / fourrage), la comparaison des stocks et des besoins permet de déterminer votre situation.
Si le total des stocks est supérieur ou égal aux besoins des animaux, pas de problème il est conseillé d’équilibrer les rations avec des concentrés et de préférer le maïs ensilage pour les bovins en repousse ou en finition.
Si le total des stocks est inférieur aux besoins des animaux, déterminez le niveau de ce déficit grâce au calcul suivant : Déficit = [(stocks – besoins)/besoins]x100= … %.
Si ce déficit est entre 10 et 20 % des besoins, procédez à l’achat de fourrage ou recourez à des concentrés pour équilibrer les rations. Vous pouvez également opter pour une restriction des rations en fourrage grossier, pour couvrir 80 % de la capacité d’ingestion, la couverture du déficit étant assurée par des apports supplémentaires de concentrés.
Si le déficit est compris entre 20 et 40 % des besoins, l’achat de fourrage est obligatoire pour permettre de ramener le déficit fourrager à zéro, ou pour ramener le déficit entre 10 et 20 % en appliquant ensuite les solutions citées précédemment.
Au-delà de 40 %, il convient de contacter votre technicien conseil pour déterminer rapidement la stratégie à mettre en œuvre. Une telle situation mérite une réflexion pour les campagnes à venir sur la conduite générale du troupeau.
De façon générale, pour toute question ou besoin d’information, contactez votre technicien conseil.
Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse ?

Si des épisodes de sécheresse ont déjà été traversés par le monde agricole, la situation actuelle est une première. La sécheresse arrivée tardivement entraine un passage sans rupture entre l’été et l’hiver, et donc sans repousse des prairies. Actuellement, les stocks de fourrage destinés à passer l’hiver sont déjà bien entamés et laissent craindre le pire à nombre d’exploitants.
Devant l’urgence de la situation et le caractère critique, les techniciens de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont tenté d’apporter quelques solutions.
Premières actions sur le troupeau
En élevage bovins viande, parmi les actions à faire en priorité, il est conseiller de sevrer tous les animaux de 5-6 mois et d’un poids minimum de 200 kg. Détecter également toutes les vaches vides et les réformer rapidement en vue de maximiser le fourrage des animaux restants. Pour les vaches sur le point de vêler, les affourager raisonnablement mais en couvrant les besoins (énergie, azote, minéraux). Rapatrier les lots sur les parcelles les plus proches des bâtiments pour les affourager et ainsi laisser opérer au maximum la repousse sur les autres parcelles. Enfin, dresser l’inventaire des animaux à hiverner pour anticiper les besoins de fourrage.
À l’aide d’un tableau, quantifiez vos animaux de repousse et de finition et vos animaux d’élevage pour déterminer vos besoins totaux en tonnes de matière sèche.
En pratique, il convient d’alloter le troupeau par catégories animales et de caler les rations à leur donner en conséquence.
Le bilan fourrager
Une fois ces points sur le troupeau effectués, il convient de faire le bilan fourrager à la fois en quantité et en qualité. Le bilan quantitatif doit être le plus précis possible en procédant si nécessaire à la pesée de quelques bottes et en estimant au plus près le cubage des silos. Le bilan qualitatif est également primordial pour connaître la valeur nutritive du stock, en vue d’économiser le recours aux concentrés et pour éviter tout problème sanitaire.
Partant de ces deux bilans (troupeau / fourrage), la comparaison des stocks et des besoins permet de déterminer votre situation.
Si le total des stocks est supérieur ou égal aux besoins des animaux, pas de problème il est conseillé d’équilibrer les rations avec des concentrés et de préférer le maïs ensilage pour les bovins en repousse ou en finition.
Si le total des stocks est inférieur aux besoins des animaux, déterminez le niveau de ce déficit grâce au calcul suivant : Déficit = [(stocks – besoins)/besoins]x100= … %.
Si ce déficit est entre 10 et 20 % des besoins, procédez à l’achat de fourrage ou recourez à des concentrés pour équilibrer les rations. Vous pouvez également opter pour une restriction des rations en fourrage grossier, pour couvrir 80 % de la capacité d’ingestion, la couverture du déficit étant assurée par des apports supplémentaires de concentrés.
Si le déficit est compris entre 20 et 40 % des besoins, l’achat de fourrage est obligatoire pour permettre de ramener le déficit fourrager à zéro, ou pour ramener le déficit entre 10 et 20 % en appliquant ensuite les solutions citées précédemment.
Au-delà de 40 %, il convient de contacter votre technicien conseil pour déterminer rapidement la stratégie à mettre en œuvre. Une telle situation mérite une réflexion pour les campagnes à venir sur la conduite générale du troupeau.
De façon générale, pour toute question ou besoin d’information, contactez votre technicien conseil.
Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse ?

Si des épisodes de sécheresse ont déjà été traversés par le monde agricole, la situation actuelle est une première. La sécheresse arrivée tardivement entraine un passage sans rupture entre l’été et l’hiver, et donc sans repousse des prairies. Actuellement, les stocks de fourrage destinés à passer l’hiver sont déjà bien entamés et laissent craindre le pire à nombre d’exploitants.
Devant l’urgence de la situation et le caractère critique, les techniciens de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont tenté d’apporter quelques solutions.
Premières actions sur le troupeau
En élevage bovins viande, parmi les actions à faire en priorité, il est conseiller de sevrer tous les animaux de 5-6 mois et d’un poids minimum de 200 kg. Détecter également toutes les vaches vides et les réformer rapidement en vue de maximiser le fourrage des animaux restants. Pour les vaches sur le point de vêler, les affourager raisonnablement mais en couvrant les besoins (énergie, azote, minéraux). Rapatrier les lots sur les parcelles les plus proches des bâtiments pour les affourager et ainsi laisser opérer au maximum la repousse sur les autres parcelles. Enfin, dresser l’inventaire des animaux à hiverner pour anticiper les besoins de fourrage.
À l’aide d’un tableau, quantifiez vos animaux de repousse et de finition et vos animaux d’élevage pour déterminer vos besoins totaux en tonnes de matière sèche.
En pratique, il convient d’alloter le troupeau par catégories animales et de caler les rations à leur donner en conséquence.
Le bilan fourrager
Une fois ces points sur le troupeau effectués, il convient de faire le bilan fourrager à la fois en quantité et en qualité. Le bilan quantitatif doit être le plus précis possible en procédant si nécessaire à la pesée de quelques bottes et en estimant au plus près le cubage des silos. Le bilan qualitatif est également primordial pour connaître la valeur nutritive du stock, en vue d’économiser le recours aux concentrés et pour éviter tout problème sanitaire.
Partant de ces deux bilans (troupeau / fourrage), la comparaison des stocks et des besoins permet de déterminer votre situation.
Si le total des stocks est supérieur ou égal aux besoins des animaux, pas de problème il est conseillé d’équilibrer les rations avec des concentrés et de préférer le maïs ensilage pour les bovins en repousse ou en finition.
Si le total des stocks est inférieur aux besoins des animaux, déterminez le niveau de ce déficit grâce au calcul suivant : Déficit = [(stocks – besoins)/besoins]x100= … %.
Si ce déficit est entre 10 et 20 % des besoins, procédez à l’achat de fourrage ou recourez à des concentrés pour équilibrer les rations. Vous pouvez également opter pour une restriction des rations en fourrage grossier, pour couvrir 80 % de la capacité d’ingestion, la couverture du déficit étant assurée par des apports supplémentaires de concentrés.
Si le déficit est compris entre 20 et 40 % des besoins, l’achat de fourrage est obligatoire pour permettre de ramener le déficit fourrager à zéro, ou pour ramener le déficit entre 10 et 20 % en appliquant ensuite les solutions citées précédemment.
Au-delà de 40 %, il convient de contacter votre technicien conseil pour déterminer rapidement la stratégie à mettre en œuvre. Une telle situation mérite une réflexion pour les campagnes à venir sur la conduite générale du troupeau.
De façon générale, pour toute question ou besoin d’information, contactez votre technicien conseil.
Comment nourrir son troupeau en période de sécheresse ?

Si des épisodes de sécheresse ont déjà été traversés par le monde agricole, la situation actuelle est une première. La sécheresse arrivée tardivement entraine un passage sans rupture entre l’été et l’hiver, et donc sans repousse des prairies. Actuellement, les stocks de fourrage destinés à passer l’hiver sont déjà bien entamés et laissent craindre le pire à nombre d’exploitants.
Devant l’urgence de la situation et le caractère critique, les techniciens de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont tenté d’apporter quelques solutions.
Premières actions sur le troupeau
En élevage bovins viande, parmi les actions à faire en priorité, il est conseiller de sevrer tous les animaux de 5-6 mois et d’un poids minimum de 200 kg. Détecter également toutes les vaches vides et les réformer rapidement en vue de maximiser le fourrage des animaux restants. Pour les vaches sur le point de vêler, les affourager raisonnablement mais en couvrant les besoins (énergie, azote, minéraux). Rapatrier les lots sur les parcelles les plus proches des bâtiments pour les affourager et ainsi laisser opérer au maximum la repousse sur les autres parcelles. Enfin, dresser l’inventaire des animaux à hiverner pour anticiper les besoins de fourrage.
À l’aide d’un tableau, quantifiez vos animaux de repousse et de finition et vos animaux d’élevage pour déterminer vos besoins totaux en tonnes de matière sèche.
En pratique, il convient d’alloter le troupeau par catégories animales et de caler les rations à leur donner en conséquence.
Le bilan fourrager
Une fois ces points sur le troupeau effectués, il convient de faire le bilan fourrager à la fois en quantité et en qualité. Le bilan quantitatif doit être le plus précis possible en procédant si nécessaire à la pesée de quelques bottes et en estimant au plus près le cubage des silos. Le bilan qualitatif est également primordial pour connaître la valeur nutritive du stock, en vue d’économiser le recours aux concentrés et pour éviter tout problème sanitaire.
Partant de ces deux bilans (troupeau / fourrage), la comparaison des stocks et des besoins permet de déterminer votre situation.
Si le total des stocks est supérieur ou égal aux besoins des animaux, pas de problème il est conseillé d’équilibrer les rations avec des concentrés et de préférer le maïs ensilage pour les bovins en repousse ou en finition.
Si le total des stocks est inférieur aux besoins des animaux, déterminez le niveau de ce déficit grâce au calcul suivant : Déficit = [(stocks – besoins)/besoins]x100= … %.
Si ce déficit est entre 10 et 20 % des besoins, procédez à l’achat de fourrage ou recourez à des concentrés pour équilibrer les rations. Vous pouvez également opter pour une restriction des rations en fourrage grossier, pour couvrir 80 % de la capacité d’ingestion, la couverture du déficit étant assurée par des apports supplémentaires de concentrés.
Si le déficit est compris entre 20 et 40 % des besoins, l’achat de fourrage est obligatoire pour permettre de ramener le déficit fourrager à zéro, ou pour ramener le déficit entre 10 et 20 % en appliquant ensuite les solutions citées précédemment.
Au-delà de 40 %, il convient de contacter votre technicien conseil pour déterminer rapidement la stratégie à mettre en œuvre. Une telle situation mérite une réflexion pour les campagnes à venir sur la conduite générale du troupeau.
De façon générale, pour toute question ou besoin d’information, contactez votre technicien conseil.