Comment réduire l'empreinte écologique de ses bouteilles ?
L’emballage des vins, bières et spiritueux représente 30 à 40 % de l’empreinte environnementale d’un verre d’alcool, selon l’Agence de la transition écologique française, l’Ademe. Pour répondre à ce défi écologique, les fabricants multiplient les initiatives afin de diminuer l’impact de leurs produits. Du four à la couleur, chaque étape est repensée pour être plus respectueuse de l’environnement.

Les fours verriers, chauffés à plus de 1.000 degrés, consomment une quantité énorme d’énergie, explique Verallia. Pour réduire cette consommation, Verallia a récemment lancé à Cognac son premier four 100 % électrique. De son côté, le groupe américain O-I Glass prévoit de construire son premier four hybride à Veauche (Loire). L’entreprise irlandaise Ardagh a opté pour un four partiellement alimenté à l’hydrogène en Suède, utilisé pour des bouteilles de vodka du groupe Pernod-Ricard. Augmenter l’usage de verre recyclé Incorporer davantage de verre recyclé, appelé calcin, permet de préserver les ressources naturelles comme le sable et de réduire la consommation d’énergie. Pernod-Ricard s’est fixé comme objectif que ses bouteilles soient composées en moyenne de 50 % de calcin, contre 35 % actuellement, précise Noémie Bauer, responsable du développement durable du groupe. Cependant, la dis...
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