Syndicat des bourgognes
Confiance retrouvée pour gérer les coteaux
Cela faisait plusieurs semaines que la Grande Bourgogne attendait. Lundi
dernier, le Syndicat des bourgognes a parachevé la gouvernance des
coteaux bourguignons en acceptant la mise en place en son sein de deux
sections, dont une pour les prise de décisions autour des "coteaux
bourguignons". Toujours au prorata d’un membre pour au moins 375 ha, un
siège "au minimum" sera accordé à un représentant de chaque département
producteur. Tous les départements seront représentés dans chaque
section. Les viticulteurs du Beaujolais vont donc pouvoir gérer cette
appellation régionale, socle de la hiérarchie des vins de bourgogne, au
sein du Syndicat des bourgognes.
dernier, le Syndicat des bourgognes a parachevé la gouvernance des
coteaux bourguignons en acceptant la mise en place en son sein de deux
sections, dont une pour les prise de décisions autour des "coteaux
bourguignons". Toujours au prorata d’un membre pour au moins 375 ha, un
siège "au minimum" sera accordé à un représentant de chaque département
producteur. Tous les départements seront représentés dans chaque
section. Les viticulteurs du Beaujolais vont donc pouvoir gérer cette
appellation régionale, socle de la hiérarchie des vins de bourgogne, au
sein du Syndicat des bourgognes.
Une assemblée générale extraordinaire doit encore demander l’approbation des 3.000 adhérents pour valider les nouveaux statuts du syndicat, certainement d’ici la fin de l’année. L’INAO et son président du Comité national des AOC vins, Christian Paly, avaient poussé en ce sens pour débloquer une situation « tendue » depuis plusieurs mois. Il faut dire que l’enjeu est de taille. La gestion du potentiel de production et celle des plantations en coteaux bourguignons qui restent donc sous la responsabilité du Syndicat des Bourgogne. En découle, la situation économique les conditions de production de toute la hiérarchie des vins de Bourgogne, des autres régionales aux communales. Le cahier des charges des coteaux bourguignons sera en parallèle géré majoritairement par les viticulteurs du Beaujolais situés dans le département du Rhône. Ils vont donc à l’avenir piloter l’offre pour répondre à la demande des marchés viticoles de la Grande Bourgogne.
Quatre commissions géographiques – Côte-d’Or, Rhône, Saône-et-Loire et Yonne – forment la base du syndicat, là où les viticulteurs de chaque département élisent leurs représentants pour les assemblées générales, les sections et le conseil d’administration. 12 à 15 élus se retrouvent ensuite dans deux sections, dont une dédiée désormais aux coteaux bourguignons, représentant pour l’heure 250 ha. Jusqu’à présent, les viticulteurs beaujolais représentaient entre la moitié et les deux tiers de la production de coteaux bourguignons. Une commission négoce apparaît également dans cette section.
La deuxième section recouvre 5.700 ha en bourgognes, bourgognes aligoté et passetoutgrains. Les sections servent à définir essentiellement le cahier des charges de l’appellation et sa gestion.
Au-dessus de ces deux sections, le conseil d’administration – composé de 16 membres – élu toujours au prorata des surfaces, verra donc arriver au moins un représentant de chacune des deux sections.
Si ces nouveaux statuts sont votés, restera ensuite à voir si ce fonctionnement est le bon puisque là où une réunion du conseil d’administration suffisait pour prendre une décision, désormais c’est trois réunions qui pourraient être nécessaires : avis des deux sections et vote du conseil d’administration. Au final, « c’est donc bien le conseil d’administration qui décidera de la gestion du potentiel de production et des plantations pour toutes les appellations », explique Guillaume Willette, qui espère ainsi « rebâtir de la confiance » après les frictions entre les deux vignobles.
Quatre commissions géographiques – Côte-d’Or, Rhône, Saône-et-Loire et Yonne – forment la base du syndicat, là où les viticulteurs de chaque département élisent leurs représentants pour les assemblées générales, les sections et le conseil d’administration. 12 à 15 élus se retrouvent ensuite dans deux sections, dont une dédiée désormais aux coteaux bourguignons, représentant pour l’heure 250 ha. Jusqu’à présent, les viticulteurs beaujolais représentaient entre la moitié et les deux tiers de la production de coteaux bourguignons. Une commission négoce apparaît également dans cette section.
La deuxième section recouvre 5.700 ha en bourgognes, bourgognes aligoté et passetoutgrains. Les sections servent à définir essentiellement le cahier des charges de l’appellation et sa gestion.
Au-dessus de ces deux sections, le conseil d’administration – composé de 16 membres – élu toujours au prorata des surfaces, verra donc arriver au moins un représentant de chacune des deux sections.
Si ces nouveaux statuts sont votés, restera ensuite à voir si ce fonctionnement est le bon puisque là où une réunion du conseil d’administration suffisait pour prendre une décision, désormais c’est trois réunions qui pourraient être nécessaires : avis des deux sections et vote du conseil d’administration. Au final, « c’est donc bien le conseil d’administration qui décidera de la gestion du potentiel de production et des plantations pour toutes les appellations », explique Guillaume Willette, qui espère ainsi « rebâtir de la confiance » après les frictions entre les deux vignobles.