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Congrès national Gaec et Sociétés

Congrès national Gaec et Sociétés : la Saône-et-Loire fait avancer le droit à l’essai

Le congrès national de Gaec et Sociétés s’est tenu les 13 et 14 juin derniers en Saône-et-Loire. Durant deux jours, dans une ambiance conviviale mais très studieuse, en présence de représentants du ministre de l’Agriculture et des collectivités, les congressistes venus de toute la France ont défendu le droit à l’essai pour l’installation en société. Un concept sur lequel la commission départementale Gaec et Sociétés fait figure de pilote à l’échelle nationale.

Congrès national Gaec et Sociétés : la Saône-et-Loire fait avancer le droit à l’essai

Les 13 et 14 juin derniers, la Saône-et-Loire accueillait le congrès national de Gaec et Sociétés à Torcy. Un évènement qui doit sa concrétisation à la commission départementale Gaec et Sociétés de la FDSEA et surtout à son travail entrepris en 2014 pour mettre en place un droit à l’essai pour l’installation en société. A l’époque, la commission avait réalisé un voyage d’étude en Haute-Savoie, département pionnier en la matière. Avec la FDSEA, JA 71, la Chambre d’agriculture, l’équipe de Gaec et Sociétés 71 avait accompagné deux exploitations candidates dans une démarche de droit à l’essai. Elle a réalisé un état des lieux faisant ressortir les problématiques et les évolutions nécessaires pour la mise en place d’un dispositif de droit à l’essai. Car le projet butte en particulier sur la question d’un statut. En effet, pour cette période de test d’un ou deux ans, l’associé à l’essai a besoin d’un statut spécifique hybride entre l’associé et le salarié, expliquait-on. Ce statut mériterait d’ailleurs que les banques proposent un financement dédié aux sociétés qui font ce choix, expliquait Christophe Carry. Ces réflexions ont contribué à un travail régional et aujourd’hui, elles font de la Saône-et-Loire l’un des cinq départements pilotes en France du droit à l’essai.

L’importance de se tester en condition réelle

C’est donc pour faire avancer la cause de ce dispositif innovant d’installation en société que le département a décidé d’accueillir le congrès national. Un congrès studieux presque entièrement consacré au droit à l’essai que défend le président national Gilles Brenon. Le dispositif, qui fonctionne depuis plus de vingt ans en Haute-Savoie, a pour objectif de permettre aux futurs associés de se tester en conditions réelles. « Cela autorise une réversibilité des entrées en société si le test se révèle négatif », argumente le président national. Un moyen d’envisager « sereinement le développement des projets en société », résumait-il. L’un des moments forts de ce congrès fut les visites d’exploitations du jeudi. Dans l’Autunois, en Bresse et dans le Clunisois, les congressistes sont allés à la rencontre de trois expériences d’essai en Gaec (lire éditions précédentes). Ils ont aussi rencontré plusieurs collectifs originaux (Cuma innovantes, GIEE). Ces périples sur le terrain ont donné lieu à de riches échanges humains. Les témoignages authentiques des Gaec Vincent, de l’EARL du Vieux Jouvençon, du Gaec Jacquet-Palazzo et du Gaec Copex ont pu montrer toute l’importance d’un temps d’essai avant d’intégrer un Gaec (lire nos précédentes éditions).

Concrétisation dès l’automne prochain

Pour la commission 71 et son président Christophe Carry, ce congrès visait une reconnaissance officielle des pouvoirs publics pour le droit à l’essai. La présence à Torcy de la représentante du ministre de l’Agriculture, laquelle a annoncé que son ministère souhaitait encourager la démarche, était une première victoire pour les organisateurs. Autre satisfaction, Sophie Fonquernie, vice-présidente du conseil régional Bourgogne Franche-Comté en charge des filières agricoles, a assisté au congrès le jeudi. Pour Christophe Carry, la Région pourrait être un précieux soutien pour le financement de l’accompagnement humain. Fructueux, le congrès aura débouché sur une rencontre avec la Région dès l’automne prochain, se félicitait le président départemental.

Vendredi soir, les membres de Gaec et Sociétés Saône-et-Loire pouvaient être fiers d’avoir organisé un congrès particulièrement efficace. A Torcy, le droit à l’essai pour les sociétés aura incontestablement accompli une grande avancée et ce grâce à la mobilisation de la commission départementale fortes de ses 920 Gaec.

Congrès national Gaec et Sociétés : la Saône-et-Loire fait avancer le droit à l’essai

Congrès national Gaec et Sociétés : la Saône-et-Loire fait avancer le droit à l’essai

Les 13 et 14 juin derniers, la Saône-et-Loire accueillait le congrès national de Gaec et Sociétés à Torcy. Un évènement qui doit sa concrétisation à la commission départementale Gaec et Sociétés de la FDSEA et surtout à son travail entrepris en 2014 pour mettre en place un droit à l’essai pour l’installation en société. A l’époque, la commission avait réalisé un voyage d’étude en Haute-Savoie, département pionnier en la matière. Avec la FDSEA, JA 71, la Chambre d’agriculture, l’équipe de Gaec et Sociétés 71 avait accompagné deux exploitations candidates dans une démarche de droit à l’essai. Elle a réalisé un état des lieux faisant ressortir les problématiques et les évolutions nécessaires pour la mise en place d’un dispositif de droit à l’essai. Car le projet butte en particulier sur la question d’un statut. En effet, pour cette période de test d’un ou deux ans, l’associé à l’essai a besoin d’un statut spécifique hybride entre l’associé et le salarié, expliquait-on. Ce statut mériterait d’ailleurs que les banques proposent un financement dédié aux sociétés qui font ce choix, expliquait Christophe Carry. Ces réflexions ont contribué à un travail régional et aujourd’hui, elles font de la Saône-et-Loire l’un des cinq départements pilotes en France du droit à l’essai.

L’importance de se tester en condition réelle

C’est donc pour faire avancer la cause de ce dispositif innovant d’installation en société que le département a décidé d’accueillir le congrès national. Un congrès studieux presque entièrement consacré au droit à l’essai que défend le président national Gilles Brenon. Le dispositif, qui fonctionne depuis plus de vingt ans en Haute-Savoie, a pour objectif de permettre aux futurs associés de se tester en conditions réelles. « Cela autorise une réversibilité des entrées en société si le test se révèle négatif », argumente le président national. Un moyen d’envisager « sereinement le développement des projets en société », résumait-il. L’un des moments forts de ce congrès fut les visites d’exploitations du jeudi. Dans l’Autunois, en Bresse et dans le Clunisois, les congressistes sont allés à la rencontre de trois expériences d’essai en Gaec (lire éditions précédentes). Ils ont aussi rencontré plusieurs collectifs originaux (Cuma innovantes, GIEE). Ces périples sur le terrain ont donné lieu à de riches échanges humains. Les témoignages authentiques des Gaec Vincent, de l’EARL du Vieux Jouvençon, du Gaec Jacquet-Palazzo et du Gaec Copex ont pu montrer toute l’importance d’un temps d’essai avant d’intégrer un Gaec (lire nos précédentes éditions).

Concrétisation dès l’automne prochain

Pour la commission 71 et son président Christophe Carry, ce congrès visait une reconnaissance officielle des pouvoirs publics pour le droit à l’essai. La présence à Torcy de la représentante du ministre de l’Agriculture, laquelle a annoncé que son ministère souhaitait encourager la démarche, était une première victoire pour les organisateurs. Autre satisfaction, Sophie Fonquernie, vice-présidente du conseil régional Bourgogne Franche-Comté en charge des filières agricoles, a assisté au congrès le jeudi. Pour Christophe Carry, la Région pourrait être un précieux soutien pour le financement de l’accompagnement humain. Fructueux, le congrès aura débouché sur une rencontre avec la Région dès l’automne prochain, se félicitait le président départemental.

Vendredi soir, les membres de Gaec et Sociétés Saône-et-Loire pouvaient être fiers d’avoir organisé un congrès particulièrement efficace. A Torcy, le droit à l’essai pour les sociétés aura incontestablement accompli une grande avancée et ce grâce à la mobilisation de la commission départementale fortes de ses 920 Gaec.

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