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Les rendez-vous du Vinipole à Davayé

Connaître ses coûts pour établir ses prix en viticulture

Le temps d’une matinée, les rendez-vous du Vinipole de Davayé ont permis de s’intéresser, le jeudi 11 avril, à l’aspect économique de la production. Un sujet d’autant plus prégnant en fonction de la stratégie que l’on souhaite mettre en place sur son exploitation.

Connaître ses coûts pour établir ses prix en viticulture

Lors de cette matinée, l’ambition était claire : parler d’économie. Non seulement celle d’aujourd’hui mais aussi et surtout celle de demain. La parole a été laissée, dans un premier temps, à Philippe Longepierre, du BIVB. « A chaque millésime, il y a des itinéraires techniques particuliers ». Ce qui rend d’autant plus compliqué le choix du consommateur une fois devant son rayon. Si le prix est un indicateur, il faut que le producteur choisisse un prix adapté à la cible visée. Mais pour établir un prix, encore faut-il parfaitement maîtriser ses coûts et les connaître.

Importante différence bio - conventionnel

Pour cela, un travail collectif a été réalisé pour élaborer un référentiel de coûts d’itinéraires. Ledit travail s’appuie sur les données récoltées auprès de 85 entreprises représentant 1.683 hectares. Entre protection du vignoble, conduite de vignoble en été et en hiver et entretien des sols, cela suppose un total, en moyenne, de 413 h de travail par hectare. Quant au coût économique de la vigne, il est de 18.950 € par hectare en Bourgogne. Avec, comme principal coût, le foncier (19 %). Suivent la taille (15 %), la récolte (13 %), la protection (9 %) et le relevage (8 %). Le seul travail du sol représente, en terme de coût économique, 956 € par hectare, la gestion de l’enherbement 318 € par hectare, le désherbage chimique 427 € par hectare et la protection phytosanitaire 1.529 € par hectare.

Pour ce qui est des modes de production, sur les 85 entreprises, 70 d’entre elles sont en conventionnel avec une moyenne de 22 hectares et 55 hecto-hectares de rendement. Les 15 entreprises en bio certifié disposent en moyenne de 11 hectares avec 41 hectolitres par hectare de rendement. Il faut noter que le différentiel bio conventionnel en terme de temps passé dans les vignes hors récolte est de 35 %. Le différentiel bio conventionnel en terme de temps mécanisé hors récolte est de 58 % soit 17h de plus par hectare. En terme de coût économique, celui-ci est de 24.529 € par hectare pour le bio et de 17.270 € par hectare pour le conventionnel. La preuve, si besoin était, que le passage du conventionnel au bio ne s’improvise pas.

Connaître ses coûts pour établir ses prix en viticulture

Connaître ses coûts pour établir ses prix en viticulture

Lors de cette matinée, l’ambition était claire : parler d’économie. Non seulement celle d’aujourd’hui mais aussi et surtout celle de demain. La parole a été laissée, dans un premier temps, à Philippe Longepierre, du BIVB. « A chaque millésime, il y a des itinéraires techniques particuliers ». Ce qui rend d’autant plus compliqué le choix du consommateur une fois devant son rayon. Si le prix est un indicateur, il faut que le producteur choisisse un prix adapté à la cible visée. Mais pour établir un prix, encore faut-il parfaitement maîtriser ses coûts et les connaître.

Importante différence bio - conventionnel

Pour cela, un travail collectif a été réalisé pour élaborer un référentiel de coûts d’itinéraires. Ledit travail s’appuie sur les données récoltées auprès de 85 entreprises représentant 1.683 hectares. Entre protection du vignoble, conduite de vignoble en été et en hiver et entretien des sols, cela suppose un total, en moyenne, de 413 h de travail par hectare. Quant au coût économique de la vigne, il est de 18.950 € par hectare en Bourgogne. Avec, comme principal coût, le foncier (19 %). Suivent la taille (15 %), la récolte (13 %), la protection (9 %) et le relevage (8 %). Le seul travail du sol représente, en terme de coût économique, 956 € par hectare, la gestion de l’enherbement 318 € par hectare, le désherbage chimique 427 € par hectare et la protection phytosanitaire 1.529 € par hectare.

Pour ce qui est des modes de production, sur les 85 entreprises, 70 d’entre elles sont en conventionnel avec une moyenne de 22 hectares et 55 hecto-hectares de rendement. Les 15 entreprises en bio certifié disposent en moyenne de 11 hectares avec 41 hectolitres par hectare de rendement. Il faut noter que le différentiel bio conventionnel en terme de temps passé dans les vignes hors récolte est de 35 %. Le différentiel bio conventionnel en terme de temps mécanisé hors récolte est de 58 % soit 17h de plus par hectare. En terme de coût économique, celui-ci est de 24.529 € par hectare pour le bio et de 17.270 € par hectare pour le conventionnel. La preuve, si besoin était, que le passage du conventionnel au bio ne s’improvise pas.

Connaître ses coûts pour établir ses prix en viticulture

Connaître ses coûts pour établir ses prix en viticulture

Lors de cette matinée, l’ambition était claire : parler d’économie. Non seulement celle d’aujourd’hui mais aussi et surtout celle de demain. La parole a été laissée, dans un premier temps, à Philippe Longepierre, du BIVB. « A chaque millésime, il y a des itinéraires techniques particuliers ». Ce qui rend d’autant plus compliqué le choix du consommateur une fois devant son rayon. Si le prix est un indicateur, il faut que le producteur choisisse un prix adapté à la cible visée. Mais pour établir un prix, encore faut-il parfaitement maîtriser ses coûts et les connaître.

Importante différence bio - conventionnel

Pour cela, un travail collectif a été réalisé pour élaborer un référentiel de coûts d’itinéraires. Ledit travail s’appuie sur les données récoltées auprès de 85 entreprises représentant 1.683 hectares. Entre protection du vignoble, conduite de vignoble en été et en hiver et entretien des sols, cela suppose un total, en moyenne, de 413 h de travail par hectare. Quant au coût économique de la vigne, il est de 18.950 € par hectare en Bourgogne. Avec, comme principal coût, le foncier (19 %). Suivent la taille (15 %), la récolte (13 %), la protection (9 %) et le relevage (8 %). Le seul travail du sol représente, en terme de coût économique, 956 € par hectare, la gestion de l’enherbement 318 € par hectare, le désherbage chimique 427 € par hectare et la protection phytosanitaire 1.529 € par hectare.

Pour ce qui est des modes de production, sur les 85 entreprises, 70 d’entre elles sont en conventionnel avec une moyenne de 22 hectares et 55 hecto-hectares de rendement. Les 15 entreprises en bio certifié disposent en moyenne de 11 hectares avec 41 hectolitres par hectare de rendement. Il faut noter que le différentiel bio conventionnel en terme de temps passé dans les vignes hors récolte est de 35 %. Le différentiel bio conventionnel en terme de temps mécanisé hors récolte est de 58 % soit 17h de plus par hectare. En terme de coût économique, celui-ci est de 24.529 € par hectare pour le bio et de 17.270 € par hectare pour le conventionnel. La preuve, si besoin était, que le passage du conventionnel au bio ne s’improvise pas.