Conquis par le Mouton Charollais !
L’automne dernier, Henri Gouliardon a installé une douzaine d’agnelles charollaises sur son exploitation de Prâlon en Côte-d’Or. Une diversification destinée à valoriser des terres superficielles et à enrichir l’offre de la ferme en vente directe de viande.

Jeune agriculteur à Prâlon, tout près de Sombernon en Côte-d’Or, Henri Gouliardon a choisi de se diversifier dans l’élevage de moutons charollais. Jusqu’alors, son exploitation ne produisait que des céréales et de la viande limousine. La ferme possède un cheptel de 150 limousines inscrites, conduites en plein-air. Depuis 2000, elle commercialise de la viande bovine en direct. « Pour les bovins, j’étais à l’optimum de ce que je pouvais faire. En revanche en céréales, j’ai un parcellaire hétérogène avec de mauvaises parcelles superficielles et très séchantes qui supportent mal les sécheresses à répétition. J’ai donc eu envie remettre ces terres en herbe et d’élever des moutons pour les valoriser », explique Henri. Dans le même temps, le jeune éleveur allait construire un nouveau bâtiment d’élevage pour les bovins, ce qui allait lui libérer une étable entravée transformable en bergerie. Autre argument : la ferme bénéficie d’un important fichier clients dans le cadre de son activité vente directe de viande bovine limousine. Aussi, était-il opportun de diversifier l’offre dans la viande d’agneau.
Une race adaptée
Ancien technicien à Bovins Croissance, Henri Gouliardon a pris le soin de réfléchir à son choix en matière de race ovine. D’abord, comme ses limousines vêlent en automne, il envisageait des agnelages traditionnels de printemps. Une conduite qui convient parfaitement au Mouton Charollais. En outre, renseignements pris auprès de ses collègues moutonniers côte-d’oriens, le jeune éleveur a constaté que la race était bien adaptée à la région. C’est « une brebis rustique, qui élève bien ses agneaux (qualités maternelles, lait) » et qui plus est, dotée d’une « très bonne qualité de viande ». Une race parfaite pour le projet d’Henri.
Investissement modéré
Exigeant en matière de génétique, l’éleveur a privilégié des animaux de pure race et inscrits, « dotés d’une génétique supérieure et bénéficiant de garanties sanitaires ». C’est par l’intermédiaire de l’organisme de sélection du Mouton Charollais à Charolles (71) qu’il s’est porté acquéreur d’une douzaine d’agnelles et d’un bélier en novembre dernier. La petite troupe a été mise à la reproduction dans la foulée et les premiers agneaux sont nés au mois de mai 2017. Ces premiers agnelages et l’évolution des agneaux ont conforté le jeune éleveur dans son choix. Cet automne, il envisage d’accroître son effectif avec un objectif à terme de 50 à 80 brebis charollaises. Pour se faire, Henri se rendra à la vente d’agnelles du 14 septembre prochain à Charolles. Il achètera de nouveau des agnelles charollaises inscrites et envisage d’ailleurs de se constituer un cheptel inscrit. « La diversification dans la production ovine ne mobilise pas de gros capitaux », souligne le jeune éleveur qui fait remarquer « qu’investir dans une cinquantaine de brebis de race n’est rien en comparaison d’une coûteuse option sur un gros tracteur ! En outre, en Côte-d’Or, c’est assez facile d’obtenir des aides PAC pour des ovins », signale l’intéressé.
Conquis par le Mouton Charollais !

Jeune agriculteur à Prâlon, tout près de Sombernon en Côte-d’Or, Henri Gouliardon a choisi de se diversifier dans l’élevage de moutons charollais. Jusqu’alors, son exploitation ne produisait que des céréales et de la viande limousine. La ferme possède un cheptel de 150 limousines inscrites, conduites en plein-air. Depuis 2000, elle commercialise de la viande bovine en direct. « Pour les bovins, j’étais à l’optimum de ce que je pouvais faire. En revanche en céréales, j’ai un parcellaire hétérogène avec de mauvaises parcelles superficielles et très séchantes qui supportent mal les sécheresses à répétition. J’ai donc eu envie remettre ces terres en herbe et d’élever des moutons pour les valoriser », explique Henri. Dans le même temps, le jeune éleveur allait construire un nouveau bâtiment d’élevage pour les bovins, ce qui allait lui libérer une étable entravée transformable en bergerie. Autre argument : la ferme bénéficie d’un important fichier clients dans le cadre de son activité vente directe de viande bovine limousine. Aussi, était-il opportun de diversifier l’offre dans la viande d’agneau.
Une race adaptée
Ancien technicien à Bovins Croissance, Henri Gouliardon a pris le soin de réfléchir à son choix en matière de race ovine. D’abord, comme ses limousines vêlent en automne, il envisageait des agnelages traditionnels de printemps. Une conduite qui convient parfaitement au Mouton Charollais. En outre, renseignements pris auprès de ses collègues moutonniers côte-d’oriens, le jeune éleveur a constaté que la race était bien adaptée à la région. C’est « une brebis rustique, qui élève bien ses agneaux (qualités maternelles, lait) » et qui plus est, dotée d’une « très bonne qualité de viande ». Une race parfaite pour le projet d’Henri.
Investissement modéré
Exigeant en matière de génétique, l’éleveur a privilégié des animaux de pure race et inscrits, « dotés d’une génétique supérieure et bénéficiant de garanties sanitaires ». C’est par l’intermédiaire de l’organisme de sélection du Mouton Charollais à Charolles (71) qu’il s’est porté acquéreur d’une douzaine d’agnelles et d’un bélier en novembre dernier. La petite troupe a été mise à la reproduction dans la foulée et les premiers agneaux sont nés au mois de mai 2017. Ces premiers agnelages et l’évolution des agneaux ont conforté le jeune éleveur dans son choix. Cet automne, il envisage d’accroître son effectif avec un objectif à terme de 50 à 80 brebis charollaises. Pour se faire, Henri se rendra à la vente d’agnelles du 14 septembre prochain à Charolles. Il achètera de nouveau des agnelles charollaises inscrites et envisage d’ailleurs de se constituer un cheptel inscrit. « La diversification dans la production ovine ne mobilise pas de gros capitaux », souligne le jeune éleveur qui fait remarquer « qu’investir dans une cinquantaine de brebis de race n’est rien en comparaison d’une coûteuse option sur un gros tracteur ! En outre, en Côte-d’Or, c’est assez facile d’obtenir des aides PAC pour des ovins », signale l’intéressé.