Conseil d’Administration de la FDSEA : mobilisé face à l’agri Bashing…
Le conseil d’administration de la FDSEA de Saône-et-Loire s'est réuni le 11 février pour faire un large point sur les dossiers d’actualités. Un zoom a été fait sur le fonds de calamités avec deux axes : accompagner les exploitants pour leur télédéclaration d’une part et poursuivre le lobbying pour faire évoluer les critères du fonds de calamités d’autre part.

Sur ce dernier point, les rencontres avec l’ensemble des parlementaires ont débutés pour dénoncer les critères qui pénalisent le secteur Est du département (critère des 900 UF/ EVL) mais aussi les éléments qui risquent de priver les éleveurs laitiers - et ceux diversifiés - de l’accès au fonds de calamité (critère de perte de 123 % de produit brut).
Un focus a aussi été fait sur les résultats des élections aux chambres d’agriculture afin d’analyser le scrutin dans chaque collège mais aussi de préparer la mise en place de l'équipe pour la future mandature en vue de la session d’installation du 25 février prochain.
Enfin, un point a aussi été fait sur le dossier des Zones défavorisées simples (ZDS) sur lequel la FDSEA poursuit son travail à deux niveaux : en demandant au Ministère de clarifier les mesures d’accompagnement qui pourraient être proposées aux potentiels sortants, et en peaufinant le volet juridique du dossier pour pouvoir dès parution officiel du zonage définitif poursuivre la bataille sur le plan juridique.
La question de l’aménagement du territoire était également au centre des débats. La montée en puissance des Schémas de cohérence territoriale (Scot) la généralisation des Plan locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUI) modifie profondément l’environnement réglementaire de l’urbanisation. Il revient aux agriculteurs de se prendre en charge pour exprimer leurs attentes et défendre le foncier agricole.
Des formations pour mieux communiquer
Un large temps a également été consacré à la question de l’agribashing. Tout d’abord pour rappeler le contexte de stigmatisation des filières viandes par différents mouvements antispécistes avec des exemples très récents : l’appel du 3 janvier pour un « lundi vert », l’abattoir incendié en Seine-et Marne le 12 janvier, les conclusions d’un rapport collectif de scientifiques publiées le 17 janvier, qui recommandent une baisse de 50% de la consommation de viande rouge ou encore la distribution dans certaines écoles de Saône-et-Loire, d’un livret présenté comme outil pédagogique par L214 Education, branche de L214. Sur ce point, la FNSEA a rapidement obtenu le retrait des communications de L214 des écoles. La prise de position de Didier Guillaume début janvier auprès des associations de protection animales pour leur demander de cesser les mises en cause systématiques de nos éleveurs est aussi un point important.
En parallèle, la multiplication des réunions locales sur ces sujets, les questions grandissantes de nos concitoyens demandent que les agriculteurs soient en capacité d’expliquer leurs pratiques. Comme l’a souligné Géraldine Woessner lors de la conférence débat, organisé par votre journal en décembre à Sanvignes-les-Mines, c’est à chacun individuellement de contribuer à communiquer positivement. Mais ce n’est pas facile ! C’est pourquoi, pour accompagner les éleveurs qui souhaitent s’impliquer sur ces questions d’agribashing et de communication, le conseil d’administration de la FDSEA de Saône-et-Loire a validé le lancement au printemps de deux formations pour se faire (lire encadré). Des rencontres avec l’ensemble de parlementaires sont aussi prévues pour les alerter sur cette problématique. Affaire à suivre…
Conseil d’Administration de la FDSEA : mobilisé face à l’agri Bashing…

Sur ce dernier point, les rencontres avec l’ensemble des parlementaires ont débutés pour dénoncer les critères qui pénalisent le secteur Est du département (critère des 900 UF/ EVL) mais aussi les éléments qui risquent de priver les éleveurs laitiers - et ceux diversifiés - de l’accès au fonds de calamité (critère de perte de 123 % de produit brut).
Un focus a aussi été fait sur les résultats des élections aux chambres d’agriculture afin d’analyser le scrutin dans chaque collège mais aussi de préparer la mise en place de l'équipe pour la future mandature en vue de la session d’installation du 25 février prochain.
Enfin, un point a aussi été fait sur le dossier des Zones défavorisées simples (ZDS) sur lequel la FDSEA poursuit son travail à deux niveaux : en demandant au Ministère de clarifier les mesures d’accompagnement qui pourraient être proposées aux potentiels sortants, et en peaufinant le volet juridique du dossier pour pouvoir dès parution officiel du zonage définitif poursuivre la bataille sur le plan juridique.
La question de l’aménagement du territoire était également au centre des débats. La montée en puissance des Schémas de cohérence territoriale (Scot) la généralisation des Plan locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUI) modifie profondément l’environnement réglementaire de l’urbanisation. Il revient aux agriculteurs de se prendre en charge pour exprimer leurs attentes et défendre le foncier agricole.
Des formations pour mieux communiquer
Un large temps a également été consacré à la question de l’agribashing. Tout d’abord pour rappeler le contexte de stigmatisation des filières viandes par différents mouvements antispécistes avec des exemples très récents : l’appel du 3 janvier pour un « lundi vert », l’abattoir incendié en Seine-et Marne le 12 janvier, les conclusions d’un rapport collectif de scientifiques publiées le 17 janvier, qui recommandent une baisse de 50% de la consommation de viande rouge ou encore la distribution dans certaines écoles de Saône-et-Loire, d’un livret présenté comme outil pédagogique par L214 Education, branche de L214. Sur ce point, la FNSEA a rapidement obtenu le retrait des communications de L214 des écoles. La prise de position de Didier Guillaume début janvier auprès des associations de protection animales pour leur demander de cesser les mises en cause systématiques de nos éleveurs est aussi un point important.
En parallèle, la multiplication des réunions locales sur ces sujets, les questions grandissantes de nos concitoyens demandent que les agriculteurs soient en capacité d’expliquer leurs pratiques. Comme l’a souligné Géraldine Woessner lors de la conférence débat, organisé par votre journal en décembre à Sanvignes-les-Mines, c’est à chacun individuellement de contribuer à communiquer positivement. Mais ce n’est pas facile ! C’est pourquoi, pour accompagner les éleveurs qui souhaitent s’impliquer sur ces questions d’agribashing et de communication, le conseil d’administration de la FDSEA de Saône-et-Loire a validé le lancement au printemps de deux formations pour se faire (lire encadré). Des rencontres avec l’ensemble de parlementaires sont aussi prévues pour les alerter sur cette problématique. Affaire à suivre…