Tourisme viticulture durable
Corton joue les pilotes
Lancé l'année dernière, le projet pilote de viticulture durable "Paysage de Corton" entre dans une nouvelle phase. Marteen Van Helden, responsable de l'association pour la recherche et le développement en viticulture durable, a avancé cet été des pistes d'actions pour pérenniser la diversité et la vitalité de ces terroirs hors du commun : création de zones sources pour la biodiversité (haies, bosquets), lutte contre l'érosion et, plus généralement, gestion de la vie des sols (enherbement, mise en repos plus longue des sols avant replantation), amélioration de la lisibilité du paysage.
Ces propositions ont été formulées après un état des lieux général du territoire : géologie, diversité de la faune, variations climatiques, pratiques viticoles, etc. Un programme d'actions concrètes verra le jour prochainement. Cette initiative est menée par l'association de producteurs Terroirs de Corton, la Commission technique du BIVB, les organismes de gestion des appellations, etc.
Elle a pour but de mettre en place une étude de sensibilisation et d’analyse de paysage. Un groupe de domaines, associé aux présidents des Organismes de défenses et de gestion (ODG) des appellations concernées, a été constitué pour lancer la démarche. Une étudiante de Supagro Montpellier, encadrée par Marteen Van Helden, enseignant-chercheur à l’Enita de Bordeaux et spécialiste de l’analyse de paysage et de biodiversité, a mené une étude préliminaire.
Une enquête a été conduite sur le secteur concerné, à savoir les trois villages d’Aloxe-Corton, de Pernand-Vergelesses et Ladoix-Serrigny, et leurs vignobles. Cela concerne donc cent domaines, quatre ODG et représente un territoire de 1.000 ha, dont 550 ha plantés en vignes. Cinquante-quatre domaines ont été rencontrés, représentant les deux tiers du vignoble concerné. Tous se sentent très concernés par la préservation du paysage et du territoire. La démarche a reçu le soutien de nombreux élus et organismes liés à la filière vitivinicole bourguignonne.
Pratiquement, l’action a pour but de préserver l’authenticité du "Paysage de Corton" et a pour mission de proposer aux domaines viticoles de mettre en œuvre, avec tous ceux qui ont une activité sur le site ou se préoccupent de sa préservation, une approche territoriale recherchant :
- l’intégrité, la vitalité et la diversité des terroirs ;
- la qualité des écosystèmes et la biodiversité dans les milieux ;
- l’évolution des pratiques respectueuses de l’environnement qui permettront de progresser dans des itinéraires techniques fiables et responsables ;
- la mise en valeur du patrimoine esthétique, culturel et historique pour l’ouvrir plus largement à l’œnotourisme et au public ;
- la création et la gestion d’un fond documentaire, scientifique traduisant l’originalité et le caractère des lieux et des produits.
Cette démarche ne se veut en aucun cas élitiste et n’est pas réductrice à un système de culture, elle s’affirme par la diversité des approches. Elle sera progressive, volontaire, cohérente, objective, réaliste, ouverte aux suggestions, aux attentes et aux autres collectivités. Le but est d’inciter d’autres secteurs à se lancer dans la même initiative en se basant sur cette première expérience.
Une motion de soutien a été lancée et compte déjà près de quarante signataires qui sont majoritairement des domaines viticoles, mais aussi des représentants des instances de la filière telles que l’INAO, le conseil général de Côte-d'Or ou des ODG.
Le BIVB soutient cette démarche qui s’inscrit parfaitement dans les objectifs du Plan 2015 qui place le développement durable au cœur de toutes les actions de la filière. De plus, elle constitue un très bon écho à la demande de classement des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Humanité.
Elle a pour but de mettre en place une étude de sensibilisation et d’analyse de paysage. Un groupe de domaines, associé aux présidents des Organismes de défenses et de gestion (ODG) des appellations concernées, a été constitué pour lancer la démarche. Une étudiante de Supagro Montpellier, encadrée par Marteen Van Helden, enseignant-chercheur à l’Enita de Bordeaux et spécialiste de l’analyse de paysage et de biodiversité, a mené une étude préliminaire.
Une enquête a été conduite sur le secteur concerné, à savoir les trois villages d’Aloxe-Corton, de Pernand-Vergelesses et Ladoix-Serrigny, et leurs vignobles. Cela concerne donc cent domaines, quatre ODG et représente un territoire de 1.000 ha, dont 550 ha plantés en vignes. Cinquante-quatre domaines ont été rencontrés, représentant les deux tiers du vignoble concerné. Tous se sentent très concernés par la préservation du paysage et du territoire. La démarche a reçu le soutien de nombreux élus et organismes liés à la filière vitivinicole bourguignonne.
Pratiquement, l’action a pour but de préserver l’authenticité du "Paysage de Corton" et a pour mission de proposer aux domaines viticoles de mettre en œuvre, avec tous ceux qui ont une activité sur le site ou se préoccupent de sa préservation, une approche territoriale recherchant :
- l’intégrité, la vitalité et la diversité des terroirs ;
- la qualité des écosystèmes et la biodiversité dans les milieux ;
- l’évolution des pratiques respectueuses de l’environnement qui permettront de progresser dans des itinéraires techniques fiables et responsables ;
- la mise en valeur du patrimoine esthétique, culturel et historique pour l’ouvrir plus largement à l’œnotourisme et au public ;
- la création et la gestion d’un fond documentaire, scientifique traduisant l’originalité et le caractère des lieux et des produits.
Cette démarche ne se veut en aucun cas élitiste et n’est pas réductrice à un système de culture, elle s’affirme par la diversité des approches. Elle sera progressive, volontaire, cohérente, objective, réaliste, ouverte aux suggestions, aux attentes et aux autres collectivités. Le but est d’inciter d’autres secteurs à se lancer dans la même initiative en se basant sur cette première expérience.
Une motion de soutien a été lancée et compte déjà près de quarante signataires qui sont majoritairement des domaines viticoles, mais aussi des représentants des instances de la filière telles que l’INAO, le conseil général de Côte-d'Or ou des ODG.
Le BIVB soutient cette démarche qui s’inscrit parfaitement dans les objectifs du Plan 2015 qui place le développement durable au cœur de toutes les actions de la filière. De plus, elle constitue un très bon écho à la demande de classement des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Humanité.
