Crise de l'élevage bovin : le Conseil départemental tire la sonnette d'alarme
Le 7 juillet, André Accary, président du Conseil départemental, et Frédéric Brochot, vice-président en charge de l’Agriculture, ont alerté Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, sur la gravité et l’ampleur de la crise bovine en Saône-et-Loire.

Le fait est assez rare pour être signalé : les responsables du Conseil départemental de Saône-et-Loire ont pris la plume pour alerter le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, sur la crise bovine actuelle, crise qui se déroule une semi indifférence générale. Dans leur courrier, André Accary, président, et Frédéric Brochot, vice-président en charge de l’Agriculture, rappelle que l’intensité de la crise s’est accrue ces derniers mois et ; dans le berceau de la race charolaise, « nous sommes en première ligne pour entendre les craintes, les doutes et les peurs des professionnels de cette filière ». S’ils évoquent une possible disparition de la filière, après des années où celle-ci « s’érode, s’écroule », ils alertent sur les conséquences dramatiques pour les territoires concernés.
« Agriculteur, éleveur sont des métiers solitaires ; cette solitude se ressent dans le quotidien du travail, mais aussi face aux lourdeurs administratives. Par ailleurs, les mesures palliatives qui ont pu exister par le passé montrent une inefficacité patente et ne permettent pas aux éleveurs de vivre de façon digne », poursuivent les deux élus pour qui « le moment n’est-il pas venu d’envisager un plan d’action pour redonner à la filière une viabilité économique ? ». La question vaut sans doute réponse pour André Accary et Frédéric Brochot qui évoquent sans détour les drames, les vies brisées qui imposent « une approche différente ».
« Les agriculteurs saône-et-loiriens ont le sentiment depuis cinq ans d’avoir été oubliés. Alors que le Département compte une diversité agricole admirable, votre prédécesseur n’y a apporté aucune attention et ne s’est jamais déplacé », poursuivent les deux élus qui espèrent « une différence de traitement aujourd’hui ». Et de solliciter un rendez-vous avec le ministre « pour réfléchir et endiguer, ensemble, la crise ».
Crise de l'élevage bovin : le Conseil départemental tire la sonnette d'alarme

Le fait est assez rare pour être signalé : les responsables du Conseil départemental de Saône-et-Loire ont pris la plume pour alerter le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, sur la crise bovine actuelle, crise qui se déroule une semi indifférence générale. Dans leur courrier, André Accary, président, et Frédéric Brochot, vice-président en charge de l’Agriculture, rappelle que l’intensité de la crise s’est accrue ces derniers mois et ; dans le berceau de la race charolaise, « nous sommes en première ligne pour entendre les craintes, les doutes et les peurs des professionnels de cette filière ». S’ils évoquent une possible disparition de la filière, après des années où celle-ci « s’érode, s’écroule », ils alertent sur les conséquences dramatiques pour les territoires concernés.
« Agriculteur, éleveur sont des métiers solitaires ; cette solitude se ressent dans le quotidien du travail, mais aussi face aux lourdeurs administratives. Par ailleurs, les mesures palliatives qui ont pu exister par le passé montrent une inefficacité patente et ne permettent pas aux éleveurs de vivre de façon digne », poursuivent les deux élus pour qui « le moment n’est-il pas venu d’envisager un plan d’action pour redonner à la filière une viabilité économique ? ». La question vaut sans doute réponse pour André Accary et Frédéric Brochot qui évoquent sans détour les drames, les vies brisées qui imposent « une approche différente ».
« Les agriculteurs saône-et-loiriens ont le sentiment depuis cinq ans d’avoir été oubliés. Alors que le Département compte une diversité agricole admirable, votre prédécesseur n’y a apporté aucune attention et ne s’est jamais déplacé », poursuivent les deux élus qui espèrent « une différence de traitement aujourd’hui ». Et de solliciter un rendez-vous avec le ministre « pour réfléchir et endiguer, ensemble, la crise ».