Le président de la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (FOP), Benjamin Lammert, revient sur les enjeux stratégiques auxquels la filière oléoprotéagineuse est confrontée : Plan protéines, souveraineté alimentaire, recherche et innovation, protection des cultures… Interview de Benjamin Lammert, président de la Fop.

C’est au cœur de la villa familiale, dans la salle à manger reconstituée pour les 100 ans de l’institution, que nous accueille la quatrième génération de Forest, aujourd’hui en charge de la minoterie. Une affaire de famille, donc, mais aussi et surtout une affaire de passion que nous content Nicolas et Carine, les aînés du quatuor qui dirige aujourd'hui l'entreprise.

C'est à Beaune que va se tenir, le 21 septembre, le Forum blé tendre Saône-Rhône, organisé par Arvalis et Intercéréales, avec de nombreux partenaires. Il portera en grande partie sur l'adéquation entre l'offre et la demande en Bourgogne Franche-Comté. Jacques de Loisy, du Comité régional des céréales explique ce qu'il en attend.

Depuis une dizaine d’années, les innovations afin de limiter l’impact de la grêle fleurissent. Bien que les filets restent le système le plus recommandé, leur utilisation n’est pas sans faille et peut nécessiter un renfort lors des travaux annuels à effectuer sur les vergers. 

Avec un potentiel important, notamment en blé meunier, la production française pourrait tirer son épingle du jeu sur le marché export.

Les campagnes blé et orge ont atteint des rendements corrects selon Arvalis, même s’ils ne sont pas à la hauteur des espérances de début de campagnes. Le point avec Ophélie Boulanger, ingénieure régionale Rhône-Alpes à Arvalis.

La croissance dynamique et continue des colzas à l’automne est la condition sine qua non de la réussite de cette culture. Cela passe à la fois par un bon développement racinaire et par une bonne disponibilité en azote et phosphore, à un moment où les plantes en ont besoin.

L'entreprise de négoce de grains côte-d'orienne tourne une nouvelle page de son histoire avec l'arrivée aux manettes d'un binôme constitué de Coraline et Damien, les enfants de Catherine Racle, qui passe la main.

Avec un potentiel important, notamment en blé meunier, la production française pourrait tirer son épingle du jeu sur le marché export. Le contexte reste néanmoins fragile compte-tenu de nombreux aléas climatiques et géopolitiques.

Tous les pays maghrébins importent du blé. Hormis le Maroc, leur gouvernement confie l’approvisionnement de leur marché intérieur à des organismes publics.

L’embargo sur les exportations de céréales ukrainiennes, imposé par la Russie désoriente les marchés des céréales sans les faire paniquer. Mais le Kremlin rend la navigation vers les ports russes très risquée.

Le palais des congrès de Beaune, en Côte-d’Or, accueille, le 21 septembre, un colloque consacré à l’adéquation entre l’offre et la demande en blé tendre, en Bourgogne-Franche-Comté. Il est organisé par Arvalis et Intercéréales, en collaboration avec de nombreux partenaires régionaux et à destination des différents acteurs de la filière, de l’amont à l’aval.

Dans le cadre du contrat territorial des 5 Rivières, le SMVVA[1] et Bio63[2] ont organisé deux demi-journées collectives pour accompagner les agriculteurs à la mise en place du désherbage mécanique. L’enjeu était d’introduire des passages de herse étrille sur les cultures de maïs et de tournesol.

Avec le Contrat de solutions, 45 partenaires du secteur agricole se sont engagés pour des solutions concrètes, efficaces et durables pour la protection de toutes les cultures. Plus de 100 fiches détaillent les leviers pour réduire l'utilisation et l'impact des produits phytosanitaires.

C’est un phénomène nouveau : les agriculteurs seraient moins enclins à s’engager vers une agriculture durable du fait d’un contexte économique plus incertain. C’est ce qui ressort d’une enquête BVA pour le groupe bancaire BPCE, qui brosse un tableau plutôt sombre de la confiance actuelle des agriculteurs et viticulteurs.

Au 1^er juillet 2023, la production française de pommes augmenterait de 9 % sur un an, dépassant la moyenne des récoltes de 2018 à 2022. Cette hausse concernerait tous les bassins de production, à l’exception de la région Provence-Alpes-Côte-d’azur.

Ce début de campagne ne ressemble en rien au précédent. Les cours sont inférieurs de 35 %. Les marchés sont bien approvisionnés. Les aléas climatiques et les stocks d’invendus influent sur les cours. Le conflit en Ukraine et la fin du corridor n’affolent plus opérateurs.

Selon une note d’Agreste conjoncture du ministère de l’Agriculture, au 1er juillet 2023, la production d’abricots atteindrait 122 000 tonnes, en baisse de 4 % sur un an. Tous les bassins de production seraient touchés par ce repli.

Sur la base de la floraison et la nouaison, la récolte de poires en Europe devrait se situer à environ 1,9 million de tonnes en 2023, soit la deuxième plus faible récolte depuis dix ans.

Lors de la soirée du 11 juillet, des orages ont traversé le département faisant des dégâts, notamment sur plusieurs communes viticoles (lire notre dernière édition). Samedi 15 juillet, de nouveau, le ciel s’est déchaîné.