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AG Cuma Compost 71

Cuma Compost, une année entre pannes et progression

L’assemblée générale de la Cuma Compost 71 s’est déroulée le 18 avril à Ciry-le-Noble. L’année 2018 a été marquée par une augmentation générale de ses membres et de son activité mais aussi par de nombreux épisodes compliqués à gérer entre les pannes à répétition et les phénomènes météo.

Cuma Compost, une année entre pannes et progression

Malgré un bilan en progression sur tous les postes (voir encadré), l’année 2018 restera dans la mémoire des adhérents de la Cuma Compost 71 comme celle d’une accumulation de problèmes, entre les caprices de la météo, de la pluie à la sécheresse et les avaries techniques du retourneur d’andains et de la déchiqueteuse.
« La machine neuve achetée en 2017 a connu des pannes à répétition tout au long de l’année », commence Marie-Jo Beauchamp, l’animatrice Cuma Compost en évoquant les problèmes techniques du retourneur d’andains. Les pannes ont été telles qu’elles ont entrainé beaucoup de retard sur les différents chantiers, mécontentant un grand nombre d’adhérents, avec au final un compost n’affichant pas la qualité espérée.

Entraide entre Cuma

De plus qui dit pannes, dit réparations et de ce fait, impact financier. Cependant, les membres du bureau se voulaient rassurants évoquant les prises en charge constructeur et assureur.
En attendant, pour faire face au travail accumulé, « les Cuma du Doubs, de la Nièvre et de l’Allier sont venus pallier le problème », en intervenant respectivement sur les zones nord, ouest et sud du département.
Cette répétition d’épisodes fâcheux aura malgré tout eu un bénéfice : « ça a été l’occasion pour nous de réfléchir à l’entraide entre Cuma et d’envisager des solutions », positive Thierry Lacroix, le président. En sachant qu’il existe une cinquantaine de Cuma compostage en France, « il y a une réflexion à mener sur l’équipement possible à faire », explique en effet Paul Vasse de la Cuma du Jura.
Alors que le calendrier de la tournée 2019 commence déjà à bien se remplir, Ludovic, le chauffeur compost a rappelé l’importance de bien respecter les dimensions requises pour les tas de fumier, adaptées au dimensionnement de l’outil, 4,5 m de largeur maximale, et un bon positionnement du tas sur la parcelle pour permettre l’accès de la machine sans encombre et sans danger.

Activité bois non stop

La seconde activité de la Cuma Compost 71 est la coupe et le déchiquetage du bois. Là aussi le chauffeur, Sébastien, est intervenu pour rappeler que c’est à lui de juger de la faisabilité ou non d’un chantier, notamment en présence de fils électriques ou téléphoniques, dans les cas de trop forte pente ou de problème d’accès. « Si vous avez le moindre doute, vous pouvez toujours demander une visite préalable, rappelle Thierry Lacroix. Signaler la présence d’un élément particulier c’est le minimum. Nous ne connaissons pas encore tous les chantiers ».
Pour cette activité-là, c’est surtout la météo qui a bousculé les plannings : « avec l’effet sécheresse, tout le monde voulait faire des plaquettes, relate Marie-Jo Beauchamp. Les mois de septembre et d’octobre ont donc été difficiles à gérer ».
L’activité coupe n’a quasiment pas cessé depuis le 20 août dernier, ainsi dans un soucis de bonne organisation pour 2019, « anticipez vos chantiers et inscrivez-vous dès à présent pour que les tournées soient bien planifiées et respectées », a invité l’animatrice.
La prestation déchiquetage est toujours assurée par Terr’eau, la Cuma de la Nièvre. Si la question de la saturation de la charge de travail, pour l’outil et l’ouvrier, se pose, il convient « d’être sûr du volume avant d’investir dans une seconde machine ».

La mutualisation en question

De façon générale, les réunions interCuma ont permis de faire le bilan sur le matériel de chacune, les situations de saturation et de sous utilisation, de faire remonter les problèmes rencontrés et d’entamer la réflexion sur les possibilités de mutualisation.
Il a par ailleurs d’ores et déjà été annoncé qu’il n’y aurait pas de journées démonstration grappin et déchiqueteuse organisées en 2019 compte-tenu de la charge de travail.

Cuma Compost, une année entre pannes et progression

Cuma Compost, une année entre pannes et progression

Malgré un bilan en progression sur tous les postes (voir encadré), l’année 2018 restera dans la mémoire des adhérents de la Cuma Compost 71 comme celle d’une accumulation de problèmes, entre les caprices de la météo, de la pluie à la sécheresse et les avaries techniques du retourneur d’andains et de la déchiqueteuse.
« La machine neuve achetée en 2017 a connu des pannes à répétition tout au long de l’année », commence Marie-Jo Beauchamp, l’animatrice Cuma Compost en évoquant les problèmes techniques du retourneur d’andains. Les pannes ont été telles qu’elles ont entrainé beaucoup de retard sur les différents chantiers, mécontentant un grand nombre d’adhérents, avec au final un compost n’affichant pas la qualité espérée.

Entraide entre Cuma

De plus qui dit pannes, dit réparations et de ce fait, impact financier. Cependant, les membres du bureau se voulaient rassurants évoquant les prises en charge constructeur et assureur.
En attendant, pour faire face au travail accumulé, « les Cuma du Doubs, de la Nièvre et de l’Allier sont venus pallier le problème », en intervenant respectivement sur les zones nord, ouest et sud du département.
Cette répétition d’épisodes fâcheux aura malgré tout eu un bénéfice : « ça a été l’occasion pour nous de réfléchir à l’entraide entre Cuma et d’envisager des solutions », positive Thierry Lacroix, le président. En sachant qu’il existe une cinquantaine de Cuma compostage en France, « il y a une réflexion à mener sur l’équipement possible à faire », explique en effet Paul Vasse de la Cuma du Jura.
Alors que le calendrier de la tournée 2019 commence déjà à bien se remplir, Ludovic, le chauffeur compost a rappelé l’importance de bien respecter les dimensions requises pour les tas de fumier, adaptées au dimensionnement de l’outil, 4,5 m de largeur maximale, et un bon positionnement du tas sur la parcelle pour permettre l’accès de la machine sans encombre et sans danger.

Activité bois non stop

La seconde activité de la Cuma Compost 71 est la coupe et le déchiquetage du bois. Là aussi le chauffeur, Sébastien, est intervenu pour rappeler que c’est à lui de juger de la faisabilité ou non d’un chantier, notamment en présence de fils électriques ou téléphoniques, dans les cas de trop forte pente ou de problème d’accès. « Si vous avez le moindre doute, vous pouvez toujours demander une visite préalable, rappelle Thierry Lacroix. Signaler la présence d’un élément particulier c’est le minimum. Nous ne connaissons pas encore tous les chantiers ».
Pour cette activité-là, c’est surtout la météo qui a bousculé les plannings : « avec l’effet sécheresse, tout le monde voulait faire des plaquettes, relate Marie-Jo Beauchamp. Les mois de septembre et d’octobre ont donc été difficiles à gérer ».
L’activité coupe n’a quasiment pas cessé depuis le 20 août dernier, ainsi dans un soucis de bonne organisation pour 2019, « anticipez vos chantiers et inscrivez-vous dès à présent pour que les tournées soient bien planifiées et respectées », a invité l’animatrice.
La prestation déchiquetage est toujours assurée par Terr’eau, la Cuma de la Nièvre. Si la question de la saturation de la charge de travail, pour l’outil et l’ouvrier, se pose, il convient « d’être sûr du volume avant d’investir dans une seconde machine ».

La mutualisation en question

De façon générale, les réunions interCuma ont permis de faire le bilan sur le matériel de chacune, les situations de saturation et de sous utilisation, de faire remonter les problèmes rencontrés et d’entamer la réflexion sur les possibilités de mutualisation.
Il a par ailleurs d’ores et déjà été annoncé qu’il n’y aurait pas de journées démonstration grappin et déchiqueteuse organisées en 2019 compte-tenu de la charge de travail.