D'instructifs essais de couverts végétaux dans le vignoble Mâconnais
C’est dans le cadre d’un programme d’essais mené sur trois années qu’a été proposée, le 11 décembre dernier, une visite de trois parcelles de vignes dans le Mâconnais. Loin d’être un rendez-vous théorique, il s’agissait avant tout d’un temps d’échange entre professionnels.

Preuve du réel intérêt de la journée organisée par la Chambre d’Agriculture (Vinipole Sud Bourgogne) en partenariat avec le BIVB, GEST et Bio Bourgogne, le nombre important de participants malgré des conditions météorologiques particulièrement défavorables entre grand froid et forte pluie. La visite a commencé du côté de Vinzelles, sur une parcelle du domaine de la Soufrandière. En l’absence de Jean-Philippe et Jean-Guillaume Bret, c’est à l’un de leurs salariés qu’a incombé la présentation de la démarche du domaine. Avec, à la clé, deux modalités : une première modalité avec un mélange Wolf (comprenant une vingtaine d’espèces) sur trois parcelles et une seconde qui prend la forme d’un mélange maison (moutarde blanche, seigle, trèfle violet, triticale). L’objectif est ici d’avoir un couvert végétal permanent. A noter que le domaine a utilisé (les 4 et 5 octobre) un semoir à quatre dents, fruit de sa collaboration avec l’Atelier Paysan (voir encadré).
Une démarche très prometteuse
Changement d’exploitation ensuite et direction Fuissé pour découvrir la deuxième parcelle présentée, le 11 décembre, par Nicolas Robert, du domaine Robert-Denogent. Cette fois, il y avait un seul mélange fait maison associant radis fourrager, pois, vesce, seigle et sainfoin. Il a été semé le 11 octobre avec un semoir chollet. A noter l’absence de préparation du sol avant le semis.
L’après-midi s’est conclu sur une parcelle de l’EARL des Esserteaux à Prissé. Adrien Martinot a alors pu présenter la démarche (pour la deuxième année consécutive) suivie par le domaine qui a semé un mélange maison avec moutarde, féverole, trèfle et seigle. Après 3 hectares en 2018, le domaine a choisi de couvrir, les 18 et 19 septembre dernier, 17 hectares cette année. A raison d’un rang sur deux. L’objectif est de couvrir l’ensemble de l’exploitation en 2020. Cela suppose deux heures par hectare : soit une heure de préparation et une heure pour semer.
D'instructifs essais de couverts végétaux dans le vignoble Mâconnais

Preuve du réel intérêt de la journée organisée par la Chambre d’Agriculture (Vinipole Sud Bourgogne) en partenariat avec le BIVB, GEST et Bio Bourgogne, le nombre important de participants malgré des conditions météorologiques particulièrement défavorables entre grand froid et forte pluie. La visite a commencé du côté de Vinzelles, sur une parcelle du domaine de la Soufrandière. En l’absence de Jean-Philippe et Jean-Guillaume Bret, c’est à l’un de leurs salariés qu’a incombé la présentation de la démarche du domaine. Avec, à la clé, deux modalités : une première modalité avec un mélange Wolf (comprenant une vingtaine d’espèces) sur trois parcelles et une seconde qui prend la forme d’un mélange maison (moutarde blanche, seigle, trèfle violet, triticale). L’objectif est ici d’avoir un couvert végétal permanent. A noter que le domaine a utilisé (les 4 et 5 octobre) un semoir à quatre dents, fruit de sa collaboration avec l’Atelier Paysan (voir encadré).
Une démarche très prometteuse
Changement d’exploitation ensuite et direction Fuissé pour découvrir la deuxième parcelle présentée, le 11 décembre, par Nicolas Robert, du domaine Robert-Denogent. Cette fois, il y avait un seul mélange fait maison associant radis fourrager, pois, vesce, seigle et sainfoin. Il a été semé le 11 octobre avec un semoir chollet. A noter l’absence de préparation du sol avant le semis.
L’après-midi s’est conclu sur une parcelle de l’EARL des Esserteaux à Prissé. Adrien Martinot a alors pu présenter la démarche (pour la deuxième année consécutive) suivie par le domaine qui a semé un mélange maison avec moutarde, féverole, trèfle et seigle. Après 3 hectares en 2018, le domaine a choisi de couvrir, les 18 et 19 septembre dernier, 17 hectares cette année. A raison d’un rang sur deux. L’objectif est de couvrir l’ensemble de l’exploitation en 2020. Cela suppose deux heures par hectare : soit une heure de préparation et une heure pour semer.