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Trop de céréales et de suppléments

Danger !

Une enquête menée aux Etats-Unis chez plus de 7.000 enfants et
adolescents de toutes les classes d’âge (de 1 à 18 ans) révèle la
fréquence de la consommation excessive de céréales toutes prêtes et de
suppléments vitaminiques.
Par Publié par Cédric Michelin
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Avec comme conséquence des taux sanguins de vitamine B9 (acide folique) et B12 supérieurs aux limites maximales admissibles. La majorité des jeunes Américains semble s’alimenter chaque jour à plusieurs sources majeures d’acide folique : produits enrichis divers, céréales, suppléments… Lorsque ces trois sources s’additionnent quotidiennement, les apports vitaminiques recommandés sont très souvent dépassés.
American Journal of Clinical Nutrition, volume 93, n° 1, p. 172-185.

Les tout-petits sont de plus en plus gros


En 2010, 43 millions d’enfants d’âge préscolaire dans le monde (dont 35 millions dans les pays en développement) étaient en surpoids ou obèses. Et 92 autres millions pouvaient être considérés comme à risque de surpoids. Menée dans 144 pays, cette évaluation ne fait pas souffler un vent d’optimisme. La prévalence mondiale du surpoids ou de l’obésité chez les enfants est passée de 4,2 % en 1990 à 6,7 % en 2010 et pourrait atteindre 9 % en 2020. Elle est déjà de 8,5 % en Afrique, où elle pourrait frôler les 13 % en 2020…
American Journal of Clinical Nutrition, volume 92, n° 5, p. 1257-1264.

Les jeunes ne mangent pas pareil en famille et entre amis


Le comportement alimentaire des jeunes n’est pas le même selon qu’ils prennent leurs repas en compagnie de leurs parents ou de leurs pairs. Une étude comparative a été menée chez des enfants de 5-7 ans et des adolescents de 13-15 ans, invités en deux occasions différentes à manger en présence soit de leur mère, soit d’un(e) ami(e) du même sexe et du même âge. Les enfants, garçons ou filles, ont des apports énergétiques inférieurs quand ils mangent avec leur mère. Chez les ados, les filles qui mangent avec une copine grignotent moins de snacks défavorables à la santé et plus de produits « sains ». Sans doute pour donner bonne impression, suggèrent les chercheurs. Une préoccupation qui, en tout cas, n’est pas retrouvée chez les garçons…
American Journal of Clinical Nutrition, volume 93, n° 1, p. 87-92.