2016
Dans la poursuite de notre approche
Président de la FDSEA de Saône-et-Loire, Bernard Lacour présente ici ses
vœux, des vœux qui rappellent et précisent la détermination de l’équipe
à œuvrer en faveur des hommes et des femmes qui font vivre nos
territoires de zones intermédiaires.
vœux, des vœux qui rappellent et précisent la détermination de l’équipe
à œuvrer en faveur des hommes et des femmes qui font vivre nos
territoires de zones intermédiaires.
En ces premiers jours de l’année, l’occasion m’est donnée au nom du conseil d’administration de la FDSEA de vous présenter tous nos vœux de bonne et heureuse année 2016. Qu’elle soit, pour vous et vos proches, une année d’épanouissement et de réalisation de vos projets.
Que dire de l’agriculture, de notre agriculture, dans ce climat anxiogène lié à l’actualité nationale et mondiale ?
Dire déjà, l’émotion au lendemain des attentats du 13 novembre, lors du dernier concours de reproducteurs à Charolles, une minute de silence a été respectée en lieu et place des habituels discours suivie d’applaudissements, signe du soutien du monde rural au monde urbain, peut-être plus exposé ?
En 2015, nous avons beaucoup fait parler de notre profession, de nombreuses actions ont été conduites, vous y avez fortement participé, soyez en sincèrement remerciés. Le cumul de ces actions nous permet d’espérer quelques accompagnements financiers indispensables (plan de soutien, sécheresse, TFNB, Pac, avance de trésorerie…). Pourtant, les inquiétudes quant à la pérennité de l’agriculture dans nos zones spécifiques, toutes productions confondues, demeurent. Elles doivent plus que jamais nous donner de l’énergie parce que nous ne pouvons faire renaître de l’espoir dans nos régions intermédiaires que par nos actions de terrain.
Parce qu’une profession sans espoir est un grand danger pour elle-même, parce que nos dirigeants politiques semblent incapables d’admettre ce que nous constatons au quotidien, il nous faut que 2016, soit dans la poursuite de notre approche : en somme, l’année des "faiseux". Il faut que, par notre action coordonnée, nous nous donnions, notre profession de Saône-et-Loire toute entière, les moyens de relever les défis que nous impose l’adaptation de notre métier.
L’avenir ne peut pas s’écrire que dans la seule critique et la sanction démocratique. Il peut nous arriver d’être déçus de ne pas avoir été suffisamment entendus collectivement, mais ne laissons jamais aux autres le soin de décider pour nous.
Toutes les initiatives locales qui permettent aux territoires de se réapproprier leur propre développement doivent être encouragées. C’est ce qui permettra aux femmes et aux hommes qui y vivent de conduire et de mener à bien leurs projets.
En 2016, soyons acteurs plutôt que spectateurs.
Bonne année à tous.
Que dire de l’agriculture, de notre agriculture, dans ce climat anxiogène lié à l’actualité nationale et mondiale ?
Dire déjà, l’émotion au lendemain des attentats du 13 novembre, lors du dernier concours de reproducteurs à Charolles, une minute de silence a été respectée en lieu et place des habituels discours suivie d’applaudissements, signe du soutien du monde rural au monde urbain, peut-être plus exposé ?
En 2015, nous avons beaucoup fait parler de notre profession, de nombreuses actions ont été conduites, vous y avez fortement participé, soyez en sincèrement remerciés. Le cumul de ces actions nous permet d’espérer quelques accompagnements financiers indispensables (plan de soutien, sécheresse, TFNB, Pac, avance de trésorerie…). Pourtant, les inquiétudes quant à la pérennité de l’agriculture dans nos zones spécifiques, toutes productions confondues, demeurent. Elles doivent plus que jamais nous donner de l’énergie parce que nous ne pouvons faire renaître de l’espoir dans nos régions intermédiaires que par nos actions de terrain.
Parce qu’une profession sans espoir est un grand danger pour elle-même, parce que nos dirigeants politiques semblent incapables d’admettre ce que nous constatons au quotidien, il nous faut que 2016, soit dans la poursuite de notre approche : en somme, l’année des "faiseux". Il faut que, par notre action coordonnée, nous nous donnions, notre profession de Saône-et-Loire toute entière, les moyens de relever les défis que nous impose l’adaptation de notre métier.
L’avenir ne peut pas s’écrire que dans la seule critique et la sanction démocratique. Il peut nous arriver d’être déçus de ne pas avoir été suffisamment entendus collectivement, mais ne laissons jamais aux autres le soin de décider pour nous.
Toutes les initiatives locales qui permettent aux territoires de se réapproprier leur propre développement doivent être encouragées. C’est ce qui permettra aux femmes et aux hommes qui y vivent de conduire et de mener à bien leurs projets.
En 2016, soyons acteurs plutôt que spectateurs.
Bonne année à tous.
